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Arenberg (Louis-Prosper, duc d') 1785-1861

 

Biographie des hommes vivants, tome premier, Paris, Michaud, septembre 1816.

 
 

AREMBERG (Le prince d’ ), de l’une des plus anciennes maisons de la Belgique, devint colonel du 27e de chasseurs à cheval au service de France en 1808, et fit la campagne d’Espagne en 1809. Il se distingua à la fin de mars 1810 à l'attaque du port de Huelba, où il enleva un convoi de neuf bâtiments chargés de grains. Le 15 mai, il chargea l'ennemi avec beaucoup de vigueur, et le poursuivit jusque dans Huelba, dont il s'empara. Les 24 et 25 août , il fut vivement poursuivi lui-même, et obligé de se replier sur San-Lucar après des escarmouches continuelles. Le 28, il chargea un corps de cavalerie espagnole, qu’il détruisit presqu'en entier. Dans les preiniers jours de septembre 1811, il balaya avec son régiment les deux rives du Tage du côté d'Albuquerque, et poursuivit Castanos jusqu'aux frontières du Portugal ; mais il fut surpris à Cacirès le 28 octobre 1811, et fait prisonnier avec 15 ofliciers, 500 soldats et 2 pièces de canon. Le duc d'Aremberg fut bientôt échangé ; et en 1813 , il était officier d'ordonnance de l'empereur. Il épousa, le 1er février 1808, Mlle. Stéphanie Tascher de Lapagerie, nièce de l'impératrice Joséphine, et il lui constitua en dot une somme d’un million sous la condition que cette somme serait employée à l'acquisition d’un hôtel à Paris. Le 4 octobre 1815, la princesse d’Aremberg fit, par-devant les tribunaux de Paris, une demande en nullité de mariage, et demanda à son mari une provision de 36,000 francs par an. Les tribunaux condamnèrent le prince d’Aremberg a lui en donner douze mille, et ils obligèrent la princesse à rendre les diamants et autres objets mobiliers que réclamait son époux. --
Son père fut nommé sénateur par Buonaparte le 19 mai 1806. Il est mort en 1814.
Son frère LOUIS mourut à Vienne en mars 1815, par suite d’une chute de cheval. D.

   

 

De Francquen C., Recueil historique, généalogique, chronologique et nobiliaire des maisons et familles illustres et nobles du Royaume, précédé de la généalogie historique de la Maison royale des Pays-Bas, Bruxelles 1826.

   
 

PROSPER-LOUIS d'ARENBERG 1803.

