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Dernière modification: 17/09/2006

Bataillons auxiliaires

Les bataillons auxiliaires ont été formés par la loi du 10 messidor an 7 (28 juin 1799), qui mettait les conscrits de toutes les classes en activité de service et les organisait en bataillons par département. Cette loi représente la mise en pratique réelle de la conscription, établie par la loi du 19 fructidor an 6 (5 septembre 1798), sur rapport de Jourdan.

Les conscrits mis en activité de service devaient être réunis en bataillons dans les départements où ils résidaient, et les bataillons auxiliaires ainsi formés devaient prendre le nom du département dans lequel ils étaient levés.

Chaque bataillon devait être formé de dix compagnies, dont une de grenadiers, une de chasseurs et huit de fusiliers.

Le complet théorique du bataillon était de 1.719 hommes.

L’organisation des bataillons auxiliaires était confiée aux soins de l’administration centrale des départements.

Les officiers devaient être nommés par le Directoire exécutif parmi les officiers surnuméraires, réformés et démissionnaires, si possible domiciliés dans le département.

Les départements de l’Ouest (Sarthe, Orne, Mayenne, Ille-et-Vilaine, Morbihan, Loire-Inférieure et Maine-et-Loire), en proie à une guerre civile larvée, devaient former, au lieu des bataillons auxiliaires, des compagnies franches, pour garder les côtes, servir les batteries et maintenir la tranquillité intérieure dans ces départements.

Jean-Roch Coignet, né en 1776, originaire du département de l’Yonne mais résidant en Seine-et-Marne, reçut sa feuille de route le 6 fructidor an 7 (23 août 1799), lui enjoignant de se rendre à Fontainebleau pour le 10 fructidor, et d’intégrer le bataillon auxiliaire qui s’y formait.

Peu après le coup d’état du 18 brumaire, le Premier Consul décida d’incorporer les bataillons auxiliaires dans les demi-brigades dont l’effectif était incomplet (arrêté du 4 pluviôse an 8 - 24 janvier 1800). Cette mesure devait être effective le 1er ventôse (20 février).

Les compagnies de chasseurs furent incorporées dans des demi-brigades d’infanterie légère. Le bataillon auxiliaire de Seine-et-Marne, auquel appartenait Jean-Roch Coignet, fut incorporé dans la 96e demi-brigade de ligne, alors que sa compagnie de chasseurs était incorporée dans la 9e demi-brigade légère.

Apparemment, le département de Jemmape aurait été le seul des départements “de la ci-devant Belgique” à avoir formé son bataillon auxiliaire.

Plus de détails sur les bataillons auxiliaires, leur organisation et leurs uniformes dans ma planche H2 (in La Patience n°11).

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