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Waterloo battle 1815

 

 

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10 juin 1815   Dimanche 11 juin 1815    12 juin 1815

Début de la série : 
       

 

On lit dans le Journal de Paris de ce dimanche 11 juin 1815 :

 
  Paris, 11 juin.
- Hier, des régiments de toutes armes, des trains d'équipages, des fourgons chargés de diverses espèces de munitions, sont encore partis de Paris pour joindre nos armées.
 
 
 

- Après le départ de l'Empereur, S.A. le maréchal prince d'Eckmühl, ministre de la guerre, exercera les fonctions de gouverneur général de Paris ; il aura directement sous ses ordres, en cette qualité, la garde nationale, les fédérés parsisiens et les bataillons nationaux qui se réunissent pour concourir, au besoin, à la défense de la capitale.

   
 

- Le nombre des déserteurs piémontais qui arrivent à Chambéry est si considérable, qu'on pourra bientôt en former un régiment.

 
 
  Un moment de prospérité, un sourire inattendu de la fortune a tourné la tête de nos ennemis. L'expérience va bientôt les tirer de leur ivresse et les ramener à la raison. Ils sauront bientôt qu'on n'offense pas impunément un grand peuple et une armée dépositaire de la liberté et de l'honneur national. Le peuple français se reposera avec une entière confiance sur la sainteté de ses droits, sur la justice divine, sur son propre courage, sur l'énergie et les talents du chef de l'Etat. Les peuples de l'Europe qui ne pourront se dissimuler qu'on prodigue leur sang et leurs trésors dans une guerre injuste et sacrilège pour nous imposer par la force un gouvernement que nous avons rejeté, formeront eux-mêmes des vœux pour la cause de la France, qui sera évidemment celle de l'indépendance des nations.
     
  Avesnes, 9 juin.
Nous sommes inondés de proclamations gantoises, bruxelloises ; tous les matins nos vedettes et nos reconnaissances en ramassent d'énormes paquets. Il nous arrive aussi de Paris de bonnes grosses sottises imprimées sans nom d'auteur ni d'imprimeur. Nos troupes s'indignent de voir comment on y traite l'Empereur. Les ennemis ne peuvent choisir de meilleurs moyens pour servir notre cause. Ces rhapsodies dégoûtantes allument la pipe des soldats et enflamment leur courage. Il serait difficile d'exprimer combien de renforts l'armée reçoit en ce moment. Nos deux corps d'armée sur ce point-ci seulement sont déjà forts de plus de 70.000 hommes et, dans huit jours au plus tard, ils seront à plus de 80.000. Il n'y a pas un régiment d'infanterie au-dessous de 2000 hommes. Il y en a qui ont reçu plus de 800 hommes en vieux soldats. Il nous arrive toujours des déserteurs belges qu'on organise en nouveaux régiments. L'enthousiasme est à son comble dans l'armée, et si le soldat éprouve quelque chagrin, c'est du repos dans lequel on le laisse ; ceci n'est point exagéré.
 
 

 

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