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17 juillet 1812     18 juillet 1812    19 juillet 1812

 

     

L'Empereur arrive à Gloubokoje

 
 

 

Itinéraire des Archives de Caulaincourt :

   
 

De Swenziany à Lentoupie avec le relai de Potin, à Sezenciane avec le relai de Letellier, à Zadziena par Komaï avec le relai de Tisseron, à Longhaï par Postavie avec le relai de Boubert, à Lazika avec le relai de Signol, à Gloubokoje avec le relai de Legai : trente-quatre lieues.
Arrivé le 18 à midi et demi, monté l'Embelli à 7 heures du soir, parcouru les environs de la ville, visité les forts en construction, reconnu la route de Drouia, Disna et Polotsk. Rentré à 9 heures.

     

 

Lettre de l'Empereur à Maret, duc de Bassano.

   
 

A M. Maret, duc de Bassano, ministre des Relations extérieures, à Vilna.

Gloubokoïé, 18 juillet 1813.

Monsieur le Duc de Bassano, je suis arrivé à Gloubokoïé. Le général Grouchy a pris à Staroï-Lepel 1 colonel, 10 officiers, 200 mineurs et des magasins assez considérables. Il y a à Borisof une quantité immense de sel ; il serait convenable d'en approvisionner la population. Conférez de cela avec le gouvernement. Le pays de Vilna à Sventsiany est horrible ; mais de Sventsiany à Gloubokoïé il est superbe ; il n'y a pas de forêts et les récoltes sont magnifiques. Le général Colbert, qui est déjà à Tolotchine, dit qu'il lui a paru que l'esprit était changé et que ce n'étaient plus des Polonais ; faites-moi connaître ce qu'on dit de cela à Vilna. Il faut que dans les directions d'Orcha et de Mohilef on envoie des commissaires polonais avec des proclamations. On n'a envoyé dans le pays aucun imprimé. Je désire que vous fassiez imprimer, au nombre de 6.000 exemplaires, la proclamation aux Polonais pour les faire déserter, et au même nombre les principales pièces que les journaux de Vilna ont publiées sur la Confédération. Les premiers 250 exemplaires, vous les enverrez à l'état-major général ; les seconds 250 au prince d'Eckmühl, par Minsk ; les troisièmes 250 au prince Poniatowski ; les 250 suivants au duc de Tarente ; les 250 suivants au duc de Reggio; enfin autant au duc d'Elchingen, au roi de Naples et au vice-roi, ce qui fait les deux premiers milliers. Les deux seconds milliers seront distribues de la même manière que les deux premiers. Il faut aussi que l'administration polonaise en envoie dans toutes les directions.

Napoléon .

     

 

Lettre de l'Empereur à Eugène Napoléon, commandant les 4e et 6e corps de la Grande Armée, à Dokchitsty.

   
 

Gloubokoïé, 18 juillet 1812, cinq heures du soir.

Mon Fils, je suis arrivé aujourd'hui à Gloubokoïé, où se réunit toute la Garde. Le général Grouchy me mande qu'il a pris des magasins à Staroï-Lepel : il y a pris 750 sacs de farine et 327 tonneaux de biscuit. J'approuve la direction d'une partie de votre cavalerie sur la Berezina. Je pense que je ne dois pas tarder à recevoir des nouvelles de votre arrivée à Dokchitsy. Votre premier soin aura été sans doute de mettre des postes de communication sur la route de Gloubokoïé.
Le 14, le 15 et le 16, il est arrivé à Vilna une grande quantité de convois, faisant la valeur de 2.000 quintaux de farine environ, pour votre armée. Envoyez au-devant de ces convois pour qu'ils ne s'égarent pas.
Le 6e corps devrait arriver aujourd'hui à Gloubokoïé; pourtant nous n'en avons pas de nouvelles. Comme ce sont des Bavarois, qui marchent lentement, peut-être au lieu de cinq jours mettront-ils un jour de plus.
J'attends à chaque instant des nouvelles du roi de Naples. Je n'en ai pas depuis le 16 au soir.
Tout me porte à penser , sans cependant en être sûr, que l'ennemi se porte sur Polotsk pour ne pas se laisser couper de Saint-Pétersbourg. Toutefois il n'y a pas de mal à placer une partie de votre cavalerie légère de ce côté-ci. Quant au reste de votre cavalerie et à vos trois divisions, ils passeront la journée à se reposer, et je vous ferai passer des ordres demain avant six heures du matin. Si vous n'en receviez pas, vous placeriez vos trois divisions quelques lieues en avant sur le chemin de Gloubokoïé.

Napoléon.

     

 

Le général de Caulaincourt, Grand Ecuyer de l'Empereur :

   
 

Cette étonnante marche de Wilna à Gloubokoje prouva que des chevaux bien menés peuvent faire un trajet étonnant, car des chevaux montés et chargés de grosses valises, partis à 6 heures du matin de Wilna, arrivèrent à Swenziany à 8 heures du soir et étaient le lendemain à midi à Gloubokoje, ayant fait quarante-huit lieues. Des chevaux de trait firent le trajet de six [?] lieues avant Swenziany jusqu'à Gloubokoje en dix-huit heures sans qu'il y en eût de malades.
Le roi de Naples, qui commandait l'avant-garde, était sur la Dwina. Quelques affaires de cavalerie avec des succès partagés avaient suivi la reconnaissance mal faite qui nous avait coûté le général de Saint-Geniès et beaucoup d'officiers.

     

 

Le baron Denniée, attaché à l'état major général de la Grande Armée :

   
 

L'Empereur quitte Wilna, le 16 juillet, à onze heures du soir, et arrive à Gloubokoë le 18, à deux heures après midi, au moyen de relais disposés à l'avance. Dans la soirée il reçoit un officier du roi de Naples qui lui annonce que les Russes abandonnent toutes les positions et que les têtes de pont de la Dwina ne sont même point défendues.

     

 

VIIIe Bulletin de la Grande Armée, Gloubokoé, le 22 juillet 1812.

   
 

Le 18, ce général (Grouchy) était à Kokanow.
Le même jour, a deux heures du matin, le général baron Colbert est entré a Orcha, où il s'est emparé d'immenses magasins de farine, d'avoine, d'effets d'habillement. Il a passé de suite le Borysthène, et s'est mis à la poursuite d'un convoi d'artillerie.

Le 18, l'empereur porta son quartier-général à Gloubokoé.

Le 18, l'armée russe évacua son camp retranché de Drissa, consistant en une douzaine de redoutes palissadées, réunies par un chemin couvert et de trois mille toises de développement dans l'enfoncement de la rivière. Ces ouvrages ont coûté une année de travail ; nous les avons rasés.
Les immenses magasins qu'ils renfermaient ont été brûlés ou jetés dans l'eau.

     

 


  19 juillet 1812  

 

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