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On lit dans la Quotidienne de ce mardi 14 mars 1815 : |
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Londres,
10 mars 1815.
La nouvelle du débarquement de Buonaparte en France nous
arrive dans l'instant. Lord Fitzroy Sommerset mande qu'au départ
de sen courrier (lundi 6 mars), Paris était parfaitement
tranquille.
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Vienne,
2 mars 1815.
Le prince de Talleyrand est depuis deux jours à Presbourg,
où il attend le roi de Saxe.
- Des lettres de l’île d'Elbe disent que depuis quelque temps
Buonaparte manque, ou fait semblant de manquer d'argent ; ses
gardes et ses domestiques n'étaient pas payés. Il
avait fait élever des retranchements et des palissades autour
de sa maison ; il me voyait personne, et s'occupait à
rédiger ses mémoires.
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Belgique.
Bruxelles, 10 mars 1815.
Depuis hier il est passé par cette ville plusieurs courriers
venant de Paris et se rendant en toute diligence à La Haye,
à Berlin, à Copenhague, à Stockholm, pour y
porter la nouvelle du débarquement de Buonaparte en France.
- On voit avec satisfaction les mesures sages et énergiques
prises par le gouvernement français et dont le but est de
mettre un terme aux projets d'un homme que le ciel a jeté
sur la terre pour le malheur de notre époque.
(Oracle de Bruxelles.)
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Paris,
13 mars 1815.
Uue personne très digne de foi, partie de Lyon le 11 au soir,
annonce que Buonaparte était encore ce jour-là dans
cette ville ; que la population était consternée,
et que l'échappé de l'île d'Elbe n'avait qu'un
nombre peu considérable de soldats harassés de fatigue.
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M. le maréchal Ney a écrit au Roi, de Besançon,
sous la date du 12 mars matin, qu il partait avec dix mille braves,
dont il répondait, pour aller combattre l'ennemi de la France.
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Tous les jours une foule immense se porte aux Tuileries, et fait
retentir l'air des cris de vive le Roi ! vivent les Bourbons
! Hier, un insensé ayant voulu opposer à ce vœu
unanime de la France, le cri de vive l' Empereur, a été
fort maltraité par la multitude, à qui la gendarmerie
ne l'a arraché qu'avec beaucoup de peine pour le conduire
en prison.
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Des patrouilles nombreuses prises dans les belles compagnies des
grenadiers de la garde nationale, ont parcouru aujourd'hui les principaux
lieux publics, pour le maintien du bon ordre, et dissiper les rassemblements.
Mais partout, si l'on forme des groupes, si l'on s'entretient des
événements qui intéressent le salut de la France
entière, c'est pour manifester plus vivement son attachement
au Roi, rappeler les bienfaits de sa clémence et d'un gouvernement
réparateur ; c'est enfin pour opposer le tableau d'une première
année de bonheur et de sécurité, à celui
des maux de tout genre que voudrait reproduire l'éternel
ennemi du genre humain.
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Les nouvelles de Besançon annoncent qu'au moment où
l'on y a reçu la nouvelle de la marche de Bonaparte, un mouvement
général a éclaté dans toute la Franche
Comté. Les gardes nationales ont pris les armes, les habitants
ont rivalisé de zèle avec les autorités civiles
et militaires, pour l'exécution des mesures promptes et rapides
qu'exigent les circonstances.
Les mêmes détails sont transmis de tous les départements
de l'Alsace et de la Flandres. Dans toutes les grandes garnisons
l'esprit est bon, l'ordre et la discipline y règnent. Les
rapports présentés aujourd’hui à la chambre
des députés, par les ministres de l'intérieur
et de la guerre, donnent à cet égard les notions les
plus rassurantes, et ne nous permettent pas d'entrer dans de plus
longs détails. |
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PROCLAMATION.
Paris, le 12 mars 1815.
L'intention du Roi étant d'utiliser tant de braves Français
qui se présentent de toutes parts, demandent des armes et
veulent servir la cause du Roi, de l'honneur et de la patrie, Sa
Majesté ordonne ce qui suit :
Il sera formé des bataillons de volontaires royaux appelés
à marcher avec le corps d'armée, sous les ordres de
S. A. R. Mgr. le duc de Berry. MM. les lieutenants-généraux
comte de Vioménil et de Latour-Maubourg sont spécialement
chargés de l'organisation de ces bataillons ; à
mesure que les contrôles seront arrêtés par les
inspecteurs aux revues chargés de ce travail, MM. les lieutenants-généraux
les enverront recevoir leurs armes à Vincennes.
Tous ceux qui ont demandé et qui veulent servir, doivent
s'adresser à MM. les lieutenants-généraux ci-dessus
désignés. Les personnes déjà revêtues
de grades militaires qui se présenteront au nombre des volontaires,
dont elles garantiront le dévouement et la fidélité,
en prendront immédiatement le commandement. |
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A
Son Excellence le ministre de la guerre.
Monseigneur,
L'apparition de Napoléon Buonaparte sur l'un des points de
la France, ne peut qu'indigner quiconque aime sa patrie et son légitime
souverain.
L'armée surtout n'aura pas en vain fait serment de fidélité
à Louis-le-Desiré. Je crois pouvoir répondre
des troupes qui servent dans la 2e division militaire.
Je m empresse d'en assurer V. Exc. en mon nom, et au non de MM.
les officiers de tous grades qui servent à l'état-major
de la division que je commande. Ainsi que moi ils éprouvent
le besoin, en apprenant les événements qui font le
sujet de la proclamation du 6 de ce mois, de se rallier autour du
trône, et de jurer de nouveau fidélité inviolable
pour leur monarque chéri. J'ai l'honneur d'être, etc.
Signé, Dumonceau, comte de Bergendal.
Mézières, le 9 mars 1815.
P. S. J'ai l'honneur d'envoyer ci-joint à V. Exc. l'adresse
que ne remet à l'instant mène le colonel du 22e régiment
de ligne, en garnison à Mézières Cette adresse
est signée par tous les officiers de ce corps. J'y joins
également celle du 8e régiment de cuirassiers en garnison
à Charleville. |
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