Accueil 

Annuaire

Faits et événements

Personnages

Napoléon

La France et le Monde

Waterloo

Belgique

Armées

Uniformes

Reconstitution

Publications

Liens

Nouvelles du Jour

Plan du site

Balises

   

Waterloo battle 1815

 

 

 

 

 

 

 

 

 

1789-1815.com

   Annuaire 1789-1815   >   Waterloo   >    Le site  >    Le Caillou

.

Le Caillou

 

Le Mayeur, Ode sur la bataille de Waterloo ou de Mont-Saint-Jean, suivie de remarques historiques relatives à cette bataille, Bruxelles, 1816.

   
 

Au moment où nous terminions l'impression de ces remarques, nous avons recueilli les détails suivants :
Bonaparte, après la bataille de Ligny, voulant porter son armée contre les Anglais, arriva à la ferme du Caillou, et y établit son quartier-général le 17 juin, vers neuf heures du soir. La pluie tombait par torrents. La ferme avait été abandonnée par le fermier, nommé Boucqueau, vieillard octogénaire, qui s'était retiré à Plancenois. Elle est posée sur la grand’route de Charleroi à Bruxelles. Sa distance du château de Gommont et de la Haie-Sainte est d'une demi-lieue, et d'un quart de lieue de Plancenois et de la Belle-Alliance. On servit un souper à la hâte, employant en partie ce qui restait de la vaisselle du fermier. Bonaparte coucha dans la première chambre de la maison. On lui monta, au milieu de cette chambre, un lit garni d'une étoffe de soie bleue à crépines d'or. Son frère Jérôme, le duc de Bassano et plusieurs généraux logèrent dans d'autres chambres. Tous les bâtiments, jardins, prairies et enclos adjacents étaient remplis de militaires et de chevaux. Le 18, dès le matin, différentes visites et conférences eurent lieu. Vers neuf heures, on servit à Bonaparte un déjeûner-dîner dans sa propre vaisselle. Avant son départ, pour se porter en avant, il ordonna qu'on rappelât le fermier. Celui-ci, qui est propriétaire de sa ferme, trouva à son arrivée presque tous ses effets brisés ou pillés. Il demanda à parler à Napoléon qui, à peu de distance, reconnaissait l'armée ennemie. Après bien des instances, on lui promit de l'approcher. Il le trouva entouré de son état-major, le corps couvert d'un frac gris, et la tête d'un chapeau à deux cornes. Napoléon lui demanda pourquoi il s'était retiré, d'où il venait, si le village de Plancenois était éloigné; il le plaignit avec une apparence d'intérêt, et finit par ordonner qu'on lui donnât une sauvegarde, qui ne lui servit de rien. (...)

Bonaparte retourna dans cette maison un moment pendant la bataille. Après qu'il l'eut perdue, cherchant à éviter l'encombrement de la grand'route, il se jeta dans le verger vis-à-vis ladite ferme, pour prendre le devant sur la masse des fuyards. Une partie de ceux-ci, poursuivie de près, chercha son salut dans les bâtiments mêmes de la ferme. On y mit le feu, qui en réduisit plusieurs en cendres. Ces renseignements viennent du fermier même.

     

 

 

 

     

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

_ Retour au haut de la page.

Page d'accueil

Plan du site

Nouvelles du Jour

Pour écrire

La Patience - www.1789-1815.com © Bernard Coppens 2016 - Tous droits réservés.