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Dernière modification: 17/08/2005
Gérard (Maurice-Etienne), né le 4 avril
1773 à Danvilliers (Meuse). Il
s’engage en 1792 dans un bataillon de volontaires de son département,
et est fait officier à la bataille de Fleurus. Il passe ensuite
dans la
36e
demi-brigade
de ligne, devient aide de camp du général Bernadotte, puis chef
de son état-major. Fait général de brigade en 1806,
à l’issue de la campagne de Prusse, il se distingue au cours de
la campagne de 1809, puis en Espagne et au Portugal en 1810
et 1811.
Dans
la campagne de Russie de
1812, il commande une brigade de la division Gudin, puis remplace
ce général à sa mort, et est fait général de division. Il se distingue
encore aux batailles de Valoutina, de la Moskowa, de Bautzen et
de Leipzig, et dans tout le cours de la campagne de France de 1814.
En 1815, il est fait chef de l’armée de la Moselle, qui devient
4e corps de l’armée du Nord, et est à ce titre détaché,
avec le 3e corps de Vandamme, à la poursuite de l’armée prussienne
sous les ordres du maréchal Grouchy. L’altercation
qui l’opposa à ce dernier, à qui il conseilla d’une façon vive de
marcher au canon, est un des épisodes
célèbres
de la campagne de 1815.
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Proscrit
après la bataille de Waterloo, il se retire en Belgique et ne rentre en
France qu’en 1817. Député de l’opposition libérale en 1822, il est ministre
de la guerre en 1830, maréchal de France et président du conseil. Il est
à la tête de l’armée française qui intervient en Belgique en 1831 pour
soutenir le jeune royaume, et assiége Anvers.
Fait pair de France
et sénateur en 1852, il meurt la
même année.
Biographie
Moderne, Paris 1815 :
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Gérard
(le comte), lieutenant-général, grand cordon de la
légion d’honneur, chevalier de Saint-Louis, pair, etc.
Parevnu rapidement aux grades supérieurs, par son courage
et ses atlents militaires, dans les premières campagnes de
la révolution, il avait d’abord été aide de
camp du général Bernadotte pendant plusieurs années,
et était déjà général de brigade
lors de la campagne de 1809. Cité au combat de Urfar, en
avant de la tête du pont de Lintz, et dans toutes les affaires
où il se trouva, la campagne de Russie lui donna l’occasion
de faire briller de nouveau ses éminentes qualités.
Le combat de Valoutina, où le général Gudin
fut tué, lui valut le grade de général de division,
et il justifia, à la bataille de la Moskowa, qu’il était
digne de cet emploi, par le plus grand courage et les plus rares
talents ; il se signala aussi plusieurs fois dans la retraite, et
notamment à la défense dyu pont de Francfort-sur-l’Oder,
où deux mille hommes de cavalerie russe, lui ayant coupé
la route de Berlin, il marcha à eux, les culbuta, brûla
le pont et se réunit ensuite au vice-roi. Le 23 août
suivant encore fut encore un jour de gloire pour lui ; attaqué
par les Prussiens, à Mederau, il les repoussa avec perte,
et ne contribua pas moins, au commencement de 1814, aux succès
de l’armée française à Brienne, à Nogent,
à Nangis et à Montreau. C’est à la brillante
réputation qu’il s’était acquise dans cette mémorable
campagne, qu’il dut le commandement de l’armée qui était
à Hambourg, et qu’il ramena en France après lui avoir
fait connaître les événements qui s’y étaient
passés. Récompensé de ses services par la croix
de Saint-Louis et le grand cordon de la légion d’honneur
qu’il obtint du roi, en 1814, le retour de Bonaparte parut lui faire
oublier ses faveurs signalées. Nommé pair, le 2 juin
1815, et chargé du commandement du commandement du 4e corps,
sous les ordres du maréchal Grouchy, il contribua à
la prise de Namur ; ne se trouva pas à l’affaire du Mont-Saint-Jean,
et se trouve aujourd'hui sans activité.
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