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Sicile

         
  Voir : Royaume des Deux-Siciles      

 

Dictionnaire géographique portatif, par M. Vosgien, 1758 :

   
 

Sicile, Sicilia, la plus grande et la plus considérable des îles de la Méditerranée, entre l'Afrique et l'Italie, dont elle n'est séparée que par le Fare de Messine, avec titre de Royaume. Elle a la figure d'un triangle, d'environ 66 lieues de long, depuis le Faro jusqu'au cap Boeo, et 45 de large, depuis Punta di Melazzo jusqu'au cap Passaro. Elle est divisée en trois provinces, ou vallées di Démona, di Noto et di Mazara. On y compte environ un million d'âmes ; son territoire est très fertile et abonde en tout. On l'appelait autrefoir le grenier du peuple romain. L'air y est pur et sain. Il y a des mines de toutes espèces. La mer y est fort poissonneuse ; mais la soie fait le principal revenu de l'île. C'est un des pays du monde le plus fort par sa situation, et le plus propre au commerce. Après bien des révolutions, il passa à l'infant Dom Carlos par le traité de Vienne, en 1736. Il est gouverné par un vice-roi. Messine et Palerme se disputent le rang de capitale.

 

 

 

 

 

Extrait des lettres d'un voyageur en Sicile, écrite Palerme, le 27 avril 1799, à un de ses amis à Marseille, publiée dans le Publiciste du 1er floréal an 8 :

   
 

Sicile (Glaces et sorbets) : (...) On ne déjeune point ici avec du chocolat comme en Espagne et en Italie ; mais on y prend habituellement des glaces et des sorbets ; dans tous les cafés on en trouve, dès le matin, de vingt sortes différentes. Ceux à qui les glaces ordinaires ne paraissent pas encore assez froides, prennent ce qu'on appelle gelati forti, qui sont des glaces très dures, qu'on est obligé de couper avec un couteau. C'est, je crois, ce qu'on appelle à Paris des glaces en brique. Ces glaces, prises même en abondance, sont regardées comme un aliment sain et propre à donner du ton à l'estomac.

Comme il n'y a point de glace en Sicile, on est obligé de se servir de neige. On en va chercher sur les plus hautes montagnes, sur la Madonia, célèbre autrefois sous le nom d'Erix, ou jusque sur le sommet du brûlant Etna. On va de même prendre la neige sur le mont Olympe en Natolie, pour faire à Constantinople les sorbets dont les Turcs font tant d'usage.

On voit une grande quantité de petits ânes employés à apporter la neige à la ville, où elle se vend dans des boutiques qui n'ont que cet objet de commerce. L'homme du peuple va en acheter pour faire rafraîchir l'eau qu'il veut boire, et qui est ordinairement gâtée par l'extrême chaleur.

     

 

 

 

 

 

     

 

 

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