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Dernière modification le 29 décembre 2004.

Gros (Jean-Antoine)

Gros (Jean-Antoine) est né le 16 mars 1771 à Paris. Son père était un peintre en miniature de renom, et collectionneur d’art,et sa mère une pastelliste distinguée. Baignant dans une atmosphère artistique (ses parents fréquentaient les plus grands peintres de l’époque) il commence très tôt sa formation. A l’âge de 14 ans (fin 1785), son père le fait entrer dans l’atelier de David.
« David paraît avoir eu pour lui une véritable affection, écrit Henri Lemonnier, et il lui inspira des sentiments de respect, on dirait presque de tendresse filiale, que ni l’âge ni les événements ne purent diminuer ; bien au contraire. »
En 1787, Gros entre à l’école de l’Académie de peinture. La Révolution bouleverse le milieu de l’art et Gros, qui ne se sent pas d’affinités avec elle, ni un tempérament très guerrier, cherche à s’éloigner de Paris.
David, alors très influent, lui procure un passeport pour l’Italie, sous prétexte d’y poursuivre ses études artistiques. Il reste quelque temps à Nîmes, à Montpellier et à Marseille, et arrive le 19 mai 1793 à Gênes. Après avoir passé et travaillé à Florence, il revient à Gênes. C’est là qu’il fait la connaissance de Joséphine de Beauharnais, en route pour rejoindre son mari qui triomphe alors en Italie.

Jean-Antoine Gros, âgé de 20 ans, peint par lui-même.

« Bien plus que son art, la beauté du grand jeune homme touche la voluptueuse Joséphine, écrit Raymond Escholier. Elle le décide à l’accompagner à Milan, où elle le présente à Bonaparte qui le prend sous sa protection. Gros réalise alors l’esquisse du général s’élançant sur le pont d’Arcole.
Le vainqueur de l'Italie le fait placer dans la commission chargée de rechercher et de rassembler les objets d’art et de les envoyer à Paris ; il est aussi nommé inspecteur aux revues.
Entraîné dans la déroute des armées françaises en 1799, Gros échoue à Gênes où il partage les souffrances de la garnison commandée par Masséna et assiégée par les Autrichiens.
De retour à Paris, il se consacre à la peinture et établit son atelier dans l’ancien couvent des Capucins, qu’il partage avec d’autres peintres comme Girodet, Ingres et Granet. Il y peint le combat de Nazareth et les Pestiférés de Jaffa, qu’il expose au salon de 1804 et lui vaut un triomphe qui le consacre définitivement comme peintre officiel. En 1806, il expose la Bataille d’Aboukir.
En 1808, il peint la bataille d’Eylau, puis successivement les grandes heures de l’Empereur (la Prise de Madrid, la bataille des Pyramides). Peintre protégé et fort en vogue, Gros fait les portraits des grands personnages du régime et de ses plus brillants guerriers : Lucien et Jérôme Bonaparte, Murat, Lasalle, Victor, Fournier-Sarlovèze
En 1812 Napoléon le charge de la décoration de la coupole du Panthéon.
A la chute de Napoléon, Gros est partagé entre le souvenir de son protecteur et ses sentiments légitimistes qui ne l’avaient jamais quittés.
David, exilé comme régicide lui avait confié la direction de son atelier ; mais Gros s’attaque par ailleurs à des sujets qui traduisent mieux ses sentiments, comme « Louis XVIII quittant les Tuileries dans la nuit du 20 mars 1815 », et la « Duchesse d’Angoulême s’embarquant à Bordeaux ».
En 1816, il est nommé professeur à l’Ecole des Beaux-Arts
En 1824, il achève la décoration de la coupole du Panthéon, dans laquelle la figure de Louis XVIII a remplacé celle de Napoléon. Charles X, se montrant satisfait du résultat, honore Gros du titre de baron.
Après la Révolution de 1830, Gros est en butte aux attaques des tenants de l’école romantique. Il ne peut résister aux sarcasmes que déchaîne l’exposition de son dernier tableau « Hercule et Diomède » au salon de 1835, et il se tue en se jetant dans la Seine.

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