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Le
Conservateur impartial n°4, 25 janvier 1815 |
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Londres,
le 28 Décembre 1814.
La gazette, the Courier, contient l'article suivant :
« Plus nous réfléchissons sur les conditions
du traité de paix qui nous ont été communiquées,
plus nous trouvons qu'elles méritent l'approbation de tous
les Anglais, à l'exception de ceux qui croyaient que nous
devions continuer la guerre, pour satisfaire notre haine personnelle
contre Madison. Mais fallait-il rejetter des conditions honorables,
et prolonger les horreurs de la guerre seulement par un esprit de
vengeance contre un individu ? Ne nous suffit-il pas d'avoir
déjoué complètement les projets de Madison,
et d'avoir maintenu sur les mers des droits auxquels il prétendait
nous faire renoncer ? Que ceux qui soutiennent que les Américains
n'ont pas été assez punis, se rappellent les événements
de la guerre qui vient de finir, la ruine de leur commerce, la destruction
de leur capitale, l'épuisement de leurs finances, l'anéantissement
de leur crédit et le mécontentement qui en est résulté
dans leurs provinces. Et les Américains, en renonçant
à la pèche au Newfoundland et au commerce des Indes-Orientales,
ne font-ils pas des pertes assez considérables ? En faisant
la guerre à l'Amérique nous n'avions d'autre but que
de maintenir nos droits maritimes, et de rétablir les frontières
des Indiens telles qu'elles étaient en 1795. Ce but est rempli.
Il y a cependant des personnes qui font déjà des spéculations
dans la persuasion où elles sont que le nouveau traité
de paix ne sera point ratifié par le président Madison.
Mais il est évident que si les commissaires américains
concluent en décembre une paix sur une base qu'ils avaient
rejetée au mois d'août, ils ne peuvent avoir agi qu'en
vertu de nouvelles instructions, que le président leur aura
envoyées ; par conséquent ce traité de
paix est l'ouvrage du président lui-même. »
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Madison
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La nouvelle de la paix avec l'Amérique a excité la joie
la plus vive dans toutes les villes commerçantes de l'Angleterre.
Le peuple à Birmingham détela les chevaux du courrier
et traîna sa voiture en triomphe jusqu'à la maison de
poste. Les villes de Manchester, Bristol et Liverpool ont été
illuminées.
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Les journaux de Bombay rapportent qu'il y a eu le 1er du mois de février
dernier une très forte éruption du volcan d'Albay ou
Mayen, à Manille. A huit heures du matin, le temps étant
très serein, le volcan vomit tout-à-coup d'énormes
quantités de pierres et de lave brûlante ; l'horizon
s'obscurcit, et l'on entendit un bruit souterrain semblable à
celui de la foudre. L'éruption dura dix jours et causa de grands
ravages dans la province de Cumarines. Cinq villes populeuses furent
détruites ; plus de 1.200 personnes périrent, et
un grand nombre d'autres furent blessées ou plus ou moins atteintes
par le feu. La matière émise par le volcan a dans quelques
endroits dix à douze verges d'épaisseur ; dans
d'autres, elle atteint le faîte des cocotiers les plus élevés.
Les ravages s'étendent sur toute la province de Cumarines,
où il reste à peine un seul arbre debout ou intact.
La population de cette province était estimée à
20.000 âmes, et presque tous les habitants qui ont survécu
à l'éruption ont perdu tout ce qu ils possédaient.
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Eruption
volcanique |
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Le transport le Souverain, allant d'Angleterre à Québec,
a fait naufrage le 18 octobre sur la côte de l'île Saint-Paul
dans le fleuve St.Laurent. Il avait à bord 9 officiers, 188
soldats, 3 domestiques, 21 femmes et enfants. Trente sept personnes
seulement ont été sauvées ; huit officiers
sont au nombre des noyés.
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Naufrage |
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On mande de la Nouvelle-Orléans, en date du 23 Septembre, qu'un
vaisseau venant de la Vera-Cruz, y a apporté l'importante nouvelle
qu'au Mexique tous les partis se sont réunis. Le nouveau Vice-roi
a été déposé et l'indépendance
de ce beau royaume proclamée à Mexico, à Vera-Cruz
etc.
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Mexique
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Tous les Anglais de distinction qui visitent le Duc de Wellington
à Paris, portent un petit anneau d'or, sur lequel est un médaillon
d'environ trois lignés de diamètre, qui représente
le buste du héros, gravé par M. Galle, artiste du premier
mérite et membre de l'Institut de France. Le même artiste
vient d achever une médaille de Louis XVIII, que les connaisseurs
regardent comme un chef-d'œuvre.
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Wellington
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Le
Conservateur impartial n°7, 3 février 1815 |
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Italie,
28 décembre 1814.
S. A. R. la princesse de Galles est de retour à Naples du
voyage qu'elle a fait aux ruines d'Herculanum et de Pompéïa.
Elle était accompagnée de deux officiers de la maison
du Roi et de plusieurs membres de la société des antiquités
d'Herculanum. |
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Le Saint Père a nommé le brigadier Bracci lieutenant-général
de ses troupes.
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Pie VII |
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L'état de Gênes, faisant partie du royaume de Sardaigne,
portera le titre de Duché, et ses armes seront réunies
à celles du royaume. Il sera aussi formé une compagnie
de gardes du Roi, dans laquelle on ne recevra que des Génois.
Le port de Gênes sera déclaré port franc..
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Gênes
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Journal
des Deux-Sèvres, 14 janvier 1815.
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Rome, 28 décembre 1814. Lord Bentinck est dans ce moment
auprès de S.S., qui attend dit-on, plus d'appui des hérétiques
de Londres que des princes qu'elle appelle ses enfants.
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Journal des Deux-Sèvres, 21 janvier 1815.
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Italie.
Rome, 28 décembre 1814. S. M. le Roi Charles IV vient de
recevoir un courrier de Vienne. Il parait, d'après le bruit
qui s'est répandu, qu'il est question d'une proposition faite
au congrès par l'Angleterre, de céder l’île
de Sardaigne à S. M. le Roi Louis d'Etrurie, en indemnité
des états qu'on ne peut lui rendre en Italie. Il paraît
qu'il n'y a plus d'espoir de rapprochement entre ce prince et Ferdinand,
son fils.
Le Roi de Sardaigne, ainsi que le Roi d'Espagne viennent de rappeler
les jésuites dans leurs états. |
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