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19/04/2003 
Etats-Unis d'Amérique
Indiens
Illinois, Illini, peuples de l'Amérique septentrionale, dans la 
Nouvelle France, le long d'une grande rivière du même nom. Ce sont des sauvages 
qui habitent un fort bon pays, où ils recueillent du blé d'Inde, dont ils 
vivent. Ils sont vifs, de belle taille, robustes et d'un teint basané. Ils 
épousent plusieurs femmes. Les animaux et les fruits sont particuliers au pays.
 (Dictionnaire géographique portatif, 
par Vosgien, 1809.)
Natchez 
: peuple de l'Amérique dans la Louysiane, sur le Mississipi. Ils ont un chef 
qui prend le titre de Soleil,  et s'en croit descendu. Il a droit de vie 
et de mort  sur ses sujets. Ils sont réduits à peu de chose depuis la guerre que 
les Français leur firent en 1630. (Vosgien, Dictionnaire géographique 
portatif, Paris 1758.)
Natchez : peuple de 
l'Amérique dans la Louisiane, sur le Mississipi. Ils ont un chef qui prend le 
titre de Soleil,  et s'en croit descendu. Il a droit de vie et de mort  
sur ses sujets. Ils sont réduits à peu de chose, depuis la guerre que les 
Français leur firent en 1730. Il y a un fort de ce nom à l'embouchure du 
Mississipi. Les Anglais établis chez les Natchez étant trop éloignés de 
Pensacola pour être secourus, ont été obligés de signer une neutralité avec les 
Eatts-Unis, le 21 février 1778. 
 (Dictionnaire géographique portatif, 
par Vosgien, 1809.)
 
Etats-Unis. - Notre nouvelle administration n'a 
jamais réuni plus complètement les suffrages que dans sa conduite à l'égard des 
naturels du pays ; il est sûr que l'on doit veiller à leurs intérêts, et les 
protéger contre les violences illégales des individus ou des Etats qui  ont 
voulu ou qui voudraient encore les déposséder de leur territoire. La politique 
est d'accord en ce point avec l'humanité ; car il est de l'intérêt des 
Etats-Unis d'arrêter, par tous les moyens possibles, excepté la violence, les 
émigrations de leurs citoyens, perdus réellement pour l'avantage commun de la 
société lorsqu'ils vont s'établir dans des solitudes au-delà des montagnes qui 
nous servent de limites naturelles. (Le Moniteur universel, 2 janvier 1790.)
 
De Boston, dans la Nouvelle-Angleterre. – Le major 
Hardin, parti avec deux cents volontaires du district de Kentucky pour une 
expédition qui intéressait la sûreté de cet Etat, n'a malheureusement pas réussi 
dans ce projet patriotique ; il a même eu beaucoup de peine à effectuer sa 
retraite. Ce brave officier avait remonté avec sa petite troupe des cataractes 
de l'Ohio à la rivière Blanche, pour détruire quelques villages indiens qui 
servaient de retraite aux sauvages, dont les incursions nous désolent ; il ne 
s'est pas trouvé assez en force ; il n'a pas même pu donner le moindre secours 
aux troupes des Méamis, nos alliés, bloqués en ce moment par les autres Indiens. 
Ce qu'il y a de plus fâcheux, c'est qu'il lui a été également impossible de nous 
assurer la possession des ports de l'Ouest, seule barrière pour les 
établissements du Mississipi, sur lesquels il n'est que trop facile aux sauvages 
de se jeter. Notre petite armée a couru tous les dangers imaginables dans une 
marche de trois semaines ; elle a trouvé des partis nombreux d'Indiens qui 
bordaient la rivière Blanche ; ce n'est qu'en se faisant jour à travers 
quelques-uns, et en évitant d'autres, qu'elle a pu se ménager un retour heureux, 
quoique précipité.  (Le Moniteur universel, 5 janvier 1790.)
 
Etats-Unis d'Amérique. Un assez grand nombre 
d'habitants de l'état de Géorgie paraissent fort mécontents du dernier traité 
que le général Washington, président du congrès, a conclu avec Mac-Gillivray, 
chef des Indiens méridionaux.. Ces mécontents , réunis sous le nom de société 
combinée, se sont assemblés dans la ville de Washington , et là ils ont 
résolu de présenter aux états de Géorgie une pétition, pour leur demander 
d'acquérir le terrain cédé aux Indiens en vertu de ce traité, et dont on porte 
l'étendue à huit millions d'acres. La société a ensuite répandu dans le public 
une adresse dont la teneur est que ce traité avec les Indiens et les actes du 
congrès, tendent évidemment à enlever à la Géorgie les quatre cinquièmes de son 
territoire ; qu'en outre cette disposition va non seulement contre le second 
article du traité définitif de paix entre l'Angleterre et les Etats-Unis, mais 
aussi contre la confédération générale, et attaque notamment le quatrième 
article de la nouvelle constitution. Déterminés par ces raisons, ils invitent 
leurs compatriotes à donner à leurs représentants une mission spéciale pour 
faire de vigoureuses et solennelles remontrances contre ledit traité. avec 
Mac-Gillivray, et notifier que les habitants de l'état de Géorgie ne peuvent se 
soumettre à la perte de ce qu'ils regardent comme leur droit de naissance, 
d'autant plus qu'à leur avis les droits du louable plan de la constitution 
fédérative ont été violes par cette transaction. (Le Moniteur universel, 9 
janvier 1791.)
 
De
Philadelphie, le 28 août. - Le général américain Wayne a remporté une
victoire sur les Indiens, au bord du Miami, près de Roche-Dubout et d’un fort
anglais. Il a rendu un compte officiel. Les Indiens étaient au nombre de deux
mille ; le corps américain était de neuf cents hommes. Les premiers ont été
mis en déroute et repoussés dans les bois, après avoir fait une perte considérable.
Le
général a détruit les villages, champs et jardins voisins du Miami, et a fait
élever deux forts où il a mis garnison. 
La
maison de l’agent anglais auprès des Indiens, principal auteur de la guerre,
a été aussi détruite par les Américains. 
Le
bureau de la guerre de New-York a reçu aussi la correspondance entre le major
anglais Campbell et le général Wayne. L’Anglais y demande en termes peu
mesurés pourquoi le général venait porter la guerre dans cette contrée ; à
quoi l’Américain a répondu en demandant à son tour par quelle autorité le
major avait élevé un fort dans les limites d’un territoire appartenant aux
Etats-Unis.  
(Le
Moniteur, 2 nivôse an 3  - 22 décembre 1794).