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Gibraltar |
| Dictionnaire géographique portatif, par M. Vosgien, 1789 : |
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Gibraltar,
Gibraltaria, petite, mais jolie et très forte ville
d'Espagne, dans l'Andalousie, auprès d'une montagne de même
nom, du sommet de laquelle on découvre plus de 40 lieues
en mer, et sur la côte septentrionale du détroit du
même nom, qui fait la communication de l'Océan et de
la mer Méditerranée avec un port défendu par
plusieurs forts. On l'avait toujours cru imprenable jusqu'en 1704,
que la flotte d'Angleterre et de Hollande la prirent. Les Espagnols
l'assiégèrent en vain en 1705 et en 1708. Elle est
demeurée à l'Angleterre par le traité d'Utrecht
et de Séville. Cette place a été assiégée
en 1782 par les armées combinées de France et d'Espagne.
Ce siège qui a fixé l'attention de toute l'Europe,
tant par la présence de plusieurs princes, que par la réputation
du général qui en était chargé (le duc
de Crillon) n'a pas eu le succès dont on s'était flatté,
et les fameuses batteries flottantes, qui devaient réduire
la place, ont été incendiées par le feu des
Anglais. Elle est à 10 lieues N. de Ceuta, 18 S.E. de Cadix.
Longit. 12 30 latitude 36. Voyez Algezire. |
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| Dictionnaire historique, critique et bibliographique, par une société de gens de lettres (Biographie Chaudon), Volume 29, Paris 1823. |
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| Le 13 septembre 1782, les batteries flottantes des Espagnols dirigées contre Gibraltar sont détruites par les boulets rouges lancés par le commandant anglais ; les Espagnols et les Français échouent ainsi au siège de Gibraltar, pour lequel ils avaient fait des dépenses considérables. |
1782 | |||
