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Biographie des hommes vivants, tome premier, Paris, Michaud, septembre
1816. |
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AREMBERG
(Le prince d’ ), de l’une des plus anciennes maisons de la Belgique,
devint colonel du 27e de chasseurs à cheval au service de
France en 1808, et fit la campagne d’Espagne en 1809. Il se distingua
à la fin de mars 1810 à l'attaque du port de Huelba,
où il enleva un convoi de neuf bâtiments chargés
de grains. Le 15 mai, il chargea l'ennemi avec beaucoup de vigueur,
et le poursuivit jusque dans Huelba, dont il s'empara. Les 24 et
25 août , il fut vivement poursuivi lui-même, et obligé
de se replier sur San-Lucar après des escarmouches continuelles.
Le 28, il chargea un corps de cavalerie espagnole, qu’il détruisit
presqu'en entier. Dans les preiniers jours de septembre 1811, il
balaya avec son régiment les deux rives du Tage du côté
d'Albuquerque, et poursuivit Castanos jusqu'aux frontières
du Portugal ; mais il fut surpris à Cacirès le 28
octobre 1811, et fait prisonnier avec 15 ofliciers, 500 soldats
et 2 pièces de canon. Le duc d'Aremberg fut bientôt
échangé ; et en 1813 , il était officier d'ordonnance
de l'empereur. Il épousa, le 1er février 1808, Mlle.
Stéphanie Tascher de Lapagerie, nièce de l'impératrice
Joséphine, et il lui constitua en dot une somme d’un million
sous la condition que cette somme serait employée à
l'acquisition d’un hôtel à Paris. Le 4 octobre 1815,
la princesse d’Aremberg fit, par-devant les tribunaux de Paris,
une demande en nullité de mariage, et demanda à son
mari une provision de 36,000 francs par an. Les tribunaux condamnèrent
le prince d’Aremberg a lui en donner douze mille, et ils obligèrent
la princesse à rendre les diamants et autres objets mobiliers
que réclamait son époux. --
Son père fut nommé sénateur par Buonaparte
le 19 mai 1806. Il est mort en 1814.
Son frère LOUIS mourut à Vienne en mars 1815, par
suite d’une chute de cheval. D.
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De
Francquen C., Recueil historique, généalogique, chronologique
et nobiliaire des maisons et familles illustres et nobles du Royaume,
précédé de la généalogie historique
de la Maison royale des Pays-Bas, Bruxelles 1826. |
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PROSPER-LOUIS
d'ARENBERG 1803.
Prosper-Louis,
né le 28 avril 1785, duc régnant d'Arenberg, prince
de Recklinghausen et de Meppen, succéda, en 1803, par cession
de son père au duché d'Arenberg ; lors de la négociation
de la confédération du Rhin, ce prince se vit menacé
de perdre son indépendance politique et comme tant d'autres
souverains, ses anciens co-états de l'empire. La création
d'un régiment au service de la France, et un mariage, furent
alors le prix de la conservation de la souveraineté dont
la maison d'Arenberg avait joui depuis plusieurs siècles.
Au moyen de ces sacrifices, le duc d'Arenberg fut compris, dès
l'origine, comme membre de cette confédération dans
l'acte signe à Paris, le 12 juillet 1806.
Ces sacrifices ne garantirent pas longtems la maison d'Arenberg
de nouvelles atteintes. Vers la fin de 1810, le gouvernement français
lui demanda la cession d'une portion de ses états, contre
une indemnité qu'il ne désigna pas ; des demandes
semblables furent faites à quelques autres princes de la
Confédération du Rhin. Les négociations éprouvant
des difficultés, un sénatus-consulte du 13 décembre
1810, réunit soudain à la France le nord de l'Allemagne,
sous le nom des départements hanséatiques, avec promesse
d'indemniser les princes froissés par cette réunion.
