- Légion
des Allobroges, ou légion franche allobroge, formée
à Grenoble, le 13 août 1792, au moyen d'habitants des
Alpes ; elle comptait quatorze compagnies d’infanterie légère,
trois de dragons et une d’artillerie. Son infanterie forma la 4e
demi-brigade d'infanterie légère de première
formation, ou demi-brigade allobroge. Sa cavalerie fut incorporée
au 15e régiment de dragons.
- Légion
des Alpes, 1er bataillon, probablement devenu 17e
bataillon de chasseurs autre
- Légion des Alpes, 2e bataillon, probablement
devenu 18e bataillon de chasseurs
(autre),
- Légion des Américains
du Midi ou Hussards de Saint-Georges,
devenue 13e régiment de chasseurs à cheval.
-Légion
des Ardennes, levée en juillet 1792, par ordre
du général Dumouriez et formée de compagnies franches ; l'organisation
de la légion a été confirmée par une loi du 10 décembre 1792 (Hennet,
etat militaire 1793)
L e Journal militaire (10 vendémiaire an 7) indique que son
1er bataillon est devenu le 11e bataillon de chasseurs, mais il
semble qu'il y ait confusion du fait que le 11e bataillon de chasseurs
était ci-devant "chasseurs des Ardennes" et n'avait
donc rien à voir avec la légion des Ardennes levée
ultérieurement.
- légion des Ardennes, 2e bataillon ; non amalgamé
lors du premier amalgame, concourt à former la 30e
demi-brigade légère de seconde formation.
La cavalerie de la légion des Ardennes, suite à l'article
3 du titre III de la loi du 21 février 1793, est formée
en un régiment de chasseurs à cheval et prend le n°
23 (voir 23e régiment de chasseurs
à cheval).
- Légion batave, ou
Corps de chasseurs-tirailleurs nationaux bataves, formée
le 5 mars 1793.
- Légion
du Centre, devenue 16e bataillon
de chasseurs
-
Légion des Francs formée à Mayence, est entrée
dans la formation de la 24e demi-brigade
légère de seconde formation.
-
1re Légion des Francs, composée de 3 bataillons formés
de détachements de 20 hommes tirés de chacun des corps
employés dans les divisions de l'Ouest (JM 1er vendémiaire
an 7), a contribué à former la 14e
demi-brigade légère de seconde formation.
- 2e Légion
des Francs, composée de détachements de 20 hommes
tirés de chacun des corps employés dans les divisions
de l'Ouest (JM 1er vendémiaire an 7) voir 46e demi-brigade
de seconde formation. .
- Légion
franche étrangère, formée à Dunkerque,
le 1er août 1792. Recrutée principalement de Hollandais,
elle se composait de quatre bataillons d’infanterie, un de chasseurs,
deux compagnies d’artillerie et quatre escadrons de chasseurs à
cheval. Licenciée le 11 novembre 1793, sa cavalerie fut incorporée
dans le 13e régiment de chasseurs à cheval, son infanterie
entra dans la composition de la 30e
demi-brigade légère de première formation.
- Légion
germanique, créée par la loi du 4 septembre 1792.
Elle se composait de quatre escadrons de cuirassiers légers,
de quatre escadrons de piqueurs à cheval ou dragons, de deux
bataillons de chasseurs, d'un bataillon d'arquebusiers et d'une
compagnie d'artillerie. 22e bataillon de chasseurs, 13 lg_2
- Légion hanovrienne 1803-1811
- Légion
de Kellermann, créée le 28 mai 1792. La cavalerie
de cette légion avait été formée du
4e escadron de 4e régiment
de hussards, ci-devant Saxe-Hussards resté lors de l'émigration
de ce corps, de 88 hommes du même régiment revenus
de l'émigration et de 100 hommes de Royal-Allemand non émigrés.
Après le 22 avril 1793, la légion de Kellermann prend
le nom de Légion de la Moselle.
- Légion de La Fayette
ou des Ardennes, créée le 28 mai 1792.
- Légion de la Loire
- Légion de Lückner
ou du Centre, créée le 28 mai 1792.
- Légion
du Midi, formée en vertu de la loi du 27 avril 1792 ;
se composait de volontaires de Sète, Narbonne, Nîmes
et Perpignan. Elle comptait 18 compagnies d’infanterie légère
et quatre compagnies à cheval. Cette légion combattit
en Vendée, et fut presque entièrement détruite
à l’attaque de Thouars.
- Légion
des montagnes, ou Miquelets, devenu
demi-brigade des chasseurs des montagnes, ce corps a été
incorporé, lors du second amalgame, dans la 24e
demi-brigade d'infanterie légère.
- Légion des montagnes,
ou sociétes populaires, incorporée dans la 39 db,
voir 4e db_2
- Légion des Montagnes,
créée par arrêté du Comité de
Salut public, le 6 novembre 1793. A son licenciement, en 1797, ses
escadrons sont versés au 22e régiment de chasseurs
à cheval.
- Légion
de la Moselle, voir légion de Kellermann.
Une partie de la cavalerie de la légion de la Moselle sera
versée dans le 7e régiment
de hussards, une partie dans le 20e régiment de chasseurs
à cheval, une partie qui était à l'armée
des Ardennes forme les deux premiers escadrobns du 13e régiment
bis de chasseurs à cheval.
- légion de la Moselle, 1er bataillon, voir 20 lg_2
- légion de la Moselle, 2e bataillon, voir 4 lg_2
- Légion
nantaise, voir 24 lg_2
- Légion nationale des
Pyrénées.
- Légion noire
- Légion
du Nord (ou légion de Westermann) , voir 53 db_2
Les 1er bataillon et 2e bataillons de la légion du Nord ont
été incorporés dans la 19e
demi-brigade légère bis de première formation.
- Légion
de police, créée à Paris en 1795. Compromise
dans la conspiration de Baboeuf, elle est licenciée en 1796.
Sa cavalerie est incorporée au 20e régiment de dragons.
, 1er bataillon, incorporé
- légion de police, 2e bataillon, incorporé
- légion de police, 3e bataillon, incorporé
- légion de police, 4e bataillon, voir 41 db_2
- légion de police, 5e bataillon, voir 26 db_2
- légion de police, 6e bataillon, incorporé
- Légion
des Pyrénées, 1er bataillon devenu 29e
bataillon de chasseurs, est entrée dans la formation
de la 29e demi-brigade légère
de première formation. voir
35 db_2
- légion
des Pyrénées, 2e bataillon devenu 30e
bataillon de chasseurs, est entrée dans la formation
de la 29e demi-brigade légère
de première formation.
voir 35 db_2
Sa cavalerie forme le 22e régiment
de chasseurs à cheval le le
6 septembre 1793.
-
Légion de Rosenthal, son infanterie : 22e
bataillon de chasseurs, voir 5 lg_2
sa cavalerie
: 19e régiment de chasseurs à
cheval
Moniteur
du 19 mars 1793 :
séance de la Convention nationale du 18 mars :
- Un détachement d’une légion formée aux environs
de Paris, sous le nom de légion de Rozendal, est admis à
prêter son serment. Il défile dans la salle, au son
alternatif du tambour et de la trompe militaire.
Le chef de cette troupe demande que le conseil exécutif soit
chargé, par un décret de sa prompte organisation,
et exprime, au nom de ses camarades, leur désir ardent de
voler au champ de bataille, où le danger de la patrie les
appelle.
-
Légion de Westermann,
voir Légion du Nord
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