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David (Jacques Louis) |
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| Né à Paris le 30 août
1748. Peintre à la mode à la veille de la Révolution, chef de l'école néoclassique, il s'engage avec fougue dans la politique. Elu à la Convention en 1792, il vote la mort du roi et s'affiche comme un partisan déclaré de Robespierre. Après la chute de celui-ci, il est emprisonné quelques jours. Lorsque Bonaparte prend le pouvoir, il met son art au service de sa politique et devient en quelque sorte le peintre officiel du régime. En 1815,
suite à la loi rendue contre les conventionnels régicides,
il s'exile à Bruxelles, ville dans laquelle il meurt le 29
décembre 1825. |
| Le Citoyen français, 1er et 2 vendémiaire an 10 : | ||||
| Paris,
1er vendémiaire. Le citoyen David vient d’ajouter à
l’exposition de son tableau des Sabines deux portraits équestres
du général Bonaparte, représenté dans
le moment où il franchit le mont Saint-Bernard. Un de ces
portraits appartient au premier Consul, le second au roi d’Espagne,
qui en a fait faire la demande à l’artiste par son ambassadeur
à Paris, M. le marquis de Musquiz. L’ouverture de cette exposition
aura lieu le 5e jour complémentaire dans la même salle
du Louvre, où l’on voit encore le tableau des Sabines. Le
prix est toujours le même de 1 fr. 80. On ne verra ces portraits
que pendant deux semaines. (...) |
| Journal de Paris, 16 vendémiaire an 10-8 octobre 1801 : |
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Depuis que la cour du Louvre est libre, les amateurs se portent en foule chez le C.en David, pour y admirer son tableau des Sabines et les portraits équestres du premier consul, dont l’un est fait sur la demande du roi d’Espagne. |