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Nouvelles du 4 janvier 1799

De Strasbourg, le 4 janvier 1799.
Ce soir, on a reçu par le télégraphe la nouvelle suivante : « L 'armée française a forcé les Napolitains d'évacuer Rome. Nous avons fait 12 mille prisonniers, pris à l’ennemi 99 canons, 21 drapeaux, 3000 chevaux, tous ses bagages et 1000 chariots de poudre. Les Français sont en marche sur Naples. (Gazette de Strasbourg).

(Journal de Francfort, 8 janvier 1799.)

Télégraphe

Extrait des nouvelles de Paris du 4 janvier 1799.
Quatre Américains ont été arrêts, le 2, et conduits au Temple par ordre de la police. On ignore jusqu'ici le motif de cette mesure.

(Journal de Francfort, 11 janvier 1799.)

Le Temple

Strasbourg, du 4 janvier 1799.
Le télégraphe a annoncé ce soir la nouvelle officielle suivante, qui a été aussitôt communiquée à nos autorités constituées, et aux généraux.
« L'armée française a chassé les Napolitains de Rome ; nous avons fait 12 mille prisonniers, et pris à l'ennemi 99 canons, 21 drapeaux, 3 mille chevaux, tout le bagage, 1000 chariots de munitions. Le roi et Mack sont en fuite ; les Français sont en marche sur Naples.

(Journal politique de l'Europe (Mannheim), 8 janvier 1799.)

Télégraphe

Turin, du 4 janvier 1799.
Le général Joubert a ordonné qu'il fût versé dans la caisse de l'armée française une somme de deux millions ; et cette contribution doit être payée en trois termes par les personnes riches et ex-nobles de tout le Piémont.
Ce n'est pas seulement à Asti que l'insurrection a éclaté ; dans tout le Haut-Montferrat, les paysans se sont armés, ont abattu les arbres de la liberté, qu'ils ont remplacé par des croix ; et partout où ils ont pu pénétrer, ils ont massacré les hommes connus pour patriotes. (...)
C'est surtout aux environs d'Acqui que les insurgés sont en forces : au moment où l'insurrection éclata, il se trouvait dans cette ville 3 compagnies de chasseurs français qui étaient en marche pour Milan ; ils furent obligés de faire halte, et sont en quelque sorte cernés dans cette ville, en attendant que les renforts qui sont en marche de toutes parts, viennent les dégager. Le cri de ralliement des insurgés est vive le roi.

(Journal politique de l'Europe (Mannheim), 18 janvier 1799.)

Joubert

De Semlin, le 4 janvier 1799.
Suivant les lettres de Buckarest, Passwan-Oglou s’est avancé jusqu’à peu de distance de cette ville. Il s’est emparé dernièrement d’un magasin considérable que les troupes du Grand-Seigneur avaient près de Csorojul, dans la petite Valachie à 15 lieues de Widdin. L’on a remarqué que le Pacha rebelle paye presque tout ce qu’il achète avec des ducats romains et hollandais.

(Journal de Francfort, 20 janvier 1799.)

Passwan-Oglou

Valachie

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