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Dernière
modification le 18 septembre 2006.
Gouvion
Saint-Cyr
Né à
Toul le 13 avril 1764 d’une famille
de la bonne bourgeoisie, Laurent Gouvion va, à peine âgé
de dix-huit ans, étudier la peinture en Italie (1782). L’année
suivante, il entre à Paris dans l’atelier du peintre Brenet.
En 1792, il s’engage au Bataillon
des Chasseurs républicains de Paris. C’est à ce moment-là
qu’il ajoute à son nom celui de sa mère, Saint-Cyr.
Le 1er novembre, il est nommé capitaine à l’élection.
Attaché à l’état-major de Custine, il est bientôt
nommé adjudant-général à l’armée
de la Moselle.
Nommé général de brigade, il passe à l’armée
des Alpes. Le 2 septembre 1794, il est nommé général
de division, et passe successivement à l’armée de Rhin-et-Moselle
et à celle du Danube.
En 1798, il est nommé à l’armée d’Italie, et
est envoyé à Rome pour mater une sédition militaire.
Destitué en 1799, il est bientôt réintégré
et employé à l’armée d’Italie sous Moreau. |
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Il
passe ensuite à l’armée du Rhin où il retrouve Moreau,
s’empare de Fribourg et contribue à la victoire de Hohenlinden
(1800).
Nommé au Conseil d’Etat, section de la guerre, il remplace Lucien
Bonaparte dans l’ambassade d’Espagne. Opposé à l’avènement
de l’Empire, il n’est pas compris dans la promotion des maréchaux,
mais est néanmoins nommé colonel-général des
cuirassiers en 1804.
Envoyé en Italie, il commande l’armée d’occupation dans
les Etats de Naples, puis prend part à la campagne contre les Autrichiens
et occupe Venise.
Il prend part aux campagnes de 1806 et de 1807en Allemagne et en Pologne,
et est chargé du gouvernement général de Varsovie.
En 1808 il sert en Espagne, où il commande l’armée de Catalogne,
mais il est suspendu en 1809.
Il ne retrouve un commandement
qu’en 1812, en prenant part à l’expédition de Russie à
la tête du 6e corps d’armée.
Le 18 août 1812, il remporte une victoire à Polotsk, qui
lui vaut son bâton de maréchal.
Les 26 et 27 août 1813, il se signale à la bataille de Dresde.
Laissé avec 25.000 hommes à la garde de cette ville, il
est contraint, après la défaite de Leipzig, de capituler.
La capitulation prévoyait que le corps d’armée pouvait rentrer
en France avec les honneurs de la guerre, mais le traité n’est
pas respecté par les Alliés, et Gouvion et ses troupes sont
faites prisonniers de guerre.
Rallié à Louis XVIII en 1814,
Gouvion est nommé pair de France et commandeur de l’ordre de St
Louis. Il refuse de rejoindre Napoléon aux Cent Jours, et est nommé
ministre de la guerre le 7 juillet 1815, mais il ne garde le portefeuille
que jusqu’au 25 septembre de la même année.
Ministre de la marine de juin à septembre 1817, il retrouve le
portefeuille de la guerre de septembre 1817 à novembre 1819, période
marquée par une loi sur le recrutement de l’armée et par
la création du corps d’état-major.
"Ce fut durant ce dernier ministère qu’il s’acquit à
jamais la reconnaissance de l’armée et l’estime de la nation",
lit-on dans "Victoires et Conquêtes".
Le général Bardin a porté
un jugement plus sévère sur l’action du maréchal
Gouvion Saint-Cyr au ministère de la guerre.
Gouvion se retira ensuite dans sa terre de Reversaux, et consacra ses
dernières années à la rédaction de ses Mémoires.
Il mourut à Hyères le 12 mars 1830.
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