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Waterloo battle 1815

 

 

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18 mars 1815    Dimanche 19 mars 1815    20 mars 1815

Début de la série : 
       

 

On lit dans le Journal des Débats de ce dimanche 14 mars 1815 :

 
 

Londres, 14 mars 1815.
L'attention publique est absorbée ici comme elle l'est probablement dans toute l’Europe, par l'événement qui menace la France et l'Europe de nouvelles calamités. Il serait difficile de décrire la pénible sensation, l'anxiété générale que cette nouvelle inattendue a causée ici. Elle a eu aussi une influence sensible sur le cours de nos effets publics.
Les deux pour cent consolidés ont encore baissé aujourd'hui d'environ deux pour cent ; vers une heure ils étaient à 61 1/2.

 
 
  Un courrier arrivé de Vienne ce matin a apporté la nouvelle que tes souverains de l'Europe réunis au Congrès ont proclamé Buonaparte hors de la loi des nations.
L'Empereur Alexandre à déclaré que pour garantir le traité de Paris, il ferait marcher six cent mille hommes s'il était possible que cela devînt nécessaire. L'Empereur d'Autriche a mis en mouvement toutes ses troupes le 12 pour les diriger vers la France et vers l'Italie. La landwehr est rappelée. Les armées de la Bavière et du Wurtemberg ont reçu ordre de se mettre en marche le 16. On ajoute que le prince Eugène Beauharnais a annoncé qu'il serait le premier à marcher contre Buonaparte infracteur des traités les plus solennellement jurés. D'une autre part, les Anglais et les Prussiens se concentrent sur nos frontières. Le duc de Wellington, nommé généralissime des troupes européennes, est attendu à Bruxelles. Enfin si nous ne faisions pas nous-mêmes justice, la France serait menacée de l'invasion la plus terrible.
 
 
  La désertion continue d'une manière étonnante dans la troupe de Buonaparte, particulièrement dans la cavalerie, dont il paraît qu'il ne lui reste plus que trois à quatre cents hommes.  
 
  Les colonnes du général Miollis, renforcées des gardes nationales du Var et des Basses-Alpes, sont arrivées le 8 à Gap. Elles s'y sont réunies aux troupes du général Mouton-Duvernet, venues de Valence. Ces troupes forment déjà un corps assez considérable; elles sont animées du meilleur esprit : tout le zèle des habitants est partagé par elles ; elles marchent sur Grenoble, et si l'on en croit les bruits répandus le général Marchand serait rentré dans cette ville, et l'aurait remise, aux acclamations unanimes des habitants, sous l'autorité du Roi.
D'autres bruits donnent lieu de penser que Lyon a de même secoué le joug de l'autorité momentanée que Buonaparte avait fait peser sur cette ville; les uns disent par un mouvement spontané des habitants, d'autres par suite de l'entrée d'un corps de troupes sous les ordres du maréchal Ney.
 
 

 

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