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On lit dans le Journal des Débats de ce dimanche
14 mars 1815 : |
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Londres,
14 mars 1815.
L'attention publique est absorbée ici comme elle l'est probablement
dans toute l’Europe, par l'événement qui menace la
France et l'Europe de nouvelles calamités. Il serait difficile
de décrire la pénible sensation, l'anxiété
générale que cette nouvelle inattendue a causée
ici. Elle a eu aussi une influence sensible sur le cours de nos
effets publics.
Les deux pour cent consolidés ont encore baissé aujourd'hui
d'environ deux pour cent ; vers une heure ils étaient
à 61 1/2.
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Un
courrier arrivé de Vienne ce matin a apporté la nouvelle
que tes souverains de l'Europe réunis au Congrès ont
proclamé Buonaparte hors de la loi des nations.
L'Empereur Alexandre à déclaré que pour garantir
le traité de Paris, il ferait marcher six cent mille hommes
s'il était possible que cela devînt nécessaire.
L'Empereur d'Autriche a mis en mouvement toutes ses troupes le 12
pour les diriger vers la France et vers l'Italie. La landwehr est
rappelée. Les armées de la Bavière et du Wurtemberg
ont reçu ordre de se mettre en marche le 16. On ajoute que
le prince Eugène Beauharnais a annoncé qu'il serait
le premier à marcher contre Buonaparte infracteur des traités
les plus solennellement jurés. D'une autre part, les Anglais
et les Prussiens se concentrent sur nos frontières. Le duc
de Wellington, nommé généralissime des troupes
européennes, est attendu à Bruxelles. Enfin si nous
ne faisions pas nous-mêmes justice, la France serait menacée
de l'invasion la plus terrible. |
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La
désertion continue d'une manière étonnante dans
la troupe de Buonaparte, particulièrement dans la cavalerie,
dont il paraît qu'il ne lui reste plus que trois à quatre
cents hommes. |
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Les
colonnes du général Miollis, renforcées des gardes
nationales du Var et des Basses-Alpes, sont arrivées le 8 à
Gap. Elles s'y sont réunies aux troupes du général
Mouton-Duvernet, venues de Valence. Ces troupes forment déjà
un corps assez considérable; elles sont animées du meilleur
esprit : tout le zèle des habitants est partagé
par elles ; elles marchent sur Grenoble, et si l'on en croit
les bruits répandus le général Marchand serait
rentré dans cette ville, et l'aurait remise, aux acclamations
unanimes des habitants, sous l'autorité du Roi.
D'autres bruits donnent lieu de penser que Lyon a de même secoué
le joug de l'autorité momentanée que Buonaparte avait
fait peser sur cette ville; les uns disent par un mouvement spontané
des habitants, d'autres par suite de l'entrée d'un corps de
troupes sous les ordres du maréchal Ney. |
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