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          |  | Traité 
              de Commerce franco-anglais de 1786 |  |  |  |   
          |  |   |  |  |  |   
          |  | Le 
              traité de commerce entre la France et l’Angleterre, prévu dans le 
              traité de paix de 1783, fut signé le 26 septembre 1786. Il était 
              basé sur la liberté des échanges. L’économie française supporta 
              mal la concurrence anglaise :      
                “Dans 
              la première année qui suivit le traité en 1787, les Anglais introduisirent 
              en France pour plus de 30 millions d’objets manufacturés. Cette 
              quantité énorme excédait de beaucoup la consommation ordinaire. 
              Ils ont été forcés de vendre à 30, 40, pour 100 de perte. Ces ventes 
              à prix avilis ont été très préjudiciables à nos manufactures, qui 
              n’ont pu soutenir une concurrence aussi inégale. Elles ont alors 
              réclamé avec raison contre un traité qui avait excité de semblables 
              spéculations ; spéculations qui ne sont pas restées impunies, car 
              en 1787 et 1788 il y a eu dans les fabriques d’Angleterre pour plus 
              de 100 millions de faillites. (M. Boislandry à l’Assemblée nationale 
              le 30 novembre 1790, Moniteur 1er décembre 1790.)     
                D’après 
              Bertrand de Jouvenel*, 
              “la cause véritable du succès 
              anglais est la supériorité de mérite de leurs industriels. Ils sont très en avance sur nous 
              au point de vue technique et ils se fient à leur esprit d’initiative 
              plus qu’à des mesures de monopole”.    Le 
              même auteur estime :   “Nos 
              fabricants routiniers se révélèrent incapables de supporter la concurrence 
              anglaise et les pertes qu’ils subirent alors excitèrent dans le 
              Tiers-Etat une anglophobie qui se manifestera durant toutes les 
              guerres de la Révolution et de l’Empire.” 
                  *Bertrand 
              de Jouvenel, Napoléon et l’économie dirigée, le Blocus continental, 
              1942.  |  |  |  |   
         
         
         
          |  |  
              Le 
              Moniteur universel, mardi 1er 
              décembre 1789 
              :  |  |  |  |   
          |  | De 
              Roubaix. Tous les habitants, hommes et femmes de ce bourg, 
              viennent de signer un acte civique, par lequel il s'engagent de 
              ne plus s'habiller qu'avec des étoffes de France. Puisse ce bel 
              exemple de patriotisme être imité dans toutes les provinces, dans 
              tous les cantons du royaume ! Une telle résolution ramènerait l'activité 
              et l'industrie dans nos fabriques. Avant le traité de commerce entre 
              la France et l'Angleterre, il y avait à Roubaix et dans son district 
              trois mille métiers en activité. ; aujourd'hui il est démontré par 
              l'aperçu que vient de faire, il y a huit jours, le bureau de fabrique, 
              qu'il n'y en a plus que mille à onze cents. D'après cela, on peut 
              juger de la misère extrême qu'éprouvent tant d'ouvriers, presque 
              tous pères de famille. (.) 
               |  |  |  |     
         
         
         
          |  |  
              Le 
              Citoyen français du 18 vendémiaire an 10 
              :  |  |  |  |   
          |  | Paris, 
              17 vendémiaire. Quelques journaux ont dit que, dans 
              la séance du 1er février 1793, ce fut sur la proposition 
              de Brissot que la Convention nationale déclara la guerre 
              à l’Angleterre. J’étais présent à cette 
              séance, dit aujourd'hui l’un de nos plus estimables confrères 
              dans sa feuille de Rouen ; il est impossible de peindre l’enthousiasme 
              qu’excita en cette occasion le rapport fait par Brissot au nom du 
              Comité diplomatique. On fit depuis à l’infortuné 
              Brissot un crime d’avoir été l’une des causes de la 
              guerre contre la nation britannique, comme si une guerre qui mettait 
              fin au désastreux traité de commerce fait par le ministre 
              Vergennes n’eût pas été un bienfait national.” 
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