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Dumonceau |
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Dumonceau,
Jean-Baptiste 1760-1821.
Né à Bruxelles le 7 ou 8 novembre 1760.
Après des études en architecture, il séjourne
à Rome pour se perfectionner dans cette profession. Revenu
à Bruxelles, il s’engage en 1787
dans un corps de dragons volontaires levé par les Etats de
Brabant.
Dès l’annonce de l’irruption d’une armée de patriotes
en Belgique (octobre 1789), Dumonceau
court la rejoindre et obtient le grade de sous-lieutenant au régiment
de West-Flandre, puis celui de capitaine en 14 mars 1790 ; il se
signale bientôt en enlevant une batterie à Dinant.
Nommé
major le 10 juin 1790, il reçoit le commandement du bataillon
de chasseurs namurois dit des Canaris en raison de la couleur
de leur uniforme.
"A
la tête de cette troupe légère et bien disciplinée,
Dumonceau fait des prodiges de valeur : s’agissait-il de surprendre
l’ennemi, fallait-il commencer une attaque ou couvrir une retraite,
il était constamment là. Son nom fut bientôt
dans l’armée patriote ce qu’était dans l’armée
impériale le nom de Pfortzheim, colonel des dragons de Latour."
(Biographie Michaud.)
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Réfugié
en France après la défaite des patriotes belges, Dumonceau
est placé à la tête du 1er bataillon belge le
20 avril 1792, et se distingue à
la tête de cette troupe sous les ordres de Dumouriez.
Il est nommé chef de brigade par le comité de guerre
belge le 8 février 1793, puis général de brigade
par les représentants du peuple près l’armée
du Nord le 16 octobre 1793, nomination confirmée le 28 janvier
1794. Il prend une part active à la campagne de Hollande sous
Pichegru ; il s’empare de Breda et de Rotterdam
et est investi du commandement supérieur de la Haie.
A la demande du gouvernement de la jeune république batave,
Jean-Baptiste Dumonceau est nommé lieutenant général
au service de cette puissance le 11 juin 1795. Il se distingue pendant
la campagne de Hollande de 1799 (consécutive
au débarquement d’une armée anglo-russe), particulièrement
à la bataille de Bergen.
En 1800 et 1801, il commande, sous les ordres du général
Augereau, la division des troupes bataves au cours de la campagne
d’Allemagne.
Nommé général en chef et inspecteur général
des troupes bataves le 28 juin 1805,
il prend part, à la tête d’une division, aux campagnes
de 1805 et de 1806 en Allemagne.
En 1807, le roi Louis l’élève à la dignité
de maréchal du royaume de Hollande, ce qui mécontente
au plus haut point l’Empereur Napoléon, qui trouve ridicule
qu’une puissance de second ordre ait des maréchaux. Lors de
l’annexion de la Hollande, Dumonceau est réintégré
dans les rangs de l’armée française avec le grade de
général de division, et il reçoit le commandement
de la 25e division militaire. En 1813, il reçoit le commandement
d’une division active, à la tête de laquelle il parvient
à se faire jour et à échapper ainsi au désastre
de Kulm. Enfermé dans Dresde avec le corps du maréchal
Gouvion Saint-Cyr, Dumonceau est
fait prisonnier de guerre et ne recouvre la liberté qu’en 1814.
Rentré en Belgique après la seconde abdication de Napoléon,
il est mis à la retraite. En 1820 il est élu député
par les états provinciaux du Brabant méridional à
la deuxième chambre des Etats généraux (Parlement)
du royaume des Pays-Bas. Le général Dumonceau meurt
le 29 décembre 1821 à Bruxelles. |
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