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Mairie
de Lyon.
Service de la Garde nationale.
Nous Maire de la ville de Lyon,
Considérant qu'il résulte des recensements auxquels
nous avons fait procéder, qu'un très grand nombre de
propriétaires et négociants ne figurent point sur les
contrôles au nombre des gardes nationaux habillés et
équipés;
Considérant cependant que ces classes de citoyens sont celles
qui ont le plus grand intérêt au maintien du bon ordre
et de la tranquillité publique, et sur lesquels conséquemment
le service doit plus spécialement reposer;
Considérant que, pour répondre aux vues du Roi, il est
de notre devoir d'employer tous les moyens qui sont en notre pouvoir,
pour porter au plus grand complet les contrôles des gardes nationaux
habillés, afin que le service puisse être fait avec plus
de régularité et soit en même temps moins à
charge aux citoyens;
Nous donnons les Avis suivants:
1°) Nous invitons expressément MM. les négocians
et propriétaires, qui n'ont point encore fait l'uniforme de
la garde nationale, à s'habiller et à s'équiper
immédiatement.
Ils voudront bien en faire leur déclaration, dans les vingt-quatre
heures, à MM. les capitaines de leurs compagnies respectives,
pour être portés sur les contrôles des grenadiers
ou chasseurs.
Ces mêmes déclarations seront renouvelées au secrétariat
de la mairie.
2°) Des lettres particulières d'invitation seront par nous
adressées à ceux qui, dans les 48 heures, ne se seraient
point fait inscrire pour s'habiller, et seraient cependant reconnus
pour avoir les moyens de le faire.
Le bon esprit qui anime les habitants de cette grande cité,
ne nous laisse aucun doute sur l'empressement qu'ils apporteront à
répondre à l'appel que nous leur faisons au nom du bien
public.
Fait à l'Hôtel-de-ville, Lyon, le 6 mars 1815.
Le maire de la ville de Lyon,
Le Comte de Fargues.
(Journal de Lyon 1815, 7 mars 1815.) |
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On lit dans le Journal des Débats de ce jour : |
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Allemagne.
Vienne (Autriche), 23 février 1815.
On dit ici que la ville de Dresde et toute la Saxe sont dans la
plus grande consternation. La partie cédée à
la Prusse est la meilleure ; et les dettes devant être
partagées d'après le nombre des habitants, on craint
que la Nouvelle-Saxe ne succombe sous le poids de ses charges.
On dit encore que la protestation de la Maison de Bourbon Bourbon,
contre l'usurpation du trône de Naples par Murat, a été
admise et favorablement accueillie par le Congrès, et que
les trois Légations seront rendues au Pape.
Cependant les affaires du Congrès sont en ce moment un peu
stationnaires, à cause de l'extrême difficulté
de trouver des indemnités proportionnées pour la Bavière :
ce qui n'empêche pas qu'on ne parle toujours du prochain départ
des souverains.
Notre armée ne sera réduite qu'après la fin
du Congrès, au moins quant aux affaires générales
de l'Europe. Il paraît certain que notre Empereur se rendra
en Italie aussitôt que les souverains auront quitté
la capitale. |
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Paris,
5 mars.
La situation de l'Italie et les mouvements qui semblent s'y préparer
ayant fait juger nécessaire de rassembler un corps d'observation
entre Lyon et Chambéry, plusieurs régiments ont reçu
ordre de se mettre en route pour cette destination.
La santé du Roi se rétablit de jour en jour. Cependant
S.M. a encore entendu aujourd'hui la messe dans ses appartements:
elle a ensuite reçu la visite de Mgr le duc d'Orléans
et de Mgr le prince de Condé. |
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On lit dans le Journal de Paris de ce jour : |
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Paris,
6 mars 1815.
- L’époque de Long-Champ, qui s'approche, est ordinairement
signalée par quelques modes nouvelles ; les jeunes gens
attendent avec impatience le résultat des méditations
des artistes qui s'occupent de la toilette. Depuis longtemps on
ne remarque aucune variation sensible dans les modes, et l'on peut
porter le même habit six mois de suite sans être ridicule :
le génie des Cattel, des Léger, serait-il épuisé?
Nous n'osons leur faire l'injure de le croire; d'ailleurs la mode
n'est-elle pas un cercle que l'on recommence à parcourir
lorsqu'on est arrivé au point de départ? C'est surtout
lorsqu'il s'agit de la coupe des habits, que l'on reconnaît
la vérité de l'adage : rien de nouveau.
Depuis que l'hiver semble nous avoir quittés, les pantalons
de tricot rayé sont en faveur : cette mode ne semblerait
devoir convenir qu'aux hommes bien faits, et dans la force de l'âge,
mais les tailleurs sont si habiles qu'au moyen des coussins qui
rembourrent les cuisses et les mollets, un ci-devant jeune homme
peut à son gré ressembler à l'Apollon du Belvédère
ou à l'Hercule de Farnèze.
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-
Des lettres de Londres portent que les premières familles
anglaises se proposent d'aller passer la belle saison dans les Pays-Bas.
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Rochefort,
26 février 1815.
La frégate du Roi la Méduse, commandée
par M. le capitaine de frégate Achille de Cheffontaines,
est arrivée de la Martinique et de la Guadeloupe après
une traversée de 22 jours de cette dernière colonie,
apportant des dépêches du gouverneur de ces deux îles.
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La
frégate "la Méduse" |
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Modes.
Il n'y a point de couleur dominante. On porte du rose, du blanc
et du vert, à peu près en égale quantité.
Aux toques ont succédé des capotes; elles sont toutefois
moins nombreuses que les chapeaux. Le lilas est la fleur la plus
commune. La passe des chapeaux d'étoffe est étroite.
Le nombre des capotes jaunes n'a pas augmenté. Beaucoup d'élégants
ne portent, en toile fine, qu'une chemisette, ou même un col.
Le même principe d'économie a fait adopter des bottines
que l'on met, en place de bottes, sous un pantalon. Les pantalons
gris de fer sont toujours très nombreux. On continue de faire
des gilets très longs. Depuis peu, il y a des fracs noirs ;
on les porte avec des pantalons bleus. |
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Milan,
6 mars 1815.
Après d'inutiles efforts de la part des Autrichiens pour
s'établir dans la citadelle de Turin , il paraît que
d'après un accord avec S.M.S., ils l'occupent aujourd'hui
conjointement avec les Piémontais.
(Journal des Deux-Sèvres, 18 mars 1815.) |
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