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Paris,
1er mars 1815.
Des lettres de Tunis, du 20 janvier, annoncent qu'il y a eu une révolution
complète dans le gouvernement de cette régence et, comme
dans tous les pays soumis au despotisme, la révolution a été
sanglante et imprévue. Le vieux bey Sidi Ottomano a été
assassiné par son cousin Sidi Mahmoud Flassen, qui jouissait
depuis longtemps de sa confiance et de sa faveur.
Les deux fils du malheureux Sidi Ottomano se trouvaient dans l'appartement
de leurs femmes au moment où leur père était
sous le couteau des assassins. Ils ont abandonné leurs femmes
à la discrétion des rebelles, et ont cherché
à se sauver au fort de la Goulette ; mais ils ont été
poursuivis et ramenés en présence de Sidi Mahmoud qui
sur-le-champ leur a fait trancher la tête. Il a été
ensuite reconnu seigneur absolu de la régence. La famille du
vieux bey est éteinte.
D'autres exécutions ont signalé le commencement de cette
usurpation. Jussuf Koggia, nommé ministre de Mahmoud, a commencé
l'exercice de ses fonctions par faire empaler Maciano Stinka qui jouissait
d'une grande autorité sous le dernier gouvernement, mais qui
avait mérité la haine générale par ses
cruautés et son orgueil. Le médecin renégat Mahmet
a été étranglé par l'ordre du même
ministre.
Ce dernier a bientôt éprouvé les vicissitudes
de la fortune. Depuis le massacre de la famille d'Ottomano, il avait
conçu le projet de faire périr le nouveau chef de la
régence à la faveur d'un parti considérable qui
lui était dévoué, et de monter sur le trône.
Il distribuait de l'argent aux troupes lorsqu'il a été
saisi par la barbe par un chef de mamelucks et conduit devant le nouveau
bey qui lui a reproché sa trahison et l'a fait exécuter
en sa présence. Le peuple furieux a traîné son
cadavre dans toutes les rues de la ville et dans le bourg de Bazuna.
Les soldats ont prêté serment de fidélité
à Sidi Mahmoud, et tout est rentré dans le calme.
Voilà les catastrophes qui arrivent souvent dans ces i-heureux
pays qui jouissent des bienfaits du despotisme, et où l'on
trouve d'une manière si parfaite i-l'unité de pouvoir
et de religion. -i
(Journal de Paris, 1er mars 1815.) |
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Lyon,
le 1er mars 1815.
- M. Charmetton, capitaine, ex aide de camp de M. le général
baron Moreau, est invité à se présenter au bureau
de l'Etat-major de la place, à l'Hôtel de -ville. M.
Faure, secrétaire-archiviste, a une lettre ministérielle
à lui remettre.
(Journal de Lyon 1815, 2 mars 1815.) |
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Modes.
Chez les modistes, la couleur la plus nouvelle est le jaune-citron ;
il y a, en soie, quelques capotes de cette couleur, dont le fond est
petit et la passe arrondie sur les oreilles : le bord de ces
capotes est garni d'une blonde, qui forme demi-voile ; les unes
sont en outre ornées d'un ou de deux brins de lilas, les autres
d'un paquet de violettes. Les chapeaux tout verts sont très
communs ; avec des liserés bleus ou même pistache,
ils le sont moins. On regarde comme très distingué un
chapeau de crêpe citron à liserés bleus.
(Journal de Paris, 1er mars 1815.) |
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