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Tonquin (ou Tunquin)

     

 

Dictionnaire géographique portatif, par M. Vosgien, 1789 :

   
 

Tunquin (le), Tunquinum, Royaume d’Asie dans les Indes, sous la zone torride, par le royaume de Cochinchine, O. borné N.E. par le royaume de Laos. On lui donne 500 lieues de long sur 200 de large. C’est un des plus beaux et des plus considérables royaumes de l’Orient, pour le nombre de ses habitants, les richesses qu’il renferme, et l’abondance de toutes les choses nécessaires à la vie. Les étrangers y avaient des établissements pour leur commerce ; aujourd'hui les Chinois sont seuls admis dans l’intérieur du royaume ; quelques vaisseaux hollandais ou anglais y vont cependant chaque année ; mais ils s’arrêtent au premier port. La partie du royaume qui avoisine la mer, consiste en des plaines très vastes, fort aquatiques, qui sont favorables à la culture du riz, mais malsaines pour les hommes, à cause de la chaleur humide de l’atmosphère. La partie du royaume frontalière de la Chine est montagneuse, plus saine, moins fertile, et par conséquent moins peuplée. Quoique la religion chrétienne soit proscrite dans ce royaume, il y a cependant un assez grand nombre de chrétiens et de missionnaires. Les Tunquinois sont assez bien proportionnés dans leur taille ; ils sont d’un bon tempérament, ont l’esprit bon et la mémoire heureuse. Ils aiment le métier de la guerre ; ils sont fort affables envers les étrangers, et fort amateurs de curiosités. Ils ne boivent et ne mangent jamais qu’ils ne le fassent avec excès, regardant l’ivrognerie et l’intempérance comme des galanteries. Ils sont idolâtres et fort superstitieux. Rien n’est plus singulier que leur manière d’enterrer les morts. Les dépenses des funérailles sont étonnantes. En général, on ne ferme le cercueil que sept jours après le trépas du défunt ; on veut voir pendant tout ce temps, si l’âme ne reviendra pas dans son ancienne demeure. Après l’enterrement, on fait des festins et des fêtes extraordinaires, plus oui moins grandes, selon les richesses des parents du défunt. Les obsèques des rois se font avec toute la magnificence imaginable. Le principe de toutes ces dépenses est la piété filiale, qui est un des principaux préceptes de la morale de Confucius, qu’ils suivent comme à la Chine, dont le Tonquin a fait partie. Encore aujourd'hui, chaque année le roi de Tunquin envoie à celui de la Chine quelques livres d’or, et reçoit son sceau à son avènement au trône, en signe d’approbation, ce qui ne nuit nullement à la souveraineté du roi de Tunquin. La plus solennelle des fêtes des Tunquinois est la nouvelle année ; après minuit, tout le monde est obligé d’ouvrir sa porte, par respect pour les morts, qu’ils croient venir leur rendre visite au renouvellement de l’année. Tous les crimes, excepté le vol, sont punis du dernier supplice dans le Tunquin : quand on mène quelque coupable au lieu où il doit être mis à mort, il troue là un grand repas préparé ; et sans s’épouvanter du supplice qui l’attend, il mange avec appétit des mets qui lui sont servis, après quoi on le fait mourir. Le genre de mort le moins diffamant est d’être pendu. Checo est la capitale du Tunquin. Le P. Marigny, Relation du Royaume de Tunquin.

 

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