A partir du premier janvier 1811, le pays de Meppen fut occupé
pour compte de la France, et la principauté de Recklinghausen,
au nom du grand-duc de Berg, pour l'indemniser d'une portion du
grand duché qui avait été aussi réunie
à la France. Tous les domaines situés dans les pays
de Meppen et Recklinghausen furent conservés au duc d'Arenberg,
et, pour toute indemnité de la perte de sa souveraineté,
on lui assigna, le 14 avril 1813, une rente perpétuelle de
240.000 francs, à inscrire aux grands livres de la dette
publique de France et du grand-duché de Berg. Lors des événements
de 1814, elle n'avait été ni inscrite ni payée
; le duc d'Arenberg avait des droits à réclamer la
réintégration dans sa souveraineté, mais ses
demandes, qui ne sont que justes, sont cependant restées
sans succès. Le congrès de Vienne a réuni au
royaume de Hanovre la souveraineté du pays de Meppen, et
à celui de Prusse la souveraineté de Recklinghausen.
Le duc régnant y a conservé la jouissance de ses propriétés
domaniales, et l'on ne connaît pas encore le résultat
de ses négociations auprès des cours de Hanovre et
de Prusse, soit pour la réintégration dans sa souveraineté,
soit pour l'indemnité qui lui est due.
Le prince Prosper-Louis d'Arenberg, avait épousé le
premier février 1808, la princesse Stéphanie Tascher
De La Pagerie. Ce mariage fui déclaré nul par jugement
du tribunal civil de la Seine du 29 août 1816, par une sentence
de l'officialité de Paris, du 27 mars 1817, enfin par une
bulle du pape du 21 août 1818.
Il épousa, le 26 janvier 1819, Marie-Ludomille, princesse
de Lobkowitz, duchesse de Raudnitz, née le 15 mars 1798.
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Son
père,
Louis-Engelbert,
duc et prince d'Arenberg
Chevau-légers
belges
(Chevau-légers
d'Arenberg)
Confédération
du Rhin
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Arenberg
(Louis-Prosper, duc d') |
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Vigneron
(Hippolyte), la Belgique militaire, tome 2, 1856 : |
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Arenberg
(Louis-Prosper duc d'), naquit a Bruxelles en 1783, fut admis au
nombre des princes de la Confédération du Rhin, en
qualité de duc régnant d'Arenberg, et fut chargé
par Napoléon, en 1806, d'organiser un régiment de
cavalerie (chevau-légers belges), qui forma plus tard le
27e régiment de chasseurs à cheval, et avec lequel
il entra au service de France. Envoyé en Prusse, puis dans
la Poméranie suédoise , il fut dirigé vers
l'Espagne après la paix de Stralsund, et s'y distingua à
la fin du mois de mars 1810, à l'attaque du port de Huelba,
en enlevant à l'ennemi plusieurs bâtiments chargés
de grains. Le 15 mai suivant, un brillant combat de cavalerie où
il renversa les escadrons ennemis, lui livra Huelba ; mais attaqué,
le 24 août, par des forces nombreuses, il dut se replier sur
San-Lucar, et défendit avec une grande opiniâtreté
les postes qui lui avaient été confiés. Le
28 du même mois, il prit une glorieuse revanche, en détruisant
presque en entier un corps de cavalerie espagnole, qui s'était
aventuré sans infanterie, et se couvrit de gloire au mois
de septembre 1811, en s'emparant, à la tête de son
régiment, des deux rives du Tage, du côté d'Albuquerque,
et en poursuivant les débris des colonnes de Castanos jusque
sur les frontières du Portugal. Blessé grièvement
au combat d'Aroyo-de-Molino, et renversé sous son cheval
, il ne dut la vie qu'à un maréchal des logis de son
régiment, qui le couvrit de son corps, et le fit connaître
aux Espagnols, six fois plus nombreux, à l'instant où
ils allaient l'achever. Fait prisonnier de guerre au même
combat, il espéra d'abord être échangé,
mais son espoir fut déçu, et transféré
en Angleterre, il ne revint en Belgique qu'après la conclusion
de la paix. Le prince Louis-Prosper d'Arenberg est aujourd'hui le
chef de la maison d'Arenberg, et habite Bruxelles.
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Chevau-légers
belges
27e
régiment de chasseurs à cheval |
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