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Waterloo battle 1815

 

 

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28 février 1815     Mercredi 1er mars 1815    2 mars 1815

Début de la série : 
       

  Paris, 1er mars 1815.
Des lettres de Tunis, du 20 janvier, annoncent qu'il y a eu une révolution complète dans le gouvernement de cette régence et, comme dans tous les pays soumis au despotisme, la révolution a été sanglante et imprévue. Le vieux bey Sidi Ottomano a été assassiné par son cousin Sidi Mahmoud Flassen, qui jouissait depuis longtemps de sa confiance et de sa faveur.
Les deux fils du malheureux Sidi Ottomano se trouvaient dans l'appartement de leurs femmes au moment où leur père était sous le couteau des assassins. Ils ont abandonné leurs femmes à la discrétion des rebelles, et ont cherché à se sauver au fort de la Goulette ; mais ils ont été poursuivis et ramenés en présence de Sidi Mahmoud qui sur-le-champ leur a fait trancher la tête. Il a été ensuite reconnu seigneur absolu de la régence. La famille du vieux bey est éteinte.
D'autres exécutions ont signalé le commencement de cette usurpation. Jussuf Koggia, nommé ministre de Mahmoud, a commencé l'exercice de ses fonctions par faire empaler Maciano Stinka qui jouissait d'une grande autorité sous le dernier gouvernement, mais qui avait mérité la haine générale par ses cruautés et son orgueil. Le médecin renégat Mahmet a été étranglé par l'ordre du même ministre.
Ce dernier a bientôt éprouvé les vicissitudes de la fortune. Depuis le massacre de la famille d'Ottomano, il avait conçu le projet de faire périr le nouveau chef de la régence à la faveur d'un parti considérable qui lui était dévoué, et de monter sur le trône. Il distribuait de l'argent aux troupes lorsqu'il a été saisi par la barbe par un chef de mamelucks et conduit devant le nouveau bey qui lui a reproché sa trahison et l'a fait exécuter en sa présence. Le peuple furieux a traîné son cadavre dans toutes les rues de la ville et dans le bourg de Bazuna. Les soldats ont prêté serment de fidélité à Sidi Mahmoud, et tout est rentré dans le calme.
Voilà les catastrophes qui arrivent souvent dans ces i-heureux pays qui jouissent des bienfaits du despotisme, et où l'on trouve d'une manière si parfaite i-l'unité de pouvoir et de religion. -i
(Journal de Paris, 1er mars 1815.)
 

Tunis

 

 

 

 

 

 

  Lyon, le 1er mars 1815.
- M. Charmetton, capitaine, ex aide de camp de M. le général baron Moreau, est invité à se présenter au bureau de l'Etat-major de la place, à l'Hôtel de -ville. M. Faure, secrétaire-archiviste, a une lettre ministérielle à lui remettre.
(Journal de Lyon 1815, 2 mars 1815.)
     

  Modes.
Chez les modistes, la couleur la plus nouvelle est le jaune-citron ; il y a, en soie, quelques capotes de cette couleur, dont le fond est petit et la passe arrondie sur les oreilles : le bord de ces capotes est garni d'une blonde, qui forme demi-voile ; les unes sont en outre ornées d'un ou de deux brins de lilas, les autres d'un paquet de violettes. Les chapeaux tout verts sont très communs ; avec des liserés bleus ou même pistache, ils le sont moins. On regarde comme très distingué un chapeau de crêpe citron à liserés bleus.
(Journal de Paris, 1er mars 1815.)
 

 

 

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