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Caillemer (Charles) 1757-1843

 

  Bulletin de la Société des Antiquaires de Normandie, Volume 5 (1868), page 162.    
 

Caillemer, deux frères nés à Carentan en 1757 et 1764 ; Charles, l'aîné, jurisconsulte distingué, fut député au Conseil des Anciens. Louis, le jeune, était adjudant général à la bataille de Waterloo, où, chargeant à la tête d'une brigade de cuirassiers qu'il commandait, il eut l'œil droit emporté par un coup de feu dont la balle pénétra dans l'orbite et sortit par la fosse temporale au-dessus de l'oreille. Il ne mourut pas de cette affreuse blessure.

   

C

  Biographie nouvelle des contemporains, t 1    
 

CAILLEMER (Charles-François-Louis), né le 15 novembre 1757, en Normandie, était avocat avant la révolution, et fut nommé, en 1792, juré à la haute cour nationale d’Orléans. Président de l’administration centrale du département de la Manche, il y fut choisi, en 1799, pour député au conseil des anciens. M. Caillemer se montra d'abord dans le parti du directoire : mais ensuite il participa aux préparatifs du 18 brumaire, et fut nommé tribun après l’établissement du gouvernement consulaire. En 1801, M. Caillemer eut le malheur de voter pour l'établissement des tribunaux spéciaux, et se prononça contre le projet du code civil. Sorti du tribunat en 1805, il fut envoyé en qualité de commissaire-général de police à Toulon, où il resta jusqu’en 1814. A la fin du mois de mars 1815, il obtint une place de lieutenant extraordinaire de police, et cessa d'être employé après la bataille de Waterloo.

 
 

  Pontaumont (de), Histoire de la Ville de Carentan et de ses notables, d'après les monuments paléographiques, Paris 1863.    
 

Caillemer, Charles-François-Louis, naquit à Carentan le 15 novembre 1757. Il était, alors que la révolution éclata, avocat au bailliage de Carentan et bailli du duché de Coigny. Nommé procureur-syndic à Carentan, il fut bientôt en butte aux persécutions des agents de la convention et surtout du représentant Le Carpentier. Arrêté sur leurs dénonciations, il fut conduit dans les prisons de Paris et allait être traduit devant le tribunal révolutionnaire lorsque le 9 thermidor le sauva. Revenu à Carentan, il fut nommé successivement président de l’administration départementale de la Manche, juge au tribunal de cassation et enfin député au conseil des anciens. Il exerçait ces dernières fonctions à l’époque du 18 brumaire et fit partie de la commission des vingt-cinq, chargée de préparer, sous la direction du général Bonaparte, la future constitution. Au conseil des anciens il prit souvent la parole et se distingua surtout par ses efforts en faveur des émigrés que la tempête avait jetés sur nos côtes et qui sont connus sous le nom de naufragés de Calais : il contribua à les sauver, et c’était un des souvenirs sur lesquels il aimait à revenir. Sous le consulat, M. Caillemer fit partie du tribunat, qu’il ne quitta que pour aller remplir à Toulon les fonctions de commissaire-général de police, qu'il exerça jusqu’à la restauration. A cette époque il revint se fixer à St-Lô, où le règne des cent jours vint le rappeler à l’activité en l’envoyant à Rennes comme lieutenant-général de police avec autorité sur toute la Basse-Normandie et une partie de la Bretagne. Lors de la seconde restauration, il rentra dans la vie privée et se fit inscrire au tableau des avocats près le tribunal de St-Lô, où il ne tarda pas à prendre le premier rang. En 1830, il accepta du gouvernement de juillet les fonctions de juge-de-paix à Tessy, où il était allé se fixer par suite du mariage de son plus jeune fils. Dans l'exercice de cette modeste magistrature il reçut la décoration de la légion d’honneur, tardive récompense de ses longs et bons services. A raison de son grand âge il fut obligé de se démettre de ses fonctions en 1841 et termina son honorable carrière en 1843, âgé de 86 ans. M. Caillemer a laissé trois fils: M. Charles Caillemer, avocat à St-Lô, représente l’aîné ; le second est lieutenant-colonel de cavalerie, et le troisième propriétaire-agriculteur à Breuilly près Tessy.

 
 

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  Voir aussi :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Charles_Fran%C3%A7ois_Louis_Caillemer

     
         

 

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