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Waterloo battle 1815

 

 

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5 mars 1815     Lundi 6 mars 1815    7 mars 1815

Début de la série : 
       
  Ce 6 mars 1815, Napoléon fait la route de Gap à Corps, et il approche donc de Grenoble. La nouvelle du débarquement est arrivée à Paris la veille, mais rien ne transpire dans la presse parisienne, si ce n'est l'annonce de la formation d'un corps d'observation entre Lyon et Chambéry, justifié par l'agitation qui se produit en Italie.
A Lyon, le maire fait appel à "MM. les négocians et propriétaires" pour mettre sur pied la garde nationale "au nom du bien public."
     

  Mairie de Lyon.
Service de la Garde nationale.
Nous Maire de la ville de Lyon,
Considérant qu'il résulte des recensements auxquels nous avons fait procéder, qu'un très grand nombre de propriétaires et négociants ne figurent point sur les contrôles au nombre des gardes nationaux habillés et équipés;
Considérant cependant que ces classes de citoyens sont celles qui ont le plus grand intérêt au maintien du bon ordre et de la tranquillité publique, et sur lesquels conséquemment le service doit plus spécialement reposer;
Considérant que, pour répondre aux vues du Roi, il est de notre devoir d'employer tous les moyens qui sont en notre pouvoir, pour porter au plus grand complet les contrôles des gardes nationaux habillés, afin que le service puisse être fait avec plus de régularité et soit en même temps moins à charge aux citoyens;
Nous donnons les Avis suivants:
1°) Nous invitons expressément MM. les négocians et propriétaires, qui n'ont point encore fait l'uniforme de la garde nationale, à s'habiller et à s'équiper immédiatement.
Ils voudront bien en faire leur déclaration, dans les vingt-quatre heures, à MM. les capitaines de leurs compagnies respectives, pour être portés sur les contrôles des grenadiers ou chasseurs.
Ces mêmes déclarations seront renouvelées au secrétariat de la mairie.
2°) Des lettres particulières d'invitation seront par nous adressées à ceux qui, dans les 48 heures, ne se seraient point fait inscrire pour s'habiller, et seraient cependant reconnus pour avoir les moyens de le faire.
Le bon esprit qui anime les habitants de cette grande cité, ne nous laisse aucun doute sur l'empressement qu'ils apporteront à répondre à l'appel que nous leur faisons au nom du bien public.
Fait à l'Hôtel-de-ville, Lyon, le 6 mars 1815.
Le maire de la ville de Lyon,
Le Comte de Fargues.
(Journal de Lyon 1815, 7 mars 1815.)
     

 

On lit dans le Journal des Débats de ce jour :

 
 

Allemagne.
Vienne (Autriche), 23 février 1815.

On dit ici que la ville de Dresde et toute la Saxe sont dans la plus grande consternation. La partie cédée à la Prusse est la meilleure ; et les dettes devant être partagées d'après le nombre des habitants, on craint que la Nouvelle-Saxe ne succombe sous le poids de ses charges.
On dit encore que la protestation de la Maison de Bourbon Bourbon, contre l'usurpation du trône de Naples par Murat, a été admise et favorablement accueillie par le Congrès, et que les trois Légations seront rendues au Pape.
Cependant les affaires du Congrès sont en ce moment un peu stationnaires, à cause de l'extrême difficulté de trouver des indemnités proportionnées pour la Bavière : ce qui n'empêche pas qu'on ne parle toujours du prochain départ des souverains.
Notre armée ne sera réduite qu'après la fin du Congrès, au moins quant aux affaires générales de l'Europe. Il paraît certain que notre Empereur se rendra en Italie aussitôt que les souverains auront quitté la capitale.

 
 
  Paris, 5 mars.
La situation de l'Italie et les mouvements qui semblent s'y préparer ayant fait juger nécessaire de rassembler un corps d'observation entre Lyon et Chambéry, plusieurs régiments ont reçu ordre de se mettre en route pour cette destination.
La santé du Roi se rétablit de jour en jour. Cependant S.M. a encore entendu aujourd'hui la messe dans ses appartements: elle a ensuite reçu la visite de Mgr le duc d'Orléans et de Mgr le prince de Condé.
 
 

 

On lit dans le Journal de Paris de ce jour :

 
 

Paris, 6 mars 1815.
- L’époque de Long-Champ, qui s'approche, est ordinairement signalée par quelques modes nouvelles ; les jeunes gens attendent avec impatience le résultat des méditations des artistes qui s'occupent de la toilette. Depuis longtemps on ne remarque aucune variation sensible dans les modes, et l'on peut porter le même habit six mois de suite sans être ridicule : le génie des Cattel, des Léger, serait-il épuisé? Nous n'osons leur faire l'injure de le croire; d'ailleurs la mode n'est-elle pas un cercle que l'on recommence à parcourir lorsqu'on est arrivé au point de départ? C'est surtout lorsqu'il s'agit de la coupe des habits, que l'on reconnaît la vérité de l'adage : rien de nouveau.
Depuis que l'hiver semble nous avoir quittés, les pantalons de tricot rayé sont en faveur : cette mode ne semblerait devoir convenir qu'aux hommes bien faits, et dans la force de l'âge, mais les tailleurs sont si habiles qu'au moyen des coussins qui rembourrent les cuisses et les mollets, un ci-devant jeune homme peut à son gré ressembler à l'Apollon du Belvédère ou à l'Hercule de Farnèze.

 
 
 

- Des lettres de Londres portent que les premières familles anglaises se proposent d'aller passer la belle saison dans les Pays-Bas.

 
 
 

Rochefort, 26 février 1815.
La frégate du Roi la Méduse, commandée par M. le capitaine de frégate Achille de Cheffontaines, est arrivée de la Martinique et de la Guadeloupe après une traversée de 22 jours de cette dernière colonie, apportant des dépêches du gouverneur de ces deux îles.

 
La frégate "la Méduse"
 
 

Modes.
Il n'y a point de couleur dominante. On porte du rose, du blanc et du vert, à peu près en égale quantité. Aux toques ont succédé des capotes; elles sont toutefois moins nombreuses que les chapeaux. Le lilas est la fleur la plus commune. La passe des chapeaux d'étoffe est étroite. Le nombre des capotes jaunes n'a pas augmenté. Beaucoup d'élégants ne portent, en toile fine, qu'une chemisette, ou même un col. Le même principe d'économie a fait adopter des bottines que l'on met, en place de bottes, sous un pantalon. Les pantalons gris de fer sont toujours très nombreux. On continue de faire des gilets très longs. Depuis peu, il y a des fracs noirs ; on les porte avec des pantalons bleus.

 
 

 

 

Milan, 6 mars 1815.
Après d'inutiles efforts de la part des Autrichiens pour s'établir dans la citadelle de Turin , il paraît que d'après un accord avec S.M.S., ils l'occupent aujourd'hui conjointement avec les Piémontais.
(Journal des Deux-Sèvres, 18 mars 1815.)

 

 

 

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