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Elisa Bonaparte

     
         
 

Marianna ou Marie-Anne-Elisa Bonaparte (1777-1820). L’aînée des sœurs de Napoléon. Comme son frère, elle bénéficia d’une bourse pour étudier en France, et fit ses études à la maison royale de Saint-Cyr de 1784 à 1792. En 1797, elle épousa un obscur officier corse, Félix Bacchiochi, contre l’avis de son frère Napoléon.
Elisa devint en 1805 princesse de Lucques et de Piombino.
En 1809, Napoléon lui confia le gouvernement des départements toscans réunis à l’Empire, avec le titre de grande-duchesse de Toscane. D’un physique plus ingrat que ses sœurs Pauline et Caroline, elle était, comme elles, avide d’honneurs et très jalouse de ses prérogatives.
En 1814, elle tenta, en vain, de conserver ses Etats en se désolidarisant de son frère.
Retirée sous le nom de comtesse de Compignano, elle mourut près de Trieste en 1820.

Félix Bacchiochi    Piombino    Pauline Bonaparte

 

 

 

 

 

 

Mahul A., Annuaire nécrologique, 1re année (1820), Paris 1821.

 
 

Bacciochi (Marie-Anne-Elisa Bonaparte), naquit à Ajaccio en Corse, le 8 janvier 1777, de Carlo Bonaparte et de Maria-Letitia Ramolino. Elle fut élevée à la maison royale de Saint-Cyr, et vint ensuite demeurer à Marseille avec sa mère et avec la plus grande partie de sa famille, qui avait été obligée de quitter la Corse quand cette île passa sous la domination anglaise. C'est à Marseille qu'elle épousa, le 16 floréal an V (5 mai 1797), Félix Bacciochi, officier d'infanterie, comme elle issu d'une famille noble de l'île de Corse. On raconte que son frère Napoléon, déjà possesseur d'une haute renommée qu'il s’était faite à la tête de l'armée d'Italie, consulté par sa mère sur ce mariage, manifesta son opposition à une alliance qui ne secondait ni sa fortune ni son ambition. Ne pouvant le faire changer d'avis, Mme Bonaparte et sa fille Elisa s'avisèrent de lui écrire que n'ayant reçu de lui aucune réponse aux lettres qui lui avaient été adressées au sujet de ce mariage, mais ne doutant pas qu'elle dût être favorable, on s'était déterminé à le conclure. Aussi a-t-on remarqué que par la suite la fortune de M. Bacciochi ne parut point proportionnée à l'intimité des liens qui l'unissaient à la nouvelle dynastie. Elisa vint à Paris avec sa famille vers le milieu de l'an VI, époque où son frère Lucien fut nommé membre du Conseil des Cinq-Cents. Elle y montra un goût éclairé pour la littérature et les pour les arts ; sa maison devint le rendez-vous de ce qu’il y avait de plus distingué à Paris dans ce genre. La révolution du 18 brumaire, dont les suites élevèrent sa famille si haut, augmenta singulièrement cette espèce de cour. Boufflers et La Harpe, MM. de Chateaubriand et de Fontanes en furent les principaux ornements. Nommée Grande Duchesse, ayant le gouvernement général des départements de la Toscane, elle a continué, dans cette dignité, à se montrer l'amie et la protectrice des arts. Avec de la supériorité d'esprit et de la fermeté de caractère, elle a gouverné la Toscane de manière à y laisser d’honorables souvenirs. Jalouse de son autorité, elle n'y associa jamais M. Bacciochi, quoiqu’ils aient été couronnés tous deux sous le titre de princes de Lucques et de Piombino, le 10 juillet 1805. L'effigie de M. Bacciochi se voyait aussi sur les monnaies de la principauté, mais seulement en seconde ligne et cachée à moitié derrière celle de sa femme. On a fait à Elisa le reproche de s'être trop laissé subjuguer par les personnes qui l'entouraient , et de n'avoir pas toujours songé à les choisir dignes du rang qu’elle occupait. Lorsque la révolution de 1814 vint renverser la fortune de sa famille, Elisa songea un moment à se fixer à Naples ; mais des motifs politiques ne permirent pas à Murat de la recevoir dans ses États. Elle établit alors sa résidence à Bologne, où elle fut bien accueillie. En 1815, après le retour de Bonaparte en France, elle quitta l’Italie pour venir à Trieste dans les États autrichiens. Peu après elle se réunit avec sa sœur Caroline, veuve de Murat, d'abord au château de Haimbourg, à peu de distance de Vienne, et ensuite au château de Brunn. En dernier lieu elle habitait la maison de campagne de Santo Andrea, près de Trieste. Elle laisse, de son mariage avec M. Bacciochi, une fille née le 3 juin 1806, et baptisée sous le nom d'Elisa Napoléon, qui continue d'habiter, avec son père, le château de Santo Andrea, sous le nom de comtesse Napoliana.

 

 

 

 

 

 

 

 

Félix Bacchiochi

 

 

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