Accueil 

Annuaire

Faits et événements

Personnages

Napoléon

La France et le Monde

Waterloo

Belgique

Armées

Uniformes

Reconstitution

Publications

Liens

Nouvelles du Jour

Plan du site

Balises

 

 

 

 

 

 

 

 

 

1789-1815.com

  Annuaire 1789-1815   >   Personnages  >

.

 

Monneron

 

  Biographie moderne, 3e édition, tome 3, Breslau 1806.    
 

MONNERON, l'aîné, ancien intendant aux Indes, fut député du tiers-état de la sénéchaussée d'Annonay aux états-généraux. En 1794, il fut employé dans une commission de commerce et des approvisionnements de la République, et chargé ensuite d'opérer avec les Anglais l'échange des prisonniers faits dans les Indes.

MONNERON cadet, (Augustin), député de Paris à l'Assemblée législative. Le 21 octobre 1791 il prit part à la discussion relative aux prêtres perturbateurs, réclama leur punition individuelle, et demanda la prompte organisation des écoles primaires. En janvier 1792, il proposa de déclarer qu'il n'y avait lieu à délibérer sur les moyens d'empêcher les accaparements de sucre. Ayant donné sa démission au mois de mars de la même année, il fut remplacé par Kersaint. Devenu, en 1798, directeur-général de la caisse des comptes courants, il disparut tout à coup en laissant un grand nombre de ses billets en circulation. Cette affaire ayant été portée au tribunal criminel de la Seine, Monneron y fut acquitté dans le courant de mai ; on s'épuisa en conjectures sur les causes de cet événement ; et on chercha à lui en trouver de politiques dans la liaison de Monneron avec le directeur Barras. Pendant l'Assemblée constituante, les Monneron obtinrent la permission de frapper des doubles sous de cuivre sous leur nom. Ils en firent une émission considérable ; mais cette monnaie prêta à beaucoup de friponneries à cause de son volume, et on jeta dans le public une grande quantité de pièces fausses, qui n’étaient que recouvertes d'une feuille de cuivre. Il mourut vers 1801.

MONNERON (Louis), frère des précédents, député des Colonies françaises des Indes orientales, fut admis en 1790 à l'assemblée constituante en cette qualité, et publia à cette époque un mémoire sur l’intérêt de la France à maintenir ses établissements dans l'Inde. Le 11 mai il demanda le rejet du projet qui donnait aux colons l'initiative des lois sur le régime intérieur des Colonies, et consacrait la dépendance des hommes de couleur, et il présenta l'opinion des Colonies orientales comme contraires à ce projet. Dans le courant de juillet il publia des observations sur la législation coloniale. En 1798, ayant été soupçonné de complicité avec son frère Augustin, lors de sa disparition, il fut arrêté, et mis en liberté peu de temps après.

 

 

 

 

Voir :
Caisse des comptes courants

 

 

Dictionnaire de la conversation et de la lecture, sous la direction de M. W. Duckett, Volume 13, 1860.

 
 

MONNERON. Trois frères de ce nom siégèrent dans nos assemblées, de 1789 à 1794, et doivent leur célébrité à une sorte de monnaie de cuivre qu'ils frappèrent alors.
L’aîné, d'abord intendant aux Indes, fut envoyé en 1789 aux états généraux par la sénéchaussée d'Annonay.
Le cadet, Augustin, fut envoyé à la Législative en 1791, par le département de Paris ; après avoir pris part à quelques discussions, il donna sa démission, pour se livrer tout entier à ses opérations commerciales. Directeur général de la caisse du compte-courant, en 1798, il disparut un beau jour, quand beaucoup des billets de cette caisse étaient encore dans la circulation ; le tribunal criminel de la Seine, devant lequel il fut traduit pour ce fait, l'acquitta.
Le troisième frère, Louis, fut également député, et siégea à la Constituante comme représentant des Indes orientales. Il parla et écrivit à propos de la question des colonies.
Rentré dans la vie privée en 1791, membre d'une commission de commerce et d'approvisionnement créée alors par le gouvernement républicain, en 1794, il reçut la mission d'opérer avec les commissaires anglais l'échange des prisonniers faits dans l'Inde. Il fut arrêté lors de la fuite de son frère, comme soupçonné de complicité avec lui ; mais il ne tarda pas à être relâché.

 
 
  MONNERON. Ce nom est resté à des espèces de pièces de monnaie frappées au compte des frères Monneron, dans les premières années de la révolution, et qu'ils appelèrent des médailles de confiance, remboursables contre des assignats. Il y en a de 1791 et de 1792, de 2 sols et de 5 sols. Les premières de ces pièces ont 32 centimètres de diamètre, les secondes 40 centimètres. L'avers des premières représente une liberté assise tenant du bras droit une hampe surmontée d'un bonnet phrygien et appuyée du bras gauche sur la table des droits de l'homme. Derrière, un coq est posé sur une colonne cannelée sans chapiteau. En haut, un astre répand sa lumière. Pour légende on lit : Liberté sous la loi : au bas : L'an III de la liberté. Le revers porte une simple inscription : Médaille de confiance de deux sols à échanger contre des assignats de 50 livres et au-dessus, 1791. Légende : Monneron frères,négociants à Paris. Les monnerons de cinq sols représentent le serment de la fédération. La France, assise près du piédestal d'un monument, derrière un autel sans statue, mais dont le socle est orné du médaillon du roi Louis XVI, et ayant à sa droite l'écu aux trois fleurs de lis, présente la constitution du pays aux gardes nationaux et à l'armée ; tous, le bras droit étendu, agitant des drapeaux ou portant les armes, prononcent un serment. En haut on lit : Acte fédératif; en bas : 14 juillet 1790 ; en légende sur un relief : Vivre libres ou mourir. Sur le revers se trouve l'inscription : Médaille de confiance de cinq sols remboursable en assignats de 50 livres et au-dessus. L'an IV de la liberté. Puis en légende : Monneron frères, négociants à Paris, 1792. Le cordon des monnerons porte Bon pour Bord. Marseil. Lyon, Rouen, Nantes et Stras. Ils avaient été gravés par Dupré.
L. Louvet.
 
 

 

 

 

Les frères Monneron.

     

 

Page d'accueil

Plan du site

Nouvelles du Jour

Pour écrire

La Patience - www.1789-1815.com © Bernard Coppens 2017 - Tous droits réservés.