|
Dernière modification: 17/09/2006
Bataillons auxiliaires Les
départements de l’Ouest (Sarthe, Orne, Mayenne, Ille-et-Vilaine, Morbihan,
Loire-Inférieure et Maine-et-Loire), en proie à une guerre civile larvée,
devaient former, au lieu des bataillons auxiliaires, des compagnies franches,
pour garder les côtes, servir les batteries et maintenir la tranquillité
intérieure dans ces départements. Jean-Roch
Coignet, né en 1776, originaire du département de l’Yonne mais résidant
en Seine-et-Marne, reçut sa feuille de route le 6 fructidor an 7 (23 août
1799), lui enjoignant de se rendre à Fontainebleau pour le 10 fructidor,
et d’intégrer le bataillon auxiliaire qui s’y formait. Peu
après le coup d’état du 18 brumaire, le Premier Consul décida d’incorporer
les bataillons auxiliaires dans les demi-brigades dont l’effectif était
incomplet (arrêté du 4 pluviôse an 8 - 24 janvier 1800). Cette mesure
devait être effective le 1er ventôse (20 février). Les
compagnies de chasseurs furent incorporées dans des demi-brigades d’infanterie
légère. Le bataillon auxiliaire de Seine-et-Marne, auquel appartenait
Jean-Roch Coignet, fut incorporé dans la 96e demi-brigade de ligne, alors
que sa compagnie de chasseurs était incorporée dans la 9e demi-brigade
légère. Apparemment,
le département de Jemmape aurait été le seul des départements “de la ci-devant
Belgique” à avoir formé son bataillon auxiliaire. Plus
de détails sur les bataillons auxiliaires, leur organisation et leurs
uniformes dans ma planche H2 (in La Patience
n°11). |
|