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Dictionnaire
historique, critique et bibliographique, par une société
de gens de lettres (Biographie Chaudon), Volume 29, Paris 1823.
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Le
4 janvier 1796, le général français Schérer
bat les armées autrichienne et sarde, en Italie.
Le 23 février 1796, Bonaparte, âgé de vingt-six
ans, est nommé au commandement de l'armée française
d'Italie.
Le 11
avril 1796, bataille de Montenotte, première victoire du
général Bonaparte en Italie ; les Autrichiens et les
Piémontais sont coupés, et perdent quatre mille hommes.
Le 14 avril 1796, victoire de Bonaparte à Millesimo ; les
Français s'avancent dans le Montferrat ; le général
autrichien Provera se rend prisonnier avec un corps de grenadiers.
Le 15 avril 1796, combat de Dego ; le général autrichien
Beaulieu est mis en fuite, et se retire à Tortone.
Le 17 avril 1796, les Français s'emparent du camp retranché
des Piémontais à Ceva sur le Tanaro.
Le 22 avril 1796, bataille de Mondovi, gagnée par le général
Bonaparte sur les Piémontais ; il s'avance sur Turin.
Le 28 avril 1796, les armées française et piémontaise
concluent un armistice qui, le 15 mai, est converti en un traité
de paix signé à Paris ; le roi de Sardaigne est forcé
de renoncer à la coalition contre la France ; il cède
à la France, par un traité du 18 mai, la Savoie et
les comtés de Nice, de Tende et de Breuil ; il remet aux
troupes françaises ses principales forteresses, et ne garde
guère que Turin.
Le 7 mai 1796, les Français passent le Pô ; le 8, ils
entrent à Plaisance ; le 9, ils signent un armistice avec
le duc de Parme.
Le 10 mai 1796, passage du pont de Lodi, sur l'Adda, et victoire
importante du général Bonaparte ; le général
Beaulieu et les Autrichiens se retirent à Mantoue et dans
les États de Venise ; tout le Milanais tombe au pouvoir des
Français ; la plupart des États d'Italie achètent
la paix, du gouvernement français.
Le 24 mai 1796, insurrection à Milan, à Pavie et à
Lodi ; les soldats français sont assassinés par les
paysans. Bonaparte rétablit l'ordre, punit les mutins, et
établit le gouvernement républicain.
Le 4 juin 1796, commencement du siège de Mantoue.
Le 20 juin 1796, armistice entre la France, le pape, le roi des
Deux-Siciles et le duc de Modène, sous la médiation
de l'Espagne.
Le 3 août 1796, bataille de Lonado en Italie, où les
Autrichiens sont défaits.
Le 5 août 1796, bataille de Castiglione, gagnée par
Bonaparte, aide du général Augereau, sur le général
Wurmser; les Autrichiens y perdent près de vingt mille hommes,
tués, blessés ou prisonniers ; ils se retirent dans
le Tyrol.
Le 4 septembre 1796, bataille de Roveledo, gagnée, par le
général Bonaparte, sur les Autrichiens, qui perdent
sept mille hommes ; les Français s'emparent du Trentin.
Le 8 septembre 1796, le général Wurmser est battu
à Bassano par l'armée d'Italie ; le 15, il est encore
battu à Saint-George, mais le même jour il parvient
à entrer dans Mantoue avec les débris de son armée.
Le 9 septembre 1796, Augereau se rend à Padoue, et s'empare
des bagages de l'année autrichienne.
Le 5 novembre 1796, traité de paix signé à
Paris, entre la France et le duc de Parme, qui s'engage à
rester neutre.
Le 15 novembre 1796, bataille d'Arcole , gagnée par le général
Bonaparte, sur le général autrichien Alvinzi. Le général
Augereau se couvre d'une gloire immortelle, par une action aussi
héroïque que celle d'Horatius Coclès.
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1796
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Les 14, 15 et 16 janvier 1797, bataille de Rivoli, gagnée
par le général Bonaparte sur le général
Alvinzi ; les Autrichiens y perdent vingt-cinq mille hommes, et
sont obligés de renoncer à l'Italie ; Bonaparte pénètre
ensuite dans le cercle de l'Autriche.
(Janvier 1797) La cour de Rome forme une ligue avec celle de Naples
au mépris de l'armistice du 20 juin 1796.
Le 2 février 1797, la ville de Mantoue se rend par capitulation
aux Français ; les Autrichiens sont entièrement chassés
de l'Italie.
Le 9
février 1797, prise d'Ancône par le général
Victor.
Le 19 février
1797, le pape Pie VI, après avoir été plusieurs
fois défait par le général Bonaparte, conclut
avec la France, à Tolentino, un traité de paix par
lequel il cède Avignon et le Comtat, le Bolonais, le Ferrarois
et la Romagne ; il remet aussi un grand nombre de statues et de
tableaux des plus grands maîtres ; il paie en outre une forte
contribution.
Le général
Bonaparte, maître de toute l'Italie, engage Milan a s'organiser
aussi en république.
Le 16 mars 1797,
bataille du Tagliamento, gagnée par Bonaparte sur l'archiduc
Charles ; les Autrichiens sont forcés d'abandonner les Etats
vénitiens ; ils sont poursuivis dans le Tyrol, la Styrie
et la Carinthie ; les Français s'emparent de Gradisca le
19, de Gortz et Brixen le 21, de Botzen et Trieste le 23, de Clagenfurt
le 29. Déroute complète du prince Charles. Des propositions
de paix lui sont faites ; il les élude.
Le 5 avril 1797,
la France et le roi de Sardaigne concluent à Turin un traité
d'alliance offensive et défensive.
Le 7 avril 1797,
publication d'un armistice entre l'armée de Bonaparte et
celle du prince Charles.
Le 17 avril
1797, insurrection des provinces vénitiennes contre les Français.
Le 18 avril 1797, préliminaires de paix, signés près
de Léoben, à trente lieues de Vienne, entre le général
Bonaparte et les ministres de l'empereur.
Le 1er mai 1797, manifeste de Bonaparte contre les Vénitiens.
Le 11 mai 1797, le grand-conseil de Venise abdique, et remet son
autorité à trente sénateurs qui rétablissent
l'ancienne forme démocratique du gouvernement.
Le 21 mai 1797, les troupes françaises occupent la ville
de Venise, ainsi que ses provinces de terre ferme ; la constitution
de ce pays est changée, et la démocratie y est rétablie.
Le 9 juillet 1797, fédération de Milan ; proclamation
de la république cisalpine, formée de la Lombardie
autrichienne, du Bergamasque, du Bressan, du Cremasque et autres
parties de l'Etat de Venise, de Mantoue et du Mantouan, du Modénois,
de Massa et Carrara, du Bolonois, du Ferrarois et de la Romagne
; ces trois dernières provinces ne furent réunies
que le 27 juillet à la république cisalpine, qui ne
fut définitivement formée qu'après le traité
de Campo-Formio.
Le 17 octobre 1797, traité de paix de Campo-Formio, entre
la France et l'Autriche ; celle-ci cède à la France
la Belgique, et à la république cisalpine la Lombardie
autrichienne ; la république de Venise prend fin, et ses
Etats sont partages ; Corfou, Zante, Céphalonie, Saint-Maure,
Cérigo, et îles dépendantes avec l'Albanie sont
cédés à la France ; l'Istrie et la Dalmatie,
les îles de l'Adriatique, la ville de Venise avec les Etats
de terre ferme jusqu'à l'Adige, au Tartaro et au Pô,
sont abandonnés à l'empereur ; le reste des Etats
de terre ferme est donné à la république cisalpine,
qui est reconnue par l'empereur ; le Brisgaw est cédé
par l'Autriche, en indemnité, au duc de Modène.
Le 3 novembre 1797, ratification à Paris et à Vienne,
du traité de Campo-Formio.
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1797
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