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Nouvelles du 18 décembre 1798

Extrait des nouvelles de Paris, du 18 décembre.
- Le général Michaud, commandant la 13ème division militaire, 3ème de l’armée d’Angleterre, vient, par une proclamation du 5 de ce mois, de mettre en état de siège et de faire régir militairement les communes de Rieux, Lapoterie et Allaire. Voici les faits qui ont motivé cette mesure : « Dans la nuit du 21 au 22 brumaire dernier, les citoyens Lallemand, père, président de l’administration municipale de Rieux, Thebaut, commissaire du Directoire exécutif près la même administration, et Lanoë, notaire public à Allaire, sont tombés sous les coups homicides d’une bande de lâches brigands. Ces vils assassins n’ont, pour commettre leurs horribles forfaits, éprouvé aucune résistance de la part des habitants des lieux où ils ont immolé leurs victimes. Cet ordre de choses sera continué jusqu'à ce que l’amende infligée a ces communes soit entièrement acquittée, et jusqu’à ce que les habitants aient fait découvrir et arrêter les assassins. »

(Journal de Francfort, 25 décembre 1798.)

De Bruxelles, le 18 décembre.
On dit que les insurgés ont remporté quelques avantages du côté de Hasselt. Il est parti d’ici avant hier un transport considérable de conscrits de l’intérieur qui y avaient été complètement équipés.
Le commandant de notre place vient de prohiber le journal intitulé le Courier de Bruxelles et une feuille flamande qui s’imprimaient ici.

(Journal de Francfort, 23 décembre 1798.)

Insurrection en Belgique 1798

Extrait d’une lettre de Constantinople, du 18 décembre 1798.
M de Bouligni, chargé des affaires d'Espagne, a reçu, à ce que l’on prétend, des ordres de sa cour pour venir au secours des prisonniers français détenus au bagne. Il a en conséquence, avec l'autorisation du gouvernement, établi une répartition graduée pour leurs besoins journaliers. Depuis quelques jours, ces prisonniers sont soumis aux mêmes travaux que les forçats, et enchaînés deux à deux.

(Journal de Francfort, 17 janvier 1799.)

Constantinople du 18 décembre 1798.
Malgré les démarches pressantes que M. de Bouligni, chargé des affaires d'Espagne, fait tous les jours en faveur des prisonniers français, ces malheureux continent d'être soumis au traitement des forçats, étant enchaînés au bagne deux à deux, et recevant à peine les vivres suffisants à leur subsistance. Tout ce que M. de Bouligni a pu obtenir, depuis quelques jours, est de leur faire distribuer quelques secours alimentaires.

(Journal politique de l'Europe (Mannheim), 19 janvier 1799.)

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