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Dernière modification le 21 mars 2005.

Maret

Biographie universelle, Ode, Bruxelles, 1844. :

BASSANO Hugues-Bernard Maret, duc de) ministre secrétaire d'État, pair de France , etc., né en 1763 à Dijon, était fils d'un médecin distingué, auquel on doit d'utiles ouvrages. A l'âge de 18 ans, il concourut pour le prix proposé par l'académie de Dijon, dont le sujet était l'Éloge de Vauban. Carnot fut couronné; mais l'ouvrage de Maret, remarqué par ses juges, obtint le 1er accessit. Le comte de Vergennes, informé des dispositions de son jeune compatriote, le fit venir à Paris, avec l'intention de le placer dans la diplomatie; mais la mort prématurée de ce ministre et les événements qui la suivirent, retardèrent son entrée dans une carrière qu'il devait parcourir avec tant de succès. Il était allé en Allemagne étudier le droit public, lorsque la révolution éclata, et il se hâta de revenir à Paris pour assister à l'ouverture des états généraux. Dès les premières séances de l'assemblée constituante, il conçut avec Méjan l'idée d'en rédiger le Bulletin, et, peu de temps après, il se chargea pour le Moniteur, du même travail qu'il continua jusqu'à la fin de la session. Dans les premiers moments de la révolution, il s'était fait affilier à la fameuse société des Amis de la constitution, qui prit le nom de Jacobins; mais en 1791, après les événements de Champ-de-Mars, il cessa d'en faire partie, et devint l'un des fondateurs du club monarchiste des Feuillants. Après le 10 août 1792, Lebrun, ministre des affaires étrangères, lui offrit une place de chef de division, le fit ensuite directeur général, et l'envoya négocier à Londres un traité de neutralité. La mort de Louis XVI mit fin à cette mission, et Maret, rappelé en France, fut destiné à l'ambassade de Naples. Arrêté dans sa route (juillet 1793) par les troupes autrichiennes, il fut enfermé dans une forteresse de la Moravie d’où il ne sorti qu'au bout de trois ans, compris dans l'échange contre Mme la duchesse d'Angoulême. L'année suivante (1797), il fut envoyé à Lille pour traiter de la paix avec l'Angleterre. La journée du 18 fructidor arrêta les négociations, et Maret de retour à Paris, cessa d'être employé. Il se consola de sa disgrâce par la culture des lettres, et il venait de faire recevoir une pièce au Théâtre-Français, lorsque arriva 18 brumaire. Lié avec les principaux auteurs de cette révolution, et déjà connu du général Bonaparte, il fut nommé secrétaire général des consuls, place qui fut depuis érigée en ministère sous le titre de secrétairerie d'État. Il concourut en 1805 au traité de paix avec l'Autriche. L'année suivante il fut chargé de l'organisation du gouvernement polonais. Quelque temps après il conclut et signa avec l'ambassadeur persan, qui se trouvait au quartier général de Finckestein, un traité d'alliance entre la France et la Perse.
Appelé en 1814 au ministère des, affaires étrangères, il remit, l'année suivante, le portefeuille des affaires étrangères à M. de Caulaincourt; mais il resta ministre secrétaire d'État, et Napoléon continua de l'employer dans des missions importantes. Il reçut ses adieux à Fontainebleau, et ne le quitta pas un instant jusqu'au départ pour l'île d'Elbe. Resté sans fonctions pendant la première restauration, au retour de Napoléon il reprit sa place de secrétaire d'État, et après la seconde abdication, il rentra dans la vie privée, pour se retirer en Suisse où il fut arrêté, livré aux Autrichiens, et n'obtint la permission de revenir en France qu'en 1820. Il acquit peu de temps après le château de Beaujeu, près de Gray, et il y vécut jusqu'en 1830. Nommé pair par Louis-Philippe, il prit part à toutes les discussions importantes. Fait premier ministre, président du conseil en 1835, il ne conserva que peu de jours cette haute position, céda la place à une nouvelle combinaison, et mourut en 1839. Membre de l'Institut lors de sa réorganisation, sous le consulat, il cessa d'en faire partie en 1815; mais plus tard il fut élu à l'Académie française.


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