En 1798, l'infanterie
autrichienne compte 63 régiments. En 1809, elle en compte 61, nombre
qui sera réduit à 53 après la campagne contre la France. En 1814,
4 régiments sont reconstitués.
Chaque régiment porte, en plus de son numéro,
le nom de son colonel propriétaire. Quand le régiment change de
colonel, il change également de nom.
Les différents régiments sont reconnaissables
entre eux par la couleur distinctive (dont il existe une grande
variété) et par la couleur des boutons, jaunes ou blancs.
Tableau des couleurs
distinctives, régiments de 1 à 35.
(Cliquez sur l'image pour la voir en grand.)
L'infanterie porte un habit blanc de coupe très
simple, fermé par un seul rang de 10 boutons unis, en métal blanc
ou jaune. Le collet, les parements et les retroussis sont de la
couleur distinctive affectée au régiment. Les parements sont droits
et fermés par deux boutons.
A partir de 1798, les fusiliers sont coiffés
d'un casque de cuir bouilli, avec visière et couvre-nuque, chenille
en laine jaune et noire. La plaque en laiton porte le chiffre FII,
qui sera remplacé par "FI" lorsque, après la bataille
d'Austerlitz, l'empereur François II d'Allemagne (du Saint-Empire)
est réduit à n'être plus qu'empereur d'Autriche, et devient de ce
fait François premier.
Le fantassin porte la culotte de drap blanc,
avec des guêtres s'arrêtant sous les genoux, fermées par 14 boutons
de cuir noirci.
La buffleterie est blanche pour tous les régiments,
le havresac est en peau de vache.
Les sous-officiers portent le sabre et sont équipés
en outre d'une canne.
Les tambours portent aux épaules un ornement
de drap de la couleur distinctive, nommé "nid d'hirondelle".
(à suivre).
Fusilier en capote.
(Cliquez sur l'image pour la voir en grand.)