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Extrait
du "Journal
de Paris" du duodi 18 ventôse, an 8 de la République
(9 mars 1800). |
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Tribunat
- Séance du 17 ventôse.
Proclamation
des Consuls de la République, aux Français.
Français !
Vous désirez la paix : votre gouvernement la désire
avec plus d'ardeur encore. Ses premiers voeux, ses démarches
constantes ont été pour elle.
Le ministère anglais la repousse ; le ministre anglais a
trahi le secret de son horrible politique. Déchirer la France,
détruire sa marine et ses ports, l'effacer du tableau de
l'Europe, ou l'abaisser au rang des puissances secondaires, tenir
toutes les nations du continent divisées, pour s'emparer
du commerce de toutes, et s'enrichir de leurs dépouilles
; c'est pour obtenir ces affreux succès, que l'Angleterre
répand l'or, prodigue les promesses et multiplie les intrigues.
Mais ni l'or, ni les promesses, ni les intrigues de l'Angleterre
n'enchaîneront à ses vues les puissances du continent.
Elles ont entendu le voeu de la France, elles connaissent la modération
des principes qui la dirigent, elles écouteront la voix de
l'humanité et la voix puissante de leur intérêt.
S'il en était autrement, le gouvernement, qui n'a pas craint
d'offrir et de solliciter la paix, se souviendra que c'est à
vous de la commander.
Pour la commander, il faut de l'argent, du fer et des soldats !
Que tous s'empressent de payer le tribut qu'ils doivent à
la défense commune. Que les jeunes citoyens marchent, ce
n'est plus pour des factions, ce n'est plus pour le choix des tyrans
qu'ils vont s'armer ; c'est pour la garantie de ce qu'ils ont de
plus cher, c'est pour l'honneur de la France, c'est pour les intérêts
sacrés de l'humanité et de la liberté. Déjà
les armées ont repris cette attitude, présage de la
victoire ; à leur aspect, à l'aspect de la nation
entière, réunie dans les mêmes intérêts
et dans les mêmes voeux, n'en doutez point, Français,
vous n'aurez plus d'ennemis sur le continent. Que si quelque puissance
encore veut tenter le sort des combats, le premier consul a promis
la paix, il ira la conquérir à la tête de ces
guerriers qu'il a plus d'une fois conduits à la victoire.
Avec eux, il saura retrouver ces champs encore pleins du souvenir
de leurs exploits ; mais au milieu des batailles, il invoquera la
paix, et il jure de ne combattre que pour le bonheur de la France
et le repos du monde. |
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Les
consuls arrêtent :
Art. Ier. Le département qui à la fin de germinal aura
payé la plus forte partie de ses contributions, sera proclamé
comme ayant bien mérité de la patrie. Son nom sera donné
à la principale place de Paris.
II. Tous les anciens soldats qui auraient obtenu leur congé,
tous ceux qui même faisant partie des compagnies de vétérans,
sont encore en état de faire la campagne, tous les jeunes gens
de la réquisition et de la conscription seront sommés,
au nom de l'honneur, par une proclamation des préfets et des
généraux commandant les divisions, de rejoindre leurs
drapeaux avant le 15 germinal. Ceux qui ne seraient attachés
à aucun corps se rendront au quartier général
de l'armée de réserve à Dijon, où ils
seront armés et habillés. Le premier consul les passera
en revue dans le courant de germinal.
III. Les citoyens Français, autres que ceux nommés en
l'art II, qui, dans cette circonstance extraordinaire, voudront accompagner
le premier consul et participer aux périls et à la gloire
de la campagne prochaine, se feront inscrire chez les préfets
et sous-préfets.
Le ministre de la guerre donnera les ordres nécessaires pour
qu'ils soient formés en bataillons volontaires. Ceux qui auraient
les moyens de se procurer des chevaux, seront formés en escadrons
de volontaires ; ils seront définitivement organisés
à Dijon, et les officiers nommés par le premier consul.
IV. Au 20 germinal prochain les préfets de chaque département
enverront au ministre de l'intérieur l'état des jeunes
gens qu'ils auront fait rejoindre, et il en sera fait un rapport aux
consuls de la république, qui feront proclamer dans toute la
république et à la tête des armées, les
dix départements qui en auront le plus fournis, comme les plus
sensibles à l'honneur et à la gloire nationale. |
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Hussards
volontaires |
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Les
consuls de la république arrêtent :
Art. Ier. Il sera créé une armée de réserve
forte de 60.000 hommes.
II. Elle sera directement commandée par le premier consul.
III L'artillerie sera commandée par le général
St. Rémy.
Le parc, par le chef de brigade Gassendi.
Le génie, par le premier inspecteur du génie Marescot.
IV. L'ordonnateur Dubreton remplira les fonctions d'ordonnateur en
chef.
Les différents corps et les conscrits qui doivent composer
cette armée, se mettront sur-le-champ en marche pour Dijon
; ils seront cantonnés dans les villes à 20 lieues à
la ronde.
VI. Le ministre de la guerre est chargé de l'exécution
du présent arrêté. Il prendra toutes les mesures
pour faire réunir à Dijon tous les objets nécessaires
pour l'armement, l'habillement et l'équipement de l'armée
de réserve. |
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Armée
de réserve
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Extrait
du "Publiciste"
du duodi 22 ventôse, an 8 de la République (13 mars
1800). |
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Italie.-
De Gênes, le 22 février (3 ventôse).
Notre gazette publie que
la commission du gouvernement et le comité des subsistances
prendront
les mesures les plus sages pour nous faire éprouver le moins
possible
les malheurs de la disette. Les troupes françaises et le
général en chef
lui-même sont réduits à la demi-ration. Pour
diminuer le nombre des
consommateurs, le général Masséna a intimé
l'ordre à tous les Français
qui ne sont pas attachés à l'armée, de s'éloigner
de la ville centrale. |
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Siège
de Gênes
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Nouvelles
du 10 mars 1800 |
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