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Hortense
de Beauharnais
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Eugénie-Hortense
de Beauharnais, fille d’Alexandre de Beauharnais et de Joséphine
Tascher de La Pagerie (Marie-Josèphe Rose Tascher de La Pagerie)
est née en 1783 à
Paris.
En 1788, suite à une mésentente aggravée avec
son mari, Joséphine demande la séparation et s’embarque
avec sa fille pour la Martinique. Elles ne reviennent à Paris
qu’en 1790, suite aux troubles qui agitent l’île.
Alexandre de Beauharnais, qui avait embrassé les principes
de la Révolution, devint général de la République
et succéda en mai 1793 au général Custine au
commandement de l’armée du Rhin ; il sera guillotiné
en 1794.
Après le mariage de sa mère avec le général
Bonaparte (1796), Hortense est
mise dans la pension de Mme Campan.
Le 13 janvier
1802 elle épouse Louis
Bonaparte. Ce mariage avait été arrangé entre
Bonaparte et son épouse, et ne répondait en rien aux
aspirations des époux.
En 1806, par l’élévation de son mari au trône
de Hollande, Hortense devient reine. Mais l’entente entre Hortense
et Louis ne s’améliore pas et en 1807, après la mort
de leur fils aîné, elle rentre en France et s’installe
à Paris.
Après l’abdication et la fuite de Louis (1810),
Napoléon consent à la séparation de Hortense
et de Louis. Dès lors, son salon sera le rendez-vous de la
bonne société parisienne. Après l’abdication
de l’Empereur, elle y reçoit même le tsar.
Sous la Restauration, Hortense doit quitter
la France, et va s’établir à Constance, dans le grand-duché
de Bade. En 1817, elle achète le château d’Arenenberg,
dans le canton de Thurgovie (Suisse).
Elle y écrira ses Mémoires, publiés
en 1927 par la libraire Plon.
Jean Tulard, dans sa Bibliographie critique les qualifie
de "tout premier ordre sur Joséphine, les Tuileries,
Louis Bonaparte en Hollande. Leur authenticité est incontestable".
On ne perdra pas de vue, ajoute J. Tulard, le but de
ces mémoires : justifier Joséphine d’une part et Hortense
de l’autre, dans ses déboires conjugaux avec Louis.
Hortense meurt le 5 octobre 1837.
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