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Ce corps
de volontaires fut créé par l’arrêté
du 17 ventôse an VIII (8 mars 1800).
L’article III de cet arrêté portait :
III. Les citoyens Français (...) qui, dans cette circonstance
extraordinaire, voudront accompagner le premier consul et participer
aux périls et à la gloire de la campagne prochaine,
se feront inscrire chez les préfets et sous-préfets.
Le ministre de la guerre donnera les ordres nécessaires pour
qu'ils soient formés en bataillons volontaires. Ceux qui
auraient les moyens de se procurer des chevaux, seront formés
en escadrons de volontaires ; ils seront définitivement organisés
à Dijon, et les officiers nommés par le premier consul.
Le corps, composé
d’infanterie et de cavalerie légère, s’organisa à
Paris sous la direction du général Mathieu Dumas et
sous le nom de "Volontaires Bonaparte". (D’après
Ségur, le corps porta d’abord le nom de "hussards
volontaires", puis celui de "Légion de
Bonaparte".
Deux bataillons de hussards à pied sont organisés
et auront une existence éphémère. Ils font
campagne avec l’armée des Grisons et sont dissous à
Trente au début de l’année 1801.
Le 1er bataillon est versé dans le 45e de ligne, et le 2e
dans le 17e léger.
Quant aux escadrons de hussards à cheval, ils furent envoyés
à Dijon, où le premier consul les passa en revue.
Après quoi ils allèrent à Genève, puis
furent dirigés vers les Grisons. Ils prirent alors le nom
de « hussards volontaires de l’armée du Rhin
».
Après la campagne, ils sont envoyés à Metz,
où ils sont licenciés le 25 germinal an IX (15 avril
1801). La moitié a peu près des 600 hommes que compte
le corps retourne à la vie civile. Les autres sont versés
dans différents corps de cavalerie :
50 au 1er chasseurs ;
45 au 8e chasseurs ;
97 au 10e chasseurs ;
107 au 16e chasseurs ;
4 au 20e chasseurs ;
3 au 17e dragons ;
3 au 13e de cavalerie ;
1 au 8e de hussards ;
1 à la Légion des Francs du Nord.
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