Prosper-Louis, né le 28 avril 1785, duc régnant d'Arenberg, prince de Recklinghausen et de Meppen, succéda, en 1803, par cession de son père au duché d'Arenberg ; lors de la négociation de la confédération du Rhin, ce prince se vit menacé de perdre son indépendance politique et comme tant d'autres souverains, ses anciens co-états de l'empire. La création d'un régiment au service de la France, et un mariage, furent alors le prix de la conservation de la souveraineté dont la maison d'Arenberg avait joui depuis plusieurs siècles. Au moyen de ces sacrifices, le duc d'Arenberg fut compris, dès l'origine, comme membre de cette confédération dans l'acte signe à Paris, le 12 juillet 1806.
Ces sacrifices ne garantirent pas longtems la maison d'Arenberg de nouvelles atteintes. Vers la fin de 1810, le gouvernement français lui demanda la cession d'une portion de ses états, contre une indemnité qu'il ne désigna pas ; des demandes semblables furent faites à quelques autres princes de la Confédération du Rhin. Les négociations éprouvant des difficultés, un sénatus-consulte du 13 décembre 1810, réunit soudain à la France le nord de l'Allemagne, sous le nom des départements hanséatiques, avec promesse d'indemniser les princes froissés par cette réunion.
A partir du premier janvier 1811, le pays de Meppen fut occupé pour compte de la France, et la principauté de Recklinghausen, au nom du grand-duc de Berg, pour l'indemniser d'une portion du grand duché qui avait été aussi réunie à la France. Tous les domaines situés dans les pays de Meppen et Recklinghausen furent conservés au duc d'Arenberg, et, pour toute indemnité de la perte de sa souveraineté, on lui assigna, le 14 avril 1813, une rente perpétuelle de 240.000 francs, à inscrire aux grands livres de la dette publique de France et du grand-duché de Berg. Lors des événements de 1814, elle n'avait été ni inscrite ni payée ; le duc d'Arenberg avait des droits à réclamer la réintégration dans sa souveraineté, mais ses demandes, qui ne sont que justes, sont cependant restées sans succès. Le congrès de Vienne a réuni au royaume de Hanovre la souveraineté du pays de Meppen, et à celui de Prusse la souveraineté de Recklinghausen. Le duc régnant y a conservé la jouissance de ses propriétés domaniales, et l'on ne connaît pas encore le résultat de ses négociations auprès des cours de Hanovre et de Prusse, soit pour la réintégration dans sa souveraineté, soit pour l'indemnité qui lui est due.
Le prince Prosper-Louis d'Arenberg, avait épousé le premier février 1808, la princesse Stéphanie Tascher De La Pagerie. Ce mariage fui déclaré nul par jugement du tribunal civil de la Seine du 29 août 1816, par une sentence de l'officialité de Paris, du 27 mars 1817, enfin par une bulle du pape du 21 août 1818.
Il épousa, le 26 janvier 1819, Marie-Ludomille, princesse de Lobkowitz, duchesse de Raudnitz, née le 15 mars 1798.

 

Son père,
Louis-Engelbert,
duc et prince d'Arenberg

 

 

Chevau-légers belges
(Chevau-légers d'Arenberg)

 

 

Confédération du Rhin

 

 
 
 
  Arenberg (Louis-Prosper, duc d')      

 

 

Vigneron (Hippolyte), la Belgique militaire, tome 2, 1856 :

   
 

Arenberg (Louis-Prosper duc d'), naquit a Bruxelles en 1783, fut admis au nombre des princes de la Confédération du Rhin, en qualité de duc régnant d'Arenberg, et fut chargé par Napoléon, en 1806, d'organiser un régiment de cavalerie (chevau-légers belges), qui forma plus tard le 27e régiment de chasseurs à cheval, et avec lequel il entra au service de France. Envoyé en Prusse, puis dans la Poméranie suédoise , il fut dirigé vers l'Espagne après la paix de Stralsund, et s'y distingua à la fin du mois de mars 1810, à l'attaque du port de Huelba, en enlevant à l'ennemi plusieurs bâtiments chargés de grains. Le 15 mai suivant, un brillant combat de cavalerie où il renversa les escadrons ennemis, lui livra Huelba ; mais attaqué, le 24 août, par des forces nombreuses, il dut se replier sur San-Lucar, et défendit avec une grande opiniâtreté les postes qui lui avaient été confiés. Le 28 du même mois, il prit une glorieuse revanche, en détruisant presque en entier un corps de cavalerie espagnole, qui s'était aventuré sans infanterie, et se couvrit de gloire au mois de septembre 1811, en s'emparant, à la tête de son régiment, des deux rives du Tage, du côté d'Albuquerque, et en poursuivant les débris des colonnes de Castanos jusque sur les frontières du Portugal. Blessé grièvement au combat d'Aroyo-de-Molino, et renversé sous son cheval , il ne dut la vie qu'à un maréchal des logis de son régiment, qui le couvrit de son corps, et le fit connaître aux Espagnols, six fois plus nombreux, à l'instant où ils allaient l'achever. Fait prisonnier de guerre au même combat, il espéra d'abord être échangé, mais son espoir fut déçu, et transféré en Angleterre, il ne revint en Belgique qu'après la conclusion de la paix. Le prince Louis-Prosper d'Arenberg est aujourd'hui le chef de la maison d'Arenberg, et habite Bruxelles.

 

Chevau-légers belges

27e régiment de chasseurs à cheval

 
         

 

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