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Paraguay

     

 

Dictionnaire géographique portatif, par M. Vosgien, 1758 :

   
 

Paraguay, (le) Paraquaia, grand pays de l'Amérique méridionale qui comprend les gouvernements de Tucuman, de Santa-Crux, de la Sierre, du Paraguay propre et de Rio de la Plata. Les Jésuites y ont des peuplades d'Indiens appelés Doctrines, qui sont des bourgades de plusieurs mille Indiens, qu'ils ont civilisés en les rassemblant dans les forêts et sur les montagnes. Ils leur ont appris tous les métiers nécessaires à la vie, et en ont fait de très bons chrétiens qui ont tout en commun. Ce sont les meilleurs soldats du nouveau monde ; ils n'ont aucun commerce avec les Espagnols quoiqu'ils se soient soumis au roi d'Espagne. Le Paraguay propre comprend les deux derniers gouvernements. La ville de l'Assomption en est la capitale. C'est dans cette contrée qu'on trouve l'herbe de Paraguay si estimée au Pérou ; c'est la feuille d'un assez grand arbre, semblable au coca du Pérou ; on lui attribue bien des vertus. Il y a quantité de tigres, de lions, de renards. Ce pays tire son nom de la grande rivière de Paraguay, dont on ne connaît point encore la source. Outre cette rivière il y en a encore un grand nombre d'autres remplies de bêtes féroces.

Buenos-Ayres ou Ciudad de la Trinidad, Bonus aer, belle ville épiscopale de l'Amérique méridionale avec un gouverneur, capitale du gouvernement de Rio de la Plata, dans le Paraguay. Il s'y fait un grand commerce en nègres, etc. Elle tire son nom du bon air qu'on y respire. Elle fut fondée par Pierre Mendoze en 1535, et ensuite abandonnée. Cabeça de Vaca y amena une nouvelle colonie en 1542, et l'abandonna : elle fut rebâtie en 1582. Elle est habitée par des Espagnols et des Indiens. long. 323. lat. mérid. 34.55.

     

 

Dictionnaire géographique portatif, par M. Vosgien, 1789 :

   
 

Paraguay (le), Paraquaia, grand pays de l'Amérique méridionale aux Espagnols, qui comprend le gouvernement de Tucuman, de Santa-Crux, de la Sierra, du Paraguay propre, et de Rio de la Plata. La ville de l'Assomption en est la capitale. C'est dans cette contrée qu'on trouve l'herbe de Paraguay, si estimée au Pérou ; c'est la feuille d'un assez grand arbre, semblable au coca du Pérou : on lui attribue bien des vertus. Il y a quantité de tigres, de lions, de renards. Ce pays tire son nom de la grande rivière de Paraguay, dont on ne connaît point encore la source. Outre cette rivière il y en a encore un grand nombre d'autres remplies de bêtes féroces. Voyez Parana.

     
  Parana (le), rivière du Paraguay, qui donne son nom à la province de Parana, et se jette dans Rio de la Plata. Le province de Parana, qu’on nomme aussi la Terre de la Mission ou la Conquête spirituelle des Jésuites, est peuplée de bourgades d’Indiens, qui étaient épars, barbares et indépendants. Les Jésuites ont su les réunir, les rendre chrétiens et les policer. Ils ont introduit parmi eux une espèce de république laborieuse et guerrière, et leur ont appris l’agriculture, les arts et les métiers. Ces Indiens, au nombre de 300000 habitants divisés en quarante-deux paroisses, gouvernées par un curé et un vicaire jésuites, avaient la vie et l’habit; mais tout le produit de leur travail était pour les Jésuites, qui faisaient transporter les productions de ces missions à Santa-Fé, et de-là à Buenos-Aires, où on distribuait les marchandises dans le Tucuman, le Paraguay, le Chili et le Pérou. Cette vie heureuse en apparence, et qui le serait en effet si les hommes pouvaient être contents sur la terre, déplaisait à ces Indiens. Des travaux et des récréations réglés, des punitions de collège infligées aux hommes et aux femmes qui n’avaient pas rempli leur tâche ; en un mot, une vie uniforme et monacale leur faisait couler des jours tristes, et quitter la vie sans regret, aussi ont-ils vu enlever les Jésuites, en 1768, sans s’y opposer, et ils sont rentrés avec plaisir dans l’ordre ordinaire de sujets. Cette liberté apparente les a flattés, leur paresse naturelle les plongera bientôt dans une misère qu’ils ne connaissaient pas, et ils regretteront leur esclavage sous les Jésuites. Les Jésuites avaient aussi engagé ces Indiens, qu’on nommeTapos ou Tapas, à se rendre vassaux du Roi d’Espagne, auquel ils payent un tribut : mais ils les empêchaient d’avoir aucun commerce avec les Espagnols. Ils habitent le pays qui est le long du Parana, au S.O. du Brésil. Ils ont près de 40000 hommes d’infanterie, et 20000 de cavalerie, et des armes à feu pour se défendre contre les Paulistes ou habitants de Saint-Paul, brigands sortis du Brésil, qui se sont érigés en république. La partie de leurs terres et leurs bourgades, qui étaient à la gauche du fleuve, ayant été échangées contre la colonie du Saint-Sacrement par les Espagnols qui ne trouvaient pas d’autre moyen d’arrêter la contrebande qui se faisait par cette colonie, le roi d’Espagne voulait faire passer sur la rive droite du fleuve ceux qui habitaient les bourgades cédées, ce qui occasionna une guerre avec eux en 1756 ; elle a été terminée par laisser ces Indiens tranquilles, et à ne pas faire l’échange projeté. Mais par le traité de paix du premier octobre 1777, la reine de Portugal a cédé au roi d’Espagne cette colonie du Saint-Sacrement. Voyez Plata.   Tucuman

Chili
Pérou
Brésil
 
         

 

Dictionnaire géographique portatif, par M. Vosgien, 1809 :

   
 

Paraguay, (le) Paraquaia, grand pays de l'Amérique méridionale aux Espagnols, comprend les gouvernements de Tucuman, de Santa-Cruz, de la Sierra, du Paraguay propre, et de Rio de la Plata. La ville de l'Assomption en est la capitale. Il a été jadis gouverné par les Jésuites qui baptisèrent et civilisèrent les habitants, en leur donnant des bestiaux qu'ils conduisaient avec eux ; les habitants étaient vertueux, sans propriétés, sans communications avec les Européens, ils étaient heureux : l'air y est doux ; ce pays est abondant en coton, blé, fruits, cannes à sucre, pâturages, bestiaux. C'est dans cette contrée qu'on trouve l'herbe de Paraguay, si estimée au Pérou ; c'est la feuille d'un assez grand arbre, semblable au coco du Pérou ; il y a quantité de tigres, de lions, de renards. Ce pays tire son nom de la grande rivière de Paraguay, dont on ne connaît point encore la source. Outre cette rivière il y en a encore un grand nombre d'autres remplies de bêtes féroces.

Buenos-Ayres ou Ciudad de la Trinidad, Bonus aer, belle ville épiscopale de l'Amérique méridionale espagnole avec un gouverneur, capitale du gouvernement de Rio de la Plata, dans le Paraguay. Il s'y fait un grand commerce en nègres, etc. Elle tire son nom du bon air qu'on y respire. Elle fut fondée par Pierre Mendoze en 1535, et ensuite abandonnée. Cabeça de Vaça y amena une nouvelle colonie en 1542, et l'abandonna : elle fut rebâtie en 1582. En 1808 les Anglais y avaient fait une descente ; mais ils en ont été promptement chassés. L. 319. 8. 45. lat. mérid. 34. 35. 26.

     

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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