Accueil
Annuaire
Faits et événements
Personnages
Napoléon
La France et le Monde
Waterloo
Belgique
Armées
Uniformes
Reconstitution
Publications
Liens
Nouvelles du Jour
Plan du site
Balises
|
|
Dernière
modification le 7 février 2006.
République
italienne,
ci-devant cisalpine
Voir
République cisalpine
|
Almanach de
Bruxelles, an XI : |
|
|
|
République
italienne
Par le traité de paix conclu à Campo-Formio, le 26 vendémiaire
an 6 (17 octobre 1797), entre la République française
et l’empereur roi d’Hongrie et de Bohême, la République
cisalpine a été reconnue sous le nom de République
italienne, comme puissance indépendante, et comme devant
posséder, en toute souverainement et propriété,
les pays suivants, et les biens territoriaux qui en dépendant,
savoir :
La ci-devant Lombardie autrichienne, le Bergamasque, le Bressan, le
Crémasque, la ville et forteresse de Mantoue, le Mantouan,
Peschiera, la partie des états ci-devant Vénitiens,
à l’ouest et au sud de la ligne désignée dans
l’article VI de ce même traité, pour la frontière
des Etats de S. M. l’empereur en Italie ; le Modenais, la principauté
de Massa et Carrara, et les trois légations de Bologne, Ferrare
et la Romagne.
La cession de ces Etats à la République italienne a
été renouvelée et confirmée par le traité
de paix définitif, entre S. M. l’empereur et la République
française, conclu à Lunéville le 20 pluviôse
an 9 (9 février 1801)
Ces provinces contiennent environ 36 lieues de long, 44 de large et
55 de circonférence. L’air y est bon et tempéré,
et le terroir parfaitement plein, fertile en grains, riz, etc ; mais
les eaux n’y sont pas fort bonnes.
Milan est la capitale de cette nouvelle république et le siège
de son gouvernement, qui est assimilé à celui de France
dans son organisation ; elle est à 54 lieues de Venise, 30
de Mantoue, 58 de Florence, 110 de Rome et 154 de Paris.
|
|
|
|
Boiste, Dictionnaire
de Géographie Universelle, 1806 : |
|
|
|
Italienne
(ci-devant république) ou cisalpine, Etat d’Italie, borné
N. par la république Helvétique, E par les provinces
vénitiennes, cédées à l’Autriche, O. par
le Piémont, S. par le royaume d’Etrurie : créée
par Bonaparte ; l’empereur l’a reconnue en 1797 ; elle disparut lors
de l’invasion de l’Italie par les armées Austro-Russes, en
1799 ; après la victoire de Marengo, elle a été
reconnue par le traité de Lunéville (an 1801) ; elle
comprend la ci-devant Lombardie autrichienne, le Bergamasc, le Bressan,
le Cremasc, la ville et la forteresse de Mantoue, le Mantouan, Peschiera,
la partie des Etats vénitiens situés à l’O. et
au S. de l’Adige (qui lui sert de limite depuis sa sortie du Tyrol),
le Modénois, la principauté de Massa-Carrara, et les
trois légations de Bologne, Ferrare et la Romagne ; ainsi que
la Valteline ; elle est composée de 12 départements
; trois collèges formaient souverainement ; le collège
des Possidenti, celui des Dotti et celui des Commercianti : le gouvernement
était confié à un pendant, un vice-président,
une consulte d’Etat de 8 citoyens élus à vie par les
collèges, des ministres et un conseil législatif composé
de 75 membres : il subsiste. Il y a un vice-roi.
|
|
|
|