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Biographie
des hommes du jour, par Germain Sarrut, tome IV, 1re partie, Paris
1838.
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M.
Le Pays de Bourjolly, aujourd'hui colonel du 8e régiment
de dragons, est sorti des pages du roi de Hollande pour entrer dans
le 2e d'infanterie hollandaise en qualité de sous-lieutenant,
par décret du 25 mai 1807. Ce régiment, en 1808, faisait
partie de l'armée d'occupation de Hanovre.
Commandant un détachement de dix-huit à vingt hommes
sur les côtes de l'Oost-Frise, M. de Bourjolly eut occasion
de s'y signaler, en reprenant aux Anglais un navire que la marée
descendante laissa à sec. Avec douze hommes il s'en rendit
maître. Saisissant le fusil d'un ses fantassins, il tua lui-même
l'officier : huit hommes furent tués dans cette petite affaire,
et neuf hommes ramenés prisonniers. Le baron Vander Capelle,
alors ministre de la guerre, témoigna par écrit à
M. de Bourjolly toute sa satisfaction sur cette action, d'autant
plus méritoire qu'il était à peine âgé
de dix-sept ans.
Passé au service de France en 1810, aide de camp du maréchal
duc d'Istrie (Bessières), il fit les campagnes de 1810, 1811
en Espagne, 1812 en Russie et 1813 en Allemagne. Il fut décoré
de l'ordre de la Légion-d'Honneur sur le champ de bataille
de Lutzen.
Le maréchal duc d'Istrie fut tué à ses côtés,
au moment où il lui donnait un ordre. De trois qu'ils étaient
exposés à une batterie prussienne, il est le seul
qui ne fut pas touché : un maréchal-des-logis
eut la tête emportée près de lui.
Devenu aide de camp du maréchal Soult après la mort
du duc d'Istrie, M. de Bourjolly fit les campagnes de 1813 et1814
en Espagne et en France, et se trouva à la bataille de Toulouse.
Plus tard, pendant la campagne de 1815, il était aide de
camp du maréchal Soult, major général à
la bataille de Waterloo.
La Restauration arrêta une carrière commencée
sous de si brillants auspices. Parvenu au grade d'officier supérieur
à l'âge de vingt-trois ans, M. de Bourjolly resta en
demi-solde jusqu'aux événements de 1830, où
il fut remis en activité, et envoyé chef d'escadron
au 8e régiment de dragons, où, chose assez rare, il
est devenu lieutenant-colonel et depuis colonel du même régiment.
Il a été nommé en outre officier de la Légion
d’Honneur.
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Roi
de Hollande
Bessières,
duc d'Istrie
Soult
Waterloo
Etat-major
de Soult
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L'Illustration,
30 septembre 1865 : |
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Le général Le Pays de Bourjolly (Jean-Alexandre),
sénateur, était né à Saint-Domingue,
de parents français, le 24 mars 1791. Venu à Paris,
après la chute du Directoire, il y fit une partie de ses
études. En 1806, Louis Bonaparte ayant été
nommé roi de Hollande, Le Pays de Bourjolly entra dans les
pages du nouveau roi.
En 1807, il passa, avec le grade de sous-lieutenant, dans un régiment
d'infanterie, fut attaché au général Bessière
en qualité d'aide de camp, et fit avec ce général
les campagnes d'Espagne, de Russie et d’Allemagne. En 1814, Le Pays
de Bourjolly remplissait les mêmes fonctions près du
maréchal Soult, duc de Dalmatie, avec le grade de chef d'escadron,
et assista avec lui à la bataille de Toulouse. A la rentrée
des Bourbons, il fut mis à la demi-solde, et éloigné,
jeune encore, du service actif. Le gouvernement né de la
révolution de Juillet, moins ombrageux que celui de la Restauration,
le rétablit sur le cadre d'activité. Le Pays de Bourjolly
passa en Afrique, où il prit part aux principaux faits d'armes
qui suivirent la conquête, et fut promu colonel en 1835, maréchal
de camp en 1840, et enfin général de division en 1845.
Au rétablissement de l'Empire, il fut nommé président
du comité consultatif de cavalerie, et élevé
à la dignité de sénateur le 31 décembre
1852. Ses goûts lui faisaient rechercher la vie retirée.
Il s'était créé à Tarbes une retraite
qu'il affectionnait ; c'est dans cette ville qu'il vient de
s'éteindre, à l'âge de soixante-quatorze ans. |
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Saint-Domingue
Hollande
Louis
Bonaparte
Bessières
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Vapereau
G., Dictionnaire universel des contemporains, Volume 2, Paris 1870. |
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LE PAYS DE BOURJOLLY (Jean-Alexandre), général français,
sénateur, né à Saint-Domingue, le 24 mars 1791,
de parents français, vint à Paris sous le Consulat
et fut emmené en Hollande par Louis Bonaparte et placé
parmi ses pages. En 1807, il fut nommé sous-lieutenant d'infanterie,
suivit en qualité d'aide de camp le maréchal Bessières
en Espagne, en Russie et en Allemagne, puis le maréchal Soult
aux batailles de Toulouse et de Waterloo. Il était chef d'escadron
en 1814 lorsqu'il fut mis en demi-solde au second retour des Bourbons.
Il ne put continuer une carrière commencée sous de
si brillants auspices qu'après les événements
de 1830. Il devint alors major de place à Alger à
l'issue de l'expédition, colonel en 1835, maréchal
de camp le 21 juin 1840. et, après sept années de
combats en Afrique, il fut promu au grade de lieutenant général
le 20 octobre 1845. M. Le Pays de Bourjolly a commandé plusieurs
divisions militaires jusqu'au rétablissement de l'Empire.
Appelé alors à la présidence du comité
consultatif de cavalerie, il est entré au Sénat le
31 décembre 1852. Il a été promu grand officier
de la Légion d'honneur, le 10 décembre 1849. — Il
est mort en septembre 1865.
On doit à ce général quelques écrits
militaires: Colonies de l'Algérie (1849, in-8);
Du mode de gouvernement en Algérie (1850, in-8);
De l'armée en 1848 (1853, in-8), récit des
événements accomplis à Lyon pendant les premiers
mois de la République. |
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Saint-Domingue
Hollande
Louis
Bonaparte
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