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  Waterloo battle 1815

 

 

 

 

 

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Waterloo Letter 150

     

  Lettre 150. Capitaine J. W. Shelton, à l’époque lieutenant au 28th Regiment of Foot..  
 

Le 29 septembre 1839.

Vers une heure et demie, la colonne ennemie, qui je pense devait être de quatre bataillons, s’avança en face du 79th, mais plutôt vers sa gauche, et vers la droite du 28th. A cet instant, la brigade Kempt s’avança jusqu’à la haie, tira une bonne décharge dans la colonne ennemie, et chargea (après avoir traversé la haie), pendant que l’ennemi, qui était en totale confusion, tentait de se déployer sur sa droite, ce qu’il ne réussit pas à faire, se divisant en grandes masses irrégulières.
C’est à ce moment que la brigade lourde apparut, et que le 28th conversa par subdivisions sur la droite pour faire de la place aux dragons, qui passèrent par les intervalles ; mais comme ces derniers arrivaient dans la formation la plus régulière, il y avait des endroits où il n’y avait pas assez de place pour qu’une troop puisse passer, et je me souviens parfaitement d’un escadron des Royals qui appuya considérablement sur sa droite pour éviter notre aile gauche qui, après avoir franchi la haie, se retrouva séparée de la droite et qui, au bas du versant, tomba sur une colonne de l’ennemi qui apparut à sa gauche ; si cette troupe était une colonne de réserve ou une portion de la division rompue à la haie et qui s’était réformée, c’est ce que je ne puis dire avec précision. Mon impression est qu’il devait s’agir d’une portion de la colonne rompue, vu que les dragons continuèrent sur leur lancée pour tomber sur une grande colonne de réserve qui s’approchait au bas de la colline, laissant l’aile gauche du 28th aux prises avec la colonne qui était juste en face d’elle.
La colonne chargée par les Royals fut rompue, et la plus grande partie des deux colonnes fut faite prisonnière.
Je ne me souviens pas que les dragons aient chargé la colonne (il s’agit d’une plus petite colonne, qui ne paraissait pas plus forte que deux bataillons) que l’aile gauche du 28th rencontra après sa séparation d’avec l’aile droite, mais je les ai distinctement vus charger la grande colonne de réserve et la rompre. Le plus grand nombre des Français jetèrent leurs armes lorsqu’ils furent rompus par la cavalerie.
L’aile gauche du 28th suivit les Royal Dragoons sur une certaine distance au bas de la pente, et leur prêtèrent assistance pour s’assurer de près de 1.000 prisonniers qu’ils escortèrent en arrière de la haie, puis ils rejoignirent l’aile droite, qu’ils retrouvèrent déjà formée à peu près à 80 pas en arrière de la haie.
Les lieutenants Clarke et Gilbert furent sérieusement blessés (le premier le fut même mortellement) après le franchissement de la haie. Le capitaine Kelly et moi-même nous ne fûmes pas blessés avant tard dans la soirée, ce qui fait que je n’ai pas quitté ma compagnie un seul moment, et que j’ai bien été en situation d’observer tous les mouvements qui ont eu lieu.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Traduction par Bernard Coppens. Tous droits réservés.

     
 

     

 

 

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