Accueil
Annuaire
Faits et événements
Personnages
Napoléon
La France et le Monde
Waterloo
Belgique
Armées
Uniformes
Reconstitution
Publications
Liens
Nouvelles du Jour
Plan du site
Balises
|
.
|
Bouillet M.-N., Dictionnaire universel d'histoire et de géographie,
Paris 1847. |
|
|
|
|
George
I, roi d'Angleterre, de la maison de Hanovre, né
à Osnabruck en 1660, mort en 1727, était fils d'Ernest-Auguste,
premier électeur de Hanovre, et de la princesse Sophie, petite-fille
de Jacques I, roi d'Angleterre. En 1714, à la mort de la
reine Anne, qui ne laissa pas d'enfants, il fut appelé au
trône d'Angleterre comme étant le plus proche héritier
dans la ligne protestante, et commença ainsi la maison de
Hanovre. Pendant tout son règne, il s'appuya sur le parti
whig et conserva une sage neutralité dans les guerres du
continent. ll avait choisi pour principal ministre Robert Walpole,
dont l'habileté réprima toutes les tentatives de désordre,
et rendit vaines les intrigues du prétendant Jacques III.
Malheureux en famille, il fut obligé de divorcer avec Sophie
de Zell, qui s'était compromise par une intrigue amoureuse,
et enferma cette princesse dans un château-fort, où
elle termina son existence après 32 ans de captivité
(1716). Il fit aussi subir à son fils (George II) de mauvais
traitements que rien n'excusait.
|
|
|
|
|
George
II (Auguste), roi d'Angleterre, fils du précédent,
né en 1683, succéda à son père en 1727.
ll garda d'abord le ministre de son père, le célèbre
Walpole, qui sut conserver une paix profonde pendant les douze premières
années de ce règne ; mais ayant écarté
cet habile ministre, George ne fit depuis que des expéditions
désastreuses. Dans la guerre de la succession d'Autriche, ses
armes, heureuses à Dettingen (1743), échouèrent
aux combats de Fontenoy (1745) et de Lawfeld (1747), qui furent suivis
du traité d'Aix-la-Chapelle (1748). Il est vrai qu'en même
temps George affermissait son trône par la victoire de Culloden,
remportée sur le prétendant, Charles-Edouard, en Écosse
(1746). La paix de 1748 fut de courte durée, et la guerre s'étant
rallumée en 1755, l'Angleterre éprouva de nouveaux revers
en Allemagne ; ils furent compensés par de brillantes
conquêtes dans l'Inde. Ce prince mourut subitement en 1760.
|
|
|
|
|
George
III, roi d'Angleterre, né en 1738, succéda
en 1760 à George II, son grand-père, obtint de brillants
succès contre la France et l'Autriche dans la guerre de Sept-Ans,
conclut en 1763 une paix qui fut trouvée peu avantageuse pour
son pays et qui excita de grands mécontentements ; eut
à soutenir la guerre contre les colonies d'Amérique
révoltées, et fut forcé en 1783 de reconnaître
l'indépendance des Etats-Unis. Il combattit de tout son pouvoir
la révolution française. En 1810, il tomba en démence
et ne mourut que dix ans après. Son fils, George IV, exerça
pendant ce temps la régence. George III eut pour principal
ministre le célèbre Pitt : c'est sous son règne
que brillèrent Fox, Burke,Sheridan.
Il laissa plusieurs fils : George IV et Guillaume IV, qui régnèrent,
le duc de Kent, père de Victoria, Ernest-Auguste, roi de Hanovre.
|
|
|
|
|
Biographie étrangère, tome I, Paris, Eymery, 1819. |
|
|
|
|
GEORGES
III, roi d'Angleterre et de Hanovre, etc.
Né le 4 juin 1738, et fils aîné de Frédéric-Louis,
prince de Galles, et d'Auguste de Saxe-Gotha ; il succéda
à Georges II, son aïeul, le 25 octobre 1760 et le premier
acte de son règne fut d'assembler les pairs et le conseil
privé afin de leur déclarer que, se trouvant engagé
dans une guerre dispendieuse, mais juste et nécessaire, il
ferait tous ses efforts pour la soutenir avec énergie. Il
épousa, le 8 septembre 1761, la princesse Sophie-Charlotte
de Mecklenbourg-Strelitz, dont il a eu douze enfants, et qu'il a
rendue parfaitement heureuse. Le règne de Georges III, le
plus long que nous offre l'histoire d'Angleterre, est aussi l'un
des plus féconds en grands événements. Nous
citerons parmi les plus remarquables, l'indépendance de l'Amérique,
la soumission totale de l'Inde et la réunion définitive
de l'Irlande ; c'est aussi sons ce prince que la marine anglaise
est parvenue au plus haut degré de sa gloire. Monté
sur le trône à l'âge de 22 ans, George III suivit
d'abord les conseils du lord Bute, qui avait dirigé son éducation,
et s'était efforcé de lui inspirer l'amour du pouvoir
absolu, et il adopta toujours depuis et de préférence
les plans les plus conformes aux principes dans lesquels il avait
été élevé. Il n'est aucun souverain
de l'Europe qui ait montré plus d'opposition aux principes
de la révolution française que le roi Georges ;
et il s'est prononcé avec la même persévérance
contre l'émancipation des catholiques Irlandais. Quoique
adoré de ses sujets, on a cependant voulu attenter plusieurs
fois à ses jours, notamment en 1780, lors de la grande émeute
dont lord Gordon fut accusé d'être l'auteur ;
et, en 1794, qu'un nommé Athfield, qui depuis fut reconnu
fou, tira au milieu du spectacle, sur une loge où se trouvait
la famille royale, un coup de pistolet qui n'atteignit personne.
En 1787, Georges III, eut une première attaque de la maladie
qui l'a privé depuis de l'usage de sa raison, et il en fut
guéri presque aussitôt par le docteur Willis mais,
en 1792, il éprouva une nouvelle attaque, qui donna lieu
d'agiter au parlement la grande question de la régence que
termina le rétablissement du roi. L'affection mentale de
Georges III s'est successivement accrue, quoique sa santé
corporelle ne soit point altérée ; et le 21 décembre
1810, il a été enfin déclaré inhabile
à remplir les fonctions royales : depus lors il habite
le château de Windsor, qu'il ne quitte jamais ; et où
il se trouvait encore en 1818. Georges III aimait les arts et les
sciences, et encourageait le commerce et les découvertes
nouvelles. Ce prince avait de la douceur et de l'affabilité ;
il était bon époux, bon père et de mœurs irréprochables.
|
|
|
|
_
Retour au haut
de la page.
|