Accueil 

Annuaire

Faits et événements

Personnages

Napoléon

La France et le Monde

Waterloo

Belgique

Armées

Uniformes

Reconstitution

Publications

Liens

Nouvelles du Jour

Plan du site

Balises

 

 

 

 

 

 

 

 

1789-1815.com

  Annuaire 1789-1815   >   Personnages  >   Bonaparte  >

.

 

Pourquoi Napoléon mettait-il la main dans le gilet ?

     
 

     
 

Une des questions qui revient le plus souvent quand on parle de Napoléon Bonaparte est : "Pourquoi mettait-il la main dans son gilet  (ou sur l'estomac)" ?
Nous avons tous entendu, depuis que nous sommes tout petits, des tas de raisons, des plus plausibles aux plus farfelues.
La réponse est pourtant assez simple : c'est parce qu'on lui avait appris à bien se tenir.
Napoléon a été élevé à l'école de Brienne, tenue par les religieux Minimes de 1779 à 1784 et à l'école militaire de Paris en 1784-1785.
Il est plus que probable qu'il y aura appris les bonnes manières dans le livre du père de la Salle, ou Saint Jean-Baptiste de la Salle (1651-1719), fondateur des frères des écoles chrétiennes. Ce livre, intitulé :

 LES REGLES DE LA BIENSEANCE
ET DE LA CIVILITE CHRETIENNE

constitua pendant plus d'un siècle la base du savoir-vivre inculqué en France. Il fut à maintes reprises réédité et réadapté. Il serait intéressant de trouver l'édition qui était en usage vers 1780.
Le passage qui suit est extrait d'une édition publiée à Rouen en 1797. Il est précisé dans la préface que ce livre est "présenté aujourd’hui avec quelques changements que les usages du monde ont rendu nécessaires."
Mais le passage en question figurait probablement dans les éditions antérieures. Il décrit en tout cas parfaitement la posture popularisée par la légende, et que l'on voit adoptée par bien d'autres personnages sur les portraits contemporains. Il en résulte que ce n'est pas par imitation qu'ils le faisaient, mais par conformité aux préceptes de la bienséance :

 
 

 

Chapitre XI. Du dos, des épaules, des bras et du coude.

(...) C’est un défaut de croiser les bras sur la poitrine, de les entrelacer derrière le dos, de les laisser pendre avec nonchalance, de les balancer en marchant, sous prétexte de soulagement ; l’usage veut que si l’on se promène avec une canne à la main, le bras qui est sans appui soit posé légèrement contre le corps, et qu’il reçoive un mouvement presque imperceptible, sans cependant le laisser tomber de côté ; si l’on n’a point de canne, ni manchon, ni gants, il est assez ordinaire de poser le bras droit sur la poitrine ou sur l’estomac, en mettant la main dans l’ouverture de la veste, à cet endroit, et de laisser tomber la gauche en pliant le coude, pour faciliter la position de la main, sous la basque de la veste. En général, il faut tenir les bras dans une situation qui soit honnête et décente.

     
  Voir de plus larges extraits de cet ouvrage : Les Règles de la bienséance      

 

 

Page d'accueil

Plan du site

Nouvelles du Jour

Pour écrire

La Patience - 1789-1815.com - waterloo1815.com  © Bernard Coppens 2008 - Tous droits réservés.