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Nicole
Papas Oglou
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Nicole
Papas Oglou (*). Né à Tchesmé près de
Smyrne en 1758 d’une famille de navigateurs côtiers, il était
en 1798, sous le nom de Hadji Nicola, commandant de la
flottille du Nil ou, plus pompeusement, amiral de la flotte des
Mamelouks de Mourad-Bey.
Lors de l’occupation de l’Egypte par les troupes françaises
sous la direction de Bonaparte, Nicola passa dans le camp des vainqueurs
(dans sa correspondance, Bonaparte en parle sous le nom de capitaine
Nicolo).
Il reçut le commandement d’une compagnie de 100 hommes créée
au Caire par un ordre du 6 brumaire an VII (27 octobre 1798).
Nommé chef de brigade le 27 germinal an VIII, il reçut
le commandement de la légion grecque formée des anciennes
compagnies, et portée à 1.500 hommes.
Au moment de l’évacuation de l’Egypte, le chef de brigade
Nicole suivit les débris de l’armée française
avec ce qui restait de la légion grecque, 339 hommes. Il
fut nommé chef de brigade des Chasseurs d’Orient à
la création de ce corps. En 1805, il se rendit à Constantinople
pour obtenir la récupération de ses biens de Tchesmé,
qui avaient été confisqués pendant l’état
de guerre entre la France et la Porte. En vain.
Il rejoignit son bataillon en Dalmatie en octobre 1806.
En février 1807, il se rend auprès du pacha de Janina
à la tête d’une petite troupe d’artilleurs envoyés
comme instructeurs. La paix de Tilsitt mit fin aux combats contre
les Russes, et le colonel Nicole retourna en Dalmatie en août
1807.
« Je crois le colonel Nicole, sous son enveloppe épaisse,
avec son bon jugement et son profond attachement pour Votre Majesté,
un des hommes les plus capables de le servir utilement auprès
des gens de sa religion » écrivait le général
Marmont à l’Empereur, le 2 mars 1808.
Commandant de la place de Parga, place qu’il dut défendre
contre les entreprises de Ali-Pacha. Mais les habitants de Parga,
craignant de tomber aux mains de Ali-Pacha, décidèrent
de se livrer aux Anglais
Transporté par les Anglais à Corfou, Nicole rentra
en France avec le général Donzelot et ne put reprendre
sa place au bataillon des Chasseurs d’Orient, qui était d’ailleurs
réduit à presque rien et qui allait bientôt
être licencié.
Nicole s’établit à Marseille et consacra les dernières
années de sa vie à tenter d’obtenir la restitution
de ses biens dans l’Empire ottoman. Il mourut à Marseille
en 1819.
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(*)
Nicole Papas Oglou, ou Nicolas Papa Ouglou, ainsi que son nom est
imprimé sur ses entêtes de chef de brigade commandant
les chasseurs d’Orient, de l’an 12, ou Hadji-Nicole-Papas-Oglou comme
l’écrit Pouqueville en 1807... |
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