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Dictionnaire
géographique portatif, par M. Vosgien,
1758 : |
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Ecosse
: Scotia, Royaume d'Europe qui occupe la partie septentrionale
de la Grande Bretagne, connu par les anciens sous le nom de Caledonia
et de Pictes. Il est séparé de l'Angleterre
par les rivières de Twed, d'Esck et de Sollway, et par les
montagnes de Cheviot. Le plus grand jour y est de 18 heures 2 minutes,
et le plus court de 5 heures 45 minutes. Ce qui fait que dans les
plus grands jours d'été, il n'y a point de nuit, mais
un crépuscule très lumineux entre le coucher et le
lever du soleil. Il a environ 55 lieues de long sur 20 de large.
L'air y est plus sain qu'en Angleterre et on y vit plus longtemps.
Il y a un grand nombre de lacs qui ne gèlent jamais, beaucoup
de rivières, de montagnes et de forêts. Les vallées
y sont fertiles. Il s'y fait un grand commerce de cuir, de suif,
draps, chanvres, etc. Il y a deux sortes de langues, celle des montagnes
qui approche beaucoup de l'irlandais, et celle de ceux qui habitent
les vallées, qui n'est pas fort différente de l'anglais.
Le pays abonde en tout ce qui est nécessaire à la
vie. La religion est la prétendue réformée.
L'Ecosse a eu longtemps ses rois particuliers jusqu'en 1603 que
Jacques Stuart VI succéda aux couronnes d'Angleterre et d'Irlande,
auxquelles il unit celle d'Ecosse, sous le nom de Jacques I. On
la divise en 35 petites provinces que l'on distingue en méridionales
et septentrionales par rapport au Tay qui les sépare. Edimbourg
en est la capitale. Les Ecossais ont l'esprit vif et pénétrant,
quoique fort avant vers le nord. . |
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Grande
Bretagne
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Dictionnaire
géographique portatif, par M. Vosgien,
1789 : |
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Ecosse
: Scotia, Royaume d'Europe qui occupe la partie septentrionale
de la Grande Bretagne, connu par les anciens sous le nom de Caledonia
et de Pictes. Il est séparé de l'Angleterre
par les rivières de Twed, d'Esck et de Sollway, et par les
montagnes de Cheviot. Le plus grand jour y est de 18 heures 2 minutes,
et le plus court de 5 heures 45 minutes. Ce qui fait que dans les
plus grands jours d'été, il n'y a point de nuit, mais
un crépuscule très lumineux entre le coucher et le
lever du soleil. Il a environ 80 lieues de long sur 55 de large,
et 220 de circuit. L'air y est plus sain qu'en Angleterre et on
y vit plus longtemps. Il y a un grand nombre de lacs, qui ne gèlent
jamais, beaucoup de rivières, de montagnes et de forêts.
Les vallées y sont fertiles. Il s'y fait un grand commerce
de cuir, de suif, draps, chanvres, etc. Il y a deux sortes de langues,
celle des montagnes qui approche beaucoup de l'irlandaise, et celle
de ceux qui habitent les vallées, qui n'est pas fort différente
de l'anglais. Le pays abonde en tout ce qui est nécessaire
à la vie. La religion dominante est la prétendue réformée.
L’épiscopat avait été rétabli sous Charles
II ; mais depuis 1699, il n’y a plus d’évêques. L'Ecosse
a eu longtemps ses rois particuliers jusqu'en 1603 que Jacques Stuart
VI succéda aux couronnes d'Angleterre et d'Irlande, auxquelles
il unit celle d'Ecosse, sous le nom de Jacques I, par le traité
d’union de 1706. Il n’y a plus qu’un parlement pour l’Angleterre
et l’Ecosse ; les Ecossais y envoient 16 pairs et 45 députés
des villes. On la divise en 35 petites provinces que l'on distingue
en méridionales et septentrionales par rapport au Tay qui
les sépare. Edimbourg en est la capitale. Les Ecossais ont
l'esprit vif et pénétrant, quoique fort avant vers
le nord : ils sont affables aux étrangers et fidèles.
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Dictionnaire
géographique portatif, par M. Vosgien,
1809 : |
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Dictionnaire
historique, critique et bibliographique, par une société
de gens de lettres (Biographie Chaudon), Volume 29, Paris 1823.
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Le
prince Édouard Stuart, fils aîné de Jacques
III, étant débarqué en Ecosse à la fin
du mois d'août 1745, et un grand nombre d'Ecossais s'étant
déclarés en sa faveur, il fait proclamer son père
roi d'Ecosse et d'Irlande, à Perth, le 19 septembre 1745.
Le 2 octobre 1745, en Ecosse, le prince Édouard gagne la
bataille de Preston-Pans sur le général Cope, anglais.
Les Sauvages des îles Hébrides et Orcades viennent
s'offrir à lui; il entre ensuite avec son armée en
Angleterre, où il prend la ville de Carlisle, le 26 novembre
1745, mais, à la. fin de décembre, il est forcé
par le duc de Cumberland de rentrer en Ecosse. |
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1745
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Le 28 janvier 1746, le prince Edouard gagne en Ecosse la bataille
de Falkirk, et prend ensuite la ville d'Inverness.
Le 27 avril 1746, le prince Edouard perd en Écosse la bataille
de Culloden, près d'Inverness ; depuis ce temps, son parti
étant affaibli, il se retire d'Ecosse, vient en France, et
retourne en Italie ; plusieurs de ses partisans furent condamnés
à mort à Londres. |
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1746
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