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Incendies

 

A; Béraud et P. Dufey, Dictionnaire historique de Paris,, tome 1, p. 353, Paris 1828.

 
 

INCENDIES FAMEUX.
En 585, il y eut un incendie qui s'étendit de la porte du sud à celle du nord de la Cité. (...)
— Le 27 avril 1718, les maisons qui étaient bâties sur le Petit-Pont furent la proie des flammes.
— L'hôtel-Dieu éprouva deux grands incendies, l'un en 1757 et l'autre en 1772.
— Dans la nuit du 16 au 17 mars 1762, incendie de la foire St.-Germain.
— Le Palais-de-Justice éprouva le même sort en janvier 1766.
— Dans la nuit du 27 au 28 décembre 1777, incendie des baraques de la foire St-Ovide.
— En 1781, incendie de l'Opéra, qui déjà avait été la proie des flammes en avril 1763.
— En 1789, de l'hôtel des Menus-Plaisirs.
— Du cirque du Palais-Royal le 15 novembre 1798.
— Le 18 mars 1799, le Théâtre-Français (depuis l'Odéon) fut entièrement détruit : c'est de cette époque que date la réunion des anciens comédiens au théâtre de la rue de Richelieu. Reconstruite par M. Chalgrin, la salle de l'Odéon fut de nouveau incendiée le 20 mars 1818, et reconstruite la même année.

 
 

 

Journal de Francfort, 28 décembre 1798.

 
 

De Paris, le 20 décembre.
- Le jour où le feu prit au cirque du Palais-Egalité, il éclata sept incendies dans divers quartiers de Paris. Voici les réflexions que le citoyen Mercier a publiées à l’occasion de ces événements malheureux : « Dans un État républicain, dit-il, il n'y a point d'abus qui soit indifférent. Il en est un que je dénonce au gouvernement et à l'opinion publique. Dans un cas d'incendie, qui n'est pas intéressé à porter des secours ? Mais voulez-vous rendre ce devoir odieux aux citoyens, contraignez-les à force ouverte. Dès qu'une cheminée fume, voilà que la force armée court au galop et le sabre nu, fait marcher tout ce qu'elle rencontre, sans distinction d'âge, de personnes et d'état ; c'est un désordre jeté dans un désordre. Cette force aveugle précipité les uns, amoncelle les autres, et rend le service difficile et quelquefois impossible. Ceux qui sont forcés d'une manière violente et brutale, simulent le travail et n'en font aucun. Cette vexation, pour être passagère, n'en est pas moins répréhensible et déplacée, car elle accoutume la force armée à traiter les citoyens comme des troupeaux, et rappelle ce qu'il y avait de plus arbitraire sous l'ancien régime. Je suis sûr que des magistrats du peuple, décorés, invitant de la voix et du geste ceux qui sont en état de travailler, entraîneraient plus de citoyens que le fusil, le sabre et le dangereux galop des chevaux. La contrainte n'est bonne à rien ; elle ôte à tout acte de civisme son principal mérite, l'élan volontaire. C'est celui-là seul qui est efficace. Voyez les pompiers, voyez les magistrats du peuple, comme ils se dévouent ! On ne va point là pour de l'argent, on ne va point là sous la voix impérieuse d'un militaire menaçant ou oubliant son devoir. Soldats, rengainez vos armes, portez vous-même des secours, et tous les citoyens marcheront de concert avec vous, sans que vous les arrachiez du seuil de leurs portes. Respectez le peuple qui vous respecte, et songez qu'un sabre levé est une offense, et nuit plus qu'il ne sert, quand il s'agit d'éteindre un incendie. Nous serons beaucoup mieux librement que forcément. Tentez l'expérience.

   

 

 

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