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Gamot

 
  Gamot (Charles-Guillaume), 1766-1820, était le beau-frère du maréchal Ney.    

 

Mémoires du Maréchal Ney, duc d'Elchingen, prince de la Moskowa publiés par sa famille, Tome 1, Bruxelles 1833.

   
 

M. Gamot, fils d'un négociant armateur du Havre, partit de bonne heure pour les colonies où il vit bientôt détruire les premiers fruits de ses travaux par la révolution de Saint-Domingue. Ces malheurs lui donnèrent occasion de se distinguer dans la présidence d'une assemblée de colons réunis pour dresser un traité entre les blancs et les hommes de couleur. Échappé par miracle aux dangers les plus imminents, il passa aux États-Unis, et ne rentra dans sa patrie qu'après le 9 thermidor. Ayant formé un établissement commercial important à Paris, il épousa mademoiselle Auguié, dont la sœur se maria quelque temps après avec le général Ney. Après la rupture de la paix d'Amiens, M. Gamot fut nommé administrateur des droits-réunis, emploi qu'il exerça avec activité et talent pendant plusieurs années. Préfet de la Lozère, puis de l'Yonne en 1814, sa conduite dans les circonstances les plus difficiles a laissé d'honorables souvenirs, qui lui survivent encore dans ces départements. Préfet pendant les Cent jours, et rentré dans la vie privée après les malheurs de 1815, M. Gamot se consacra tout entier aux soins que la position du maréchal Ney demandait à son amitié, il seconda de tous ses efforts sa belle-sœur pour le défendre et le sauver. Jusqu'au dernier moment il lui donna les preuves les plus touchantes de ses sentiments de frère et d'ami dévoué, et quand le crime fut consommé, ce fut encore lui qui rendit au maréchal les derniers devoirs. Profondément frappé par ces cruels événements, dénoncé à la tribune de la Chambre, M. Gamot dut pendant quelque temps s'éloigner de France. Prenant avec chaleur la défense du maréchal attaqué sur la bataille de Waterloo, il publia en 1818 une brochure qui réduisit ses adversaires au silence sans réussir néanmoins à empêcher la propagation de leurs erreurs. Il s'occupa dès-lors à écrire l'histoire du maréchal, lorsqu'une maladie causée par le chagrin et activée par un travail trop assidu l'enleva a sa famille et à ses nombreux amis.

 
 

 

Lebreton Théodore, Biographie normande, Recueil de notices biographiques et bibliographiques sur les personnages célèbres nés en Normandie et sur ceux qui se sont seulement distingués par leurs actions ou par leurs écrits, Volume 2, Rouen 1858

   
 

GAMOT (Charles-Guillaume), naquit au Havre, le 21 octobre 1766, d'un capitaine au long cours, qui périt dans un naufrage.
Le jeune orphelin, appelé à Paris par l'abbé Duval, son oncle maternel, alors proviseur au collège d'Harcourt, fit d'excellentes études sous les yeux de cet habile professeur, après quoi il passa à la Martinique, où il se livra à des opérations commerciales qui n'eurent point de succès. M. Gamot fut ensuite appelé à Saint-Domingue pour gérer les affaires de la maison Foache, et il se trouvait dans cette colonie, lorsque la Révolution y éclata. Après avoir échappé, comme par miracle, à des dangers de toute espèce, il revint en France et fut assez heureux pour retrouver au Havre sa famille et ses amis. Nommé, en l'an IV , membre de la municipalité, il rendit dans ces fonctions de nombreux services, et quitta sa ville natale, en 1797, pour aller fonder à Paris une maison de commerce.
Devenu, quelques années plus tard, le beau-frère du maréchal Ney, M. Gamot fut nommé préfet du département de la Lozère et, en 1811, du département de l'Yonne. Il déploya, comme fonctionnaire, une grande activité, donna des preuves de profondes connaissances en matières administratives, et reçut en récompense de ses services, la croix d'officier de la Légion d'Honneur. Rentré dans la vie privée, en 1815, M. Gamot, pendant la durée du procès du maréchal Ney, porta chaque jour à l'illustre guerrier, dans sa prison, la consolation et l'espérance ; quand tout espoir fut perdu, il passa auprès de lui les derniers moments qui précédèrent l'heure fatale et ne l'abandonna que lorsqu'il l'eût relevé de son champ de mort et lui eût rendu les derniers devoirs. Notre honorable compatriote termina sa carrière à Paris, le 20 mai 1820,
On a de M. Gamot plusieurs brochures dont voici les titres : Aperçu philosophique et politique sur l'esclavage des nègres dans les colonies françaises ; Elisabeth de France, sœur de Louis XVI, tragédie en trois actes, en vers, Paris, 1797, in-18; 1814, in-8°; Réfutation, en ce qui concerne le maréchal Ney, de l'ouvrage ayant pour titre: Campagne de 1815, etc., par le général Gourgaud, Paris, 1818, in-8°. (V. Biog. des hommes célèbres nés au Havre, par J.-B. Levée, une notice par M. E. Delamare, du Havre, la France litt. par J.-M. Quérard.)

 
 

 


 
 

 

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