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7e
bataillon d'infanterie de ligne (belge*) |
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Une "légion
belge" avait été mise sur pied en mars 1814,
elle devait être composée à l'origine de quatre
régiments d'infanterie (régiments de Brabant, de Flandre,
de Hainaut et de Namur) et d'un régiment de chevau-légers.
Cette légion fut placée sous le commandement du comte
de Murray, lieutenant général au service de l'empereur
d'Autriche, belge de naissance, et dont le nom rappelait celui du
régiment wallon de Murray.
Les régiments devaient être de deux bataillons de six
compagnies chacun, la compagnie étant de 100 hommes.
Le 1er septembre, l’infanterie belge fut réorganisée
à la hollandaise et se composait de 10 bataillons d’infanterie
de ligne (portant les numéros 1, 2, 3, 4, 6, 7, 8, et 9)
et de deux bataillons d’infanterie légère portant
les numéros 5 et 10.
Tous ces bataillons se composaient d’un état-major et six
compagnies, dont deux de flanqueurs, et un dépôt. L’effectif
de chaque bataillon devait s’élever à 30 officiers
et 912 hommes de troupe.
L'organisation du 7e bataillon fut entièrement terminée
le 17 septembre. Mais l'habillement et l'armement continuaient à
faire défaut.
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On lit dans
le "Journal de la Belgique", à la date du
8 mars 1815, dans une lettre écrite à Gand :
"Le 7e bataillon belge, dans les rangs duquel on remarque
avec plaisir des officiers qui se sont distingués dans les
armées françaises et autrichienne, s'est fait admirer
par une précision et une promptitude de mouvements qui feraient
honneur aux troupes les plus exercées."
Scheltens, un des anciens officiers de ce bataillon, qui sortait des
grenadiers à pied de la garde, et qui, à ce titre, devait
savoir juger les troupes, rend le témoignage suivant :
"Notre bataillon était parfaitement composé
: tous des officiers célibataires ; (...) Quoique
jeunes d'âge, nous étions vieux soldats expérimentés.
Il en était de même des sous-officiers et de beaucoup
de soldats. Tous les officiers savaient faire des armes, plusieurs
étaient de première force, ainsi que les sous-officiers.
Les caporaux et presque tous les soldats tiraient également
bien. Nous avions plus de 200 maîtres et autant de prévôts
au bataillon."
Le 21 avril 1815, une dernière réorganisation compléta
l'amalgame entre les troupes belges et hollandaises. Tous les corps
de ligne devaient être compris, à partir du 1er juin,
dans la même série de numéro, sans distinction
d'origine. Le 7e bataillon de ligne belge conserva, dans cette réorganisation,
son numéro. Il combattit dans les rangs de la première
brigade (Bijlandt) de la deuxième division néerlandaise,
placée sous les ordres du général Perponcher.
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COMPOSITION
Les bataillons d'infanterie néerlandais comprenaient six
compagnies, dont deux de flanqueurs, et une compagnie de dépôt.
Les compagnies étaient composées de :
1 capitaine ;
1 premier lieutenant ;
1 second lieutenant ;
1 sergent-major ;
4 sergents ;
1 fourrier ;
8 caporaux ;
2 tambours ;
1 fifre ;
108 soldats.
* Une bonne question : la
Belgique existait-elle avant 1830 ?
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HABILLEMENT : Le règlement du 9 janvier 1815
définit la tenue des bataillons de ligne : habit bleu fermant
sur la poitrine au moyen d’un seul rang de 9 boutons, portant le
numéro du bataillon, collet parements et passepoils blancs,
doublure (retroussis) rouge ponceau. Veste à manche blanche
sans distinction, pantalon large gris sur demi-guêtres grises,
capote grise, shako portant sur le devant une plaque ornée
de la lettre "W" (pour Willem, Guillaume), pompon vert
de 4 3/4 pouces (mesure du Rhin).
Les bataillons du Nord et ceux du Sud ne différaient que
par la coiffure : shako tronconique à visière et couvre-nuque
pour les premiers, shako du modèle anglais pour les seconds.
D'après les journaux, les troupes belges étaient habillés
selon le règlement du 9 janvier 1815 dès la fin de
ce même mois. Le Journal de la Belgique écrit le 23
janvier : "Le bataillon belge, qui se trouve ici (Bruxelles)
en garnison, s'est rendu aujourd'hui à la messe avec le nouvel
uniforme. Ceux qui le composent portent le shako forme anglaise,
avec un W sur le devant."
Et le 31 janvier : "Le bataillon belge, en garnison dans cette
ville, a passé aujourd'hui une grande revue sur la place
de l'hôtel de ville. Hors la couleur de l'uniforme, qui est
bleu, l'infanterie belgique est habillée à l'anglaise
: même coupe d'habit, même shako, pantalon large et
demi-guêtres grises. Les officiers sont décorés
de l'écharpe orange."
(à suivre.)
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Voir Carondal
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7e
bataillon d'infanterie de ligne, flanqueur |
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