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Un décret
du 18 juin 1811 décidait la transformation de six régiments
de dragons en régiments de chevau-légers, qui devaient
être armés de la lance. Le 8e régiment de dragons
devint le 3e chevau-légers lanciers.
Le régiment
fut réorganisé le 26 août 1814 sous le nom de
« Régiment Dauphin, 3e lanciers », et fut formé
de l'ancien 3e chevau-légers (ex-8e dragons), de l'ancien
22e chasseurs, et du 7e escadron du 2e chevau-légers lanciers
de la Garde (Lanciers rouges).
Il fit la campagne
de Belgique sous les ordres du colonel Martigue. Il comptait 27
officiers et 379 hommes de troupe.
Sur un état
des officiers au moment du licenciement, un chef d'escadron, un
adjudant major et un capitaine sont "blessés, restés
en arrière", un lieutenant, et 2 sous-lieutenants sont
"présumés prisonniers", et un sous-lieutenant
est "resté en arrière".
Le régiment
fut définitivement licencié le 3 décembre 1815.
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(Cliquez sur l'image pour la voir en grand.)
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L'habillement
fut déterminé par le décret du 18 juin 1811,
et fixé définitivement, avec quelques légères
modifications, par le décret du 7 février 1812 relatif
à l'habillement des troupes à cheval.
Il devait être
composé d'un habit-veste, d'un gilet sans manches, d'une
veste d'écurie, d'une culotte hongroise de drap, d'un caleçon
de toile, d'un pantalon de cheval et d'un manteau.
L'habit-veste
devait être vert à pans courts, les revers longs et
carrés s'agrafant du haut en bas ; le collet, les parements
en pointe et les revers de couleur distinctive. Une patte à
trois pointes, garnie d'un liseré, était placée
sur les plis du bas de la taille. Les boutons étaient plats,
de métal jaune, avec le numéro du régiment.
Les retroussis étaient garnis d'un aigle de drap vert.
Les six régiments
de chevau-légers français avaient conservé
le fond de l'habillement de couleur verte "afin que le fonds
de l'approvisionnement de drap du dépôt puisse servir",
écrivait Napoléon le 18 juin 1811.
Les couleurs
distinctives pour les six régiments étaient respectivement
: écarlate, aurore, rose, cramoisi, bleu céleste et
rouge garance.
La culotte
hongroise était de drap vert, garnie d'une ganse jaune
Le pantalon
porté en campagne, dit pantalon de cheval, devait être
de couleur verte, large, et boutonnant sur les cotés de la
jambe, du haut en bas et par dessus les bottes, au moyen de dix-huit
boutons d'os. Il était à grand pont-levis. Il était
bordé, sur les cotés, d'un liseré de la couleur
tranchante, et était pourvu de sous-pieds. Il était
garni, entre les cuisses et les jambes, d'une peau de veau, qui
faisait une manchette au bas de la jambe.
Le gilet était
de drap blanc, sans manches, ni épaulettes ; son collet était
ouvert. Les boutons du gilet étaient ceux du régiment.
La veste décurie
était ronde, à manches, en tricot vert. Elle fermait
par dix boutons d'uniforme. A l'écurie, le chevau-léger
portait un pantalon de treillis, ample, qui se mettait par-dessus
les bottes.
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