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13 juillet 1812     14 juillet 1812    15 juillet 1812

 

     

L'Empereur est à Wilna (aujourd'hui Vilnius en Lituanie)
Voir Journal de l'Empire du 27 juillet 1812.

 
 

 

Mémoires militaires du lieutenant général comte Roguet, tome 4, Paris, 1862.

  Général Roguet
 

La diète générale du grand-duché de Varsovie avait élu, le 26 juin, son président et invité les Polonais à se confédérer. Le 14 juillet, elle envoya, à Wilna, une députation pour demander l'appui de l'Empereur. Il répondit que, lorsque toute la Pologne russe serait animée des mêmes sentiments, il ferait ce que ses devoirs lui permettraient.

     

 

Réponse de l'Empereur aux députés de la Confédération de Pologne, extrait du Moniteur du 28 juillet 1812.

   
 

Vilna. 14 juillet 1812.

Députés de la Confédération de Pologne, j'ai entendu avec intérêt ce que vous venez de me dire.
Polonais, je penserais et j'agirais comme vous ; j'aurais voté comme vous dans l'assemblée de Varsovie : l'amour de la patrie est la première vertu de l'homme civilisé.
Dans ma position, j'ai bien des intérêts à concilier et bien des devoirs à remplir. Si j'eusse régné lors du premier, du second ou du troisième partage de la Pologne, j'aurais armé tout mon peuple pour vous soutenir.
Aussitôt que la victoire m'a permis de restituer vos anciennes lois à votre capitale et à une partie de vos provinces, je l'ai fait avec empressement, sans toutefois prolonger une guerre qui eût fait couler encore le sang de mes sujets.
J'aime votre nation ; depuis seize ans j'ai vu vos soldats à mes côtés, sur les champs d'Italie comme sur ceux d'Espagne.
J'applaudis à tout ce que vous avez fait ; j'autorise les efforts que vous voulez faire ; tout ce qui dépendra de moi pour seconder vos résolutions je le ferai.
Si vos efforts sont unanimes, vous pouvez concevoir l'espoir de réduire vos ennemis à reconnaître vos droits. Mais, dans ces contrées si éloignées et si étendues, c'est surtout sur l'unanimité des efforts de la population qui les couvre que vous devez fonder vos espérances de succès.
Je vous ai tenu le même langage lors de ma première apparition en Pologne. Je dois ajouter ici que j'ai garanti à l'empereur d'Autriche l'intégrité de ses États, et que je ne saurais autoriser aucune manœuvre ou aucun mouvement qui tendrait à le troubler dans la paisible possession de ce qui lui reste des provinces polonaises.
Que la Lithuanie, la Samogitie, Vitebsk, Polotsk, Mohilef, la Volhynie, l'Ukraine, la Podolie, soient animés du même esprit que j'ai vu dans la Grande Pologne, et la Providence couronnera par le succès la sainteté de votre cause; elle récompensera ce dévouement à votre patrie, qui vous a rendus si intéressants et vous a acquis tant de droits à mon estime et à ma protection, sur laquelle vous devez compter dans les circonstances.

     

 

Le général de Caulaincourt, Grand Ecuyer de l'Empereur :

   
 

Tout le monde voyait les Lithuaniens tels qu'ils étaient : très froids dans la cause polonaise, peu empressés de faire des sacrifices, fort mécontents des vexations militaires, des désordres inséparables de mouvements si rapides. Ils auraient, sans doute, vu avec plaisir la restauration de la Pologne, mais ils doutaient que ce fût le but unique de l'Empereur, et, surtout, que ce fût avec une forme de gouvernement qui convînt à leurs prétentions, à leurs intérêts et à leurs habitudes. On était cependant parvenu à organiser une commission de gouvernement.
La Diète de Varsovie, qui s'était réunie le 24 juin en se confédérant et qui avait, comme confédération générale, appelé tous les Polonais aux armes, les sommant de quitter les enseignes des oppresseurs qu'ils servaient, envoya une députation à Wilna pour présenter ses vœux et ses espérances à l'Empereur et aussi pour stimuler les Lithuaniens. La réponse de l'Empereur à leur discours mit la Galicie en dehors de la Pologne et fut si évasive qu'elle glaça et mécontenta les plus zélés.
On peut juger par là de l'effet qu'elle produisit sur ceux qui ne l'étaient pas. Chacun chercha dans cette réponse ce qu'il y désirait. Les gens sages y trouvèrent de l'indécision et, par conséquent, la preuve que l'Empereur n'avait pas encore pris son parti sur la Pologne et que, dans des circonstances que les événements militaires pouvaient amener, cette restauration, n'étant pas un sine qua non, ne serait pas un obstacle à la paix. On crut voir aussi dans cette réponse de l'Empereur la preuve qu'il s'apercevait que les Lithuaniens avaient peu d'enthousiasme et que la manière dont les Russes débutaient dans cette campagne pouvant prolonger cette question au delà de ce qu'il avait espéré, il ne voulait pas se lier les mains. Ces idées sourirent à tous les gens sages, on peut dire à beaucoup de monde, car les improbateurs, dans cette malheureuse campagne, étaient nombreux, même à son début.

     

 

VIIIe Bulletin de la Grande Armée, Gloubokoé, le 22 juillet 1812.

   
 

Le 14, le général Latour-Maubourg, qui suivait l'arrière-garde de Bagration, était à Romanow.

Pendant que Bagration était vivement poursuivi dans sa retraite, prévenu dans ses projets , séparé et éloigné de la grande armée, la grande armée, commandée par l'empereur Alexandre, se retirait sur la Dwina. Le 14, le général Sebastiani, suivant l'arrière-garde ennemie, culbuta cinq cents cosaques et arriva a Drouïa

     

 

Journal de l'Empire, 14 juillet 1812 :

   
 

Paris, 13 juillet. On a reçu des nouvelles de la Grande Armée, en date du 1er juillet. S.M. l'Empereur et Roi avait fait son entrée à Wilna. Elle continuait à jouir d'une très bonne santé.

     

 


  15 juillet 1812  

 

 

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