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Dernière modification:
04/07/2004
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Waterloo
Récit critique
Table des Matières
page 3 : Jalons pour une nouvelle histoire
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Citations de cette page :
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Il n'est aucune campagne qui ait exercé
autant que celle de 1815 la sagacité et l'industrie des auteurs s'efforçant
en sens contraire à étouffer la vérité ou à la faire triompher.
(Lieutenant Colonel Chesney.) |
Cette citation se trouvait déjà en
exergue de l’ouvrage de L Schwartz (lieutenant d’infanterie, détaché au
dépôt de la guerre) intitulé : « Examen critique de la Campagne de 1815
en Belgique », édité à Arlon en 1873, par M. Poncin.
Charles Cornwallis Chesney (1826-1876), était
professeur d’histoire militaire à l’Ecole militaire de Sandhurst (1854),
puis à partir de 1864 à l’école d’état-major (Staff College). Son
œuvre majeure est "Waterloo lectures", recueil des leçons données par
Chesney au Staff College.
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"La bataille de Waterloo est une énigme.
Elle est aussi obscure pour ceux qui l'ont gagnée que pour celui qui l'a
perdue" écrivait Victor Hugo dans "les Misérables". |
(Deuxième partie – Cosette,
Livre premier – Waterloo, Chapitre XVI, Quot libras in duce ?)
Citation complète :
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La bataille de Waterloo est une énigme. Elle
est aussi obscure pour ceux qui l'ont gagnée que pour celui qui l'a perdue.
Pour Napoléon, c'est une panique. Blücher n'y voit que du feu; Wellington
n'y comprend rien. Voyez les rapports. Les bulletins sont confus, les
commentaires sont embrouillés. Ceux-ci balbutient, ceux-là bégayent. Jomini
partage la bataille de Waterloo en quatre moments; Muffling la coupe en
trois péripéties; Charras, quoique sur quelques points nous ayons une autre
appréciation que lui, a seul saisi de son fier coup d'œil les linéaments
caractéristiques de cette catastrophe du génie humain aux prises avec le
hasard divin. Tous les autres historiens ont un certain éblouissement, et
dans cet éblouissement ils tâtonnent. Journée fulgurante, en effet,
écroulement de la monarchie militaire qui, à la grande stupeur des rois, a
entraîné tous les royaumes, chute de la force, déroute de la guerre. |
Dans une première version,
Hugo avait écrit : « Cette bataille, entre toutes, est une énigme. Voyez
les rapports. Les bulletins sont confus, les commentaires sont embrouillés. »
(Bibliothèque nationale, Manuscrits, N. A. F. 13379, f°398.
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"La vérité de l'histoire ne sera
probablement pas ce qui a eu lieu, mais seulement ce qui sera raconté." |
Cette phrase de
Napoléon est citée par Las Cases dans le Mémorial de
Sainte-Hélène, à la date du 18 novembre 1815, sous la rubrique :
Opinion sur Robespierre.
Napoléon parlait de la chute de l’Incorruptible, épisode au sujet duquel
Cambacérès "qui doit être une autorité sur cette
époque", lui avait déclaré que l’intention de
Robespierre était le retour à l’ordre et à la modération, et qu’il avait
prononcé un discours à ce sujet "plein des plus
grandes beautés" ; ce discours n’avait pas été
imprimé au Moniteur, et il n’en restait plus de traces.
La citation complète est :
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Quoi qu'il en soit, plus on s'est rapproché des
instruments et des acteurs de cette catastrophe, et plus on y a trouvé
d'obscurité et de mystère : cela ne fera que s'accroître encore avec le
temps; aussi la vérité de l'histoire, sur ce point comme sur tant d'autres,
ne sera probablement pas ce qui a eu lieu, mais seulement ce qui sera
raconté. "La vérité de l'histoire, disait-il, ne sera probablement
pas ce qui a eu lieu, mais seulement ce qui sera raconté." |
On remarquera qu’il en a été de même
avec la bataille de Waterloo. L’histoire en est devenue vraiment mystérieuse
et incompréhensible à partir de 1818, date de la publication du livre de
Gourgaud, qui est la première dictée de Napoléon sur le sujet.
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info@waterloo1815.com
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