1789-1815 - 11 fevrier 1815

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			26 décembre 1814

	Département des Deux-Sèvres. Niort, 11 février 1815. Une jeune dame, intéressante par son âge et ses malheurs, veuve d'un artiste estimable, M. de Lépée, doit donner, mercredi prochain, dans la salle de M.Leroux, un concert à son bénéfice. Tous les maîtres de musique de Niort, les amateurs et plusieurs jeunes dames d'un talent distingué, ne négligeront rien pour que cette soirée réunisse aux charmes de la mélodie tout le mérite de la bienfaisance. C'est le denier de la veuve que Madame de Lépée sollicite des âmes bien nées et charitables ; à la veille d'entreprendre un long voyage, pour rentrer au sein de sa famille, elle espère que les personnes que la bonne musique trouve parfois insensibles, ne le seront point à l'espérance de faire une bonne action. (Journal des Deux-Sèvres, 11 février 1815.)
	Actes administratifs. Le public est prévenu que, conformément aux ordres de S. Exc. le ministre de la guerre, Monsieur le commissaire des guerres, à la résidence de Niort, recevra des soumissions pour la fourniture des effets de petit équipement à délivrer aux militaires isolés pendant l'exercice 1815, dans toute l'étendue de la 12e division militaire. Ces soumissions , ainsi que les modèles qui paraîtront le mieux confectionnés, seront adressés, par M. le commissaire, à S. E. le ministre de la guerre. (Journal des Deux-Sèvres, 11 février 1815.)
	Le petit journal des enfants intitulé: le Dimanche, ou la Récréation de la jeunesse des deux sexes, paraît toujours avec le même succès. Il est déjà à son sixième numéro; et les rédacteurs, bien loin de se ralentir, semblent chaque fois avoir redoublé de zèle et de talents. Il est bien à souhaiter qu'un ouvrage, qui ne contient que des exemples de la morale la plus pure, et des principes de vertu , soit répandu dans toutes les familles. Cette feuille parait tous les dimanches.- Prix : 10 fr. pour six mois, et 18 fr. pour l'année. On s'abonne à Paris, rue Basse, porte Saint-Denis, N° 6. (Journal des Deux-Sèvres, 11 février 1815.)

- On assure que l'armée napolitaine entoure Rome, où elle est au moment d'entrer. On parle d'une proclamation de Joachim. Elle respire, dit-on, une audace factieuse, et Murat ne veut plus voir dans le pape qu'un évêque de Rome. Ainsi, un roi usurpateur dont personne ne veut, que les princes légitimes et les peuples rejettent à l'envie, ose disputer au souverain pontife ses droits sacrés, et porter ses mains sur la tiare : c'est un scandale que les puissances ne souffriront pas ; il est temps que l'Europe rentre dans l'ordre, et que des individus qui ne devaient leur existence précaire qu'au bouleversement des choses soient remis à leur place.
(Journal de Lyon, 11 février 1815.)

Murat, roi de Naples

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12 février 1815

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	Angleterre. Londres, 11 février 1815. Les nouvelles de Mexico, Caracas et autres villes de l'Amérique espagnole présentent le tableau le plus horrible de la guerre civile qui désole ces contrées. Le général Calleja à fait massacrer de sang froid cinq mille indiens qui demandaient quartier à genoux. La ville de Guanaxuata a été détruite de fond en comble. Plus d'un million d'individus ont péri de part et d'autre. (Journal des Deux-Sèvres, 25 février 1815.)

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