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Waterloo battle 1815

 

 

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Le point sur l'affaire Grouchy (1858)

 

Nouvelle biographie générale depuis les temps les plus reculés ..., Volume 22
Par Hoefer (Jean Chrétien Ferdinand, M.),Firmin-Didot, Paris 1858.

   
 

Le maréchal (Grouchy) se prévaut surtout des ordres de Napoléon, qui lui enjoignaient de marcher sur Wavres ; mais le général Berthezène répond que le même ordre lui disait de suivre la trace des Prussiens, d'instruire l'empereur de leur marche, et de se tenir continuellement en communication avec le quartier général. « L'empereur s'est trompé sur le plan des alliés, dit le maréchal ; il était persuadé, d'après la connaissance qu'il avait de leur système de guerre, que les Prussiens se retiraient sur Namur ; ses ordres étaient positifs : il m'avait séparé de lui. » Mais l'ordre général dominant était toujours de se placer entre les Prussiens et les Anglais et d'empêcher leur jonction, puisque la séparation des deux corps n'avait eu lien que dans la supposition de l'action séparée des deux armées alliées. D'ailleurs, comme commandant de la cavalerie d'abord, et ensuite comme chef supérieur des généraux Pajol et Exelmans, le maréchal ne devait-il pas surveiller la marche des Prussiens et éclairer l'empereur sur leur changement de direction et sur leur marche de flanc pour rejoindre les Anglais ? « Je ne pouvais marcher au bruit du canon, ajoute le maréchal, puisque la veille le maréchal Ney avait été blâmé pour une marche semblable, qui avait empêche un succès d'être complet. La canonnade ne pouvait me surprendre, puisque l'empereur m'avait prévenu qu'il allait battre les Anglais à Waterloo.» Sans doute, répond-on, si les Prussiens avaient été tous devant vous à Wavres, vous auriez bien fait d'y rester ; mais il ne fallait pas batailler avec une arrière-garde, pendant que le corps principal, en avance déjà sur vous, vous dérobait son mouvement de jonction. L'empereur avait eu tort de ne pas réserver un corps au centre ; c'est vrai, mais il fallait y suppléer par de fréquentes communications avec la gauche et être toujours prêt a vous porter vers elle. Enfin, et pour faire la part de chacun, ajoutons qu'entraînés par une ardeur irréfléchie, les jeunes généraux n'écoutaient pas la voix des vieux chefs, que les ordres s'exécutaient mal, que plus d'une fois Grouchy fut désobéi, et qu'il ne fut pas toujours maître de ses mouvements, par le fait de ses subordonnés. Napoléon a donc été injuste lorsqu'il a dit : « A Waterloo Grouchy s'est perdu ; j'aurais gagné cette affaire sans son imbécillité. »

  Grouchy
Berthezène
Pajol
Excelmans
 
         

 

 

 

     

 

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