Vandamme,
(Dominique-Joseph-René), né à Cassel (France) en 1770, était à la
Martinique dans un bataillon des colonies (4e bataillon auxiliaire
des Colonies, régiment colonial de la Martinique) au moment du déclenchement
de la Révolution. Rentré en France en 1790, il leva une compagnie
franche (Chasseurs de Vandamme) et combattit à sa tête en Belgique
en 1793 et 1794. Destitué pour concussions, il reprend du service
en 1796 à l’armée de Rhin-et-Moselle, est nommé général de division
en 1799, mais est de nouveau accusé d’abus et d’irrégularités administratives
en 1800. La carrière de Vandamme est constituée d’une suite entremêlée
d’actions d’éclat et de brigandages. Nommé comte d’Unsebourg en
1808, il est blessé à Wagram en 1809.
Lors de la campagne
de 1813, il commande le 1er corps de la Grande Armée en Saxe, s’empare
de Pirma, est battu à Kulm le 29 et 30 août 1813 et est fait prisonnier.
Rentré en France en
1814, il se rallie à l’Empereur pendant les Cent-Jours, est fait
pair de France et placé à la tête du 3e corps d’armée, qui forme
avec le 4e (Gérard) l’aile droite de l’armée
placée sous les ordres du maréchal Grouchy.
Exilé par l’ordonnance
du 24 juillet, il rentra en France en 1819 et mourut en 1830.