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Nouvelles
du 23 février 1801 |
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La
Patience, e-bulletin n° 175, 23 février 2001.
Nouvelles du quartidi 4 ventôse,
an IX de la République.
(23
février 1801, ancien style.)
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On
lit dans “le Publiciste” de ce jour :
- La gendarmerie
de Tartas arrêta, le 21 pluviôse, un journalier de la commune de
Meilhan, nommé Jean Dayres, prévenu d'avoir noyé sa femme et sa
fille, âgée de quatre ans. |
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On ne doute pas que le nouveau ministère d'Angleterre ne fasse incessamment
des ouvertures de paix ; mais il est faux qu'il en ait déjà fait,
comme le bruit s'en est répandu à Londres et à Paris. |
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On
lit dans “le Journal de Paris” de ce jour :
Londres,
17 février. On dit que le gouvernement a fait notifier officiellement
à tous les ambassadeurs, consuls et à nos commandants dans la Méditerranée,
que Malte forme partie intégrante de l'empire
britannique, et doit être désigné comme telle, dans tous les traités
à faire par la suite.
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Malte |
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Paris, le 3 ventôse.
Le premier consul a donné, aux ambassadeurs, l'audience ordinaire
du 2. M. de Musquitz était accompagné d'un évêque irlandais, attaché
à la légation d'Espagne. |
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On écrit de Berlin, 7 février (18 pluviôse) : Le colonel français,
Louis Bonaparte, est parti hier pour Paris ; comme il n'est pas
entièrement rétabli de sa maladie, il s'y rendra à petites journées. |
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Louis Bonaparte
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Le ministre de la marine vient de faire, aux consuls, un rapport
sur le combat qui a eu lieu, le 20 vendémiaire dernier, sur les
côtes du Brésil, entre la frégate américaine le Boston
et la corvette de la république le Berceau. La frégate
américaine portait 26 pièces de canon de 12, et 12 de 9, et le Berceau
n'était armé que de 22 canons de 8, et de 6 obus de 12.
Malgré
l'infériorité des forces, le bâtiment français a soutenu courageusement
le combat, depuis 8 jusqu'à 11. Il se prolongea jusqu'à 2 h ; mais
enfin, le Berceau sans mâture, avec plusieurs boulets à la flottaison,
et faisant 7 pouces d'eau à l'heure, fut réduit à amener son pavillon.
Ce combat, dont la supériorité de l'ennemi ne permettait pas d'espérer
une autre issue, honore le pavillon français ; il fait l'éloge des
officiers et des marins qui l'ont soutenu, et comme il a eu lieu
après le traité, qui date du 8 vendémiaire, le Berceau
devra être rendu par le gouvernement américain. |
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Aux
auteurs du Journal.
Parcourez
les quais. Voyez les nombreuses caricatures que fait naître, tous
les jours, l'extravagance de nos modes actuelles. Les étrangers
ne pourront en croire les graveurs. Mais nous, qui rencontrons à
chaque pas les modèles, nous trouvons que les tableaux sont quelquefois
encore en-deçà de la réalité.
La
paix n'arrêtera-t-elle donc pas enfin les progrès de cette folie
qui tue, à chaque minute, tous les efforts renaissants de l'industrie
nationale ? (...) N'est-il pas démontré que si le luxe est funeste
aux petits Etats, il est rigoureusement nécessaire aux nations grandes
et populeuses ? Les réjouissances de la paix vont occasionner des
fêtes publiques et particulières ; que tous les citoyens riches
y reprennent l'ancien éclat de la parure française, et nous, avec
nos petits moyens, rapprochons-nous tout doucement de l'ancien costume,
prenons du moins l'habit français, le chapeau français, la culotte
française, bannissons le sac ridicule et la dégoûtante houppelande,
etc., etc. : et désormais nous pourrons compter sur une des branches
d’industrie attendue par nos manufactures et nos ouvriers. Bientôt
elle deviendra plus féconde encore par le tribut certain des nations
voisines. (signé) D.L.C. |
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Modes